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L’offensive juridique et démocratique est lancée

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L’offensive juridique et démocratique est lancée

Le camp d’Azali Assoumani tremble de peur bleue

Par Saïd Abdallah

  Dans un esprit de responsabilité face au peuple comorien et à la communauté internationale, les candidats Mohamed Ali Soilihi et Mouigni Baraka ont décidé de faire valoir le droit de déposer des recours auprès de la Cour constitutionnelle suite à la violation du Code électoral et à la fraude organisée par le camp Azali Assoumani, lors du scrutin du 10 avril 2016, avec des complicités à la Présidence de la République, en particulier celle de Hamada Madi Boléro, dit Makridine (de «Makr», «Magouilles», et «Dine», «Religion», en comorien).

  Mohamed Ali Soilihi et Mouigni Baraka vont saisir la Cour constitutionnelle ce mardi 19 avril vont y introduire des recours pour l’annulation du scrutin du 10 avril 2016 pour les bureaux de vote où la fraude est avérée, pour le rejet des résultats proclamés par la Commission électorale nationale indépendante (CÉ)NI sous la menace du chef d’État-major de l’Armée comorienne, le Colonel Youssouf Idjihadi, et l’organisation d’une élection partielle dans les 23 bureaux de vote saccagés par les hommes d’Azali Assoumani, privant plus de 11.200 électeurs, 10% des électeurs d’Anjouan, de leur droit de vote.

  C’est le fondement de la démocratie qui a été sauvagement et lâchement attaqué par Azali Assoumani. En ordonnant la proclamation des résultats sans informer la communauté internationale, ni la Cour constitutionnelle, ni le ministère chargé des élections, Hamada Madi Boléro a rendu le pire des services à son ami Azali Assoumani me confia ce haut cadre de la CRC. Ce haut cadre de la CRC, candidat malheureux aux élections législatives de 2015, poursuivit ses propos et me confia ceci: «Pour tout dire, en vérité, nous sommes très préoccupés par cette situation et nous savons parfaitement qu’il y a eu des erreurs et des maladresses commises par nos hommes. Nous avons effectué une enquête en interne et tous les éléments et les preuves que nous avons à notre disposition le prouvent. Nous redoutons vraiment la décision de la Cour constitutionnelle, et nous savons qu’elle va procéder à l’annulation des résultats du scrutin car les éléments à charge contre nous sont nombreux, mais nous ne pouvons pas le dire à nos militants encore dans l’euphorie d’une victoire qui n’en est pas une. Il est convenu qu’Azali Assoumani fasse une déclaration d’ici le mercredi 20 avril 2016 pour appeler les militants à la retenue et au calme et attendre la confirmation de la Cour constitutionnelle». Voilà qui est dit de la bouche d’un homme qui semble comprendre l’enjeu de la décision de la Cour constitutionnelle et la réalité des choses.

  Cette déclaration surprenante prouve clairement que le camp Azali Assoumani a fraudé l’élection et il est légitime que Mohamed Ali Soilihi et Mouigni Baraka saisissent la Cour constitutionnelle pour l’annulation des résultats proclamés du scrutin.

  La communauté internationale, qui a supervisé et financé l’organisation de l’élection présidentielle est furieuse face à la fraude et la violation du droit orchestrées par Azali Assoumani, et le coup d’État institutionnel organisé par Hamada Madi Boléro. Elle demande purement et simplement l’organisation d’une élection partielle dans les 23 bureaux de vote saccagés par les hommes d’Azali Assoumani. Ce qui réconforte la démarche engagée par Mohamed Ali Soilihi et Mouigni Baraka et tous les citoyens soucieux du respect du Droit et de la démocratie.

  Dans un communiqué daté du 16 avril 2016, le secrétaire général des Nations Unies a appelé toutes les parties prenantes à maintenir un esprit démocratique et à résoudre les éventuels différends liés aux élections de manière pacifique et en utilisant les voies légales de recours. C’est du langage diplomatique. En langage courant, cela veut dire que Ban Ki-Moon dénonce la fraude organisée par Azali Assoumani et soutient la démarche démocratique et légale engagée par Mohamed Ali Soilihi et Mouigni Baraka.

  Ces éléments dans leur ensemble mettent une pression énorme sur le camp Azali Assoumani, qui tomba dans son propre piège. Se sachant sur la sellette, le camp Azali Assoumani, multiplie les mensonges, le déni et les menaces sur les réseaux sociaux et dans les médias. Il suffit de lire ou entendre leurs déclarations pour comprendre le désespoir, le désarroi et l’incertitude dans leurs propos.

  Dans la tourmente, Hamada Madi Boléro dit Makridine, le commanditaire du coup d’État institutionnel du 15 avril 2016, en véritable manipulateur, n’a pas hésité à monter un scénario digne d’un film hollywoodien, en payant des jeunes voyous pour saccager ses propres biens la nuit du 16 avril 2016 dans le but d’accuser ses ennemis du moment et soutirer de l’argent à l’État pour dédommagement. Quel comportement malsain et quel manque d’éducation! Décidément, Hamada Madi Boléro ne recule devant rien et il est prêt à tout pour ses petits intérêts personnels, au détriment du peuple comorien. Ses ennemis ont vraiment raison de le haïr car il est malfaisant. Il ne vaut rien.

Par Saïd Abdallah

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© www.lemohelien.com – Mardi 19 avril 2016.


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One Comment

  • Momo

    avril 19, 2016 at 6:01

    OuI bolero woyi chetoini mapuzi ,,wouyi chetoini mapviho, woyidjinikanga, henitoibiyambi zimsitahiki ,mwidzi,.tsikawoudozamba pvano kamdjako a mini, leletsizanouzipvenouha bolero hatowa yimapkuzahahe, yemafouyahahe, womsonko wahahe.woyiyilazimoini atsoraloi hitsoi yekangenamo ye comores kendjanda wousoni,.
    Ngenamtahadhari bolero back wouyi chani, woyi chambe, yaridjaliya ,!!

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