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Les vaincus perdent des eaux, Mohamed Ali Soilihi jubile

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Les vaincus perdent des eaux, Mohamed Ali Soilihi jubile

Calculs foireux pour mauvais perdants, gains pour vrai vainqueur

Par ARM

     Mais, qu’est-ce qui se passe encore à Moroni? Pendant que les vaincus ont du mal à cacher leur honte et leur désarroi, Mohamed Ali Soilihi, tel un Général juché sur une colline pour admirer les effets d’une belle victoire militaire, hoche la tête en signe de jubilation et de satisfaction parce que non seulement il vient de rapporter la plus belle des victoires, mais en plus, ses ennemis se déshabillent en public. Les mauvais perdants enfoncent les clous de leurs propres cercueils politiques, et leur prétendu «Front républicain» s’évapore déjà, d’autant que ceux qui cherchent à prendre les devants ne sont autres que Saïd Ali Kemal Ed-Dine, Ibrahima Hissani Mfoihaya, Ahmed Wadaane Mahamoud, Mohamed Doudou dit Kiki, les crypto-sambistes et d’autres qui croient trouver une opportunité de se refaire une virginité politique, câliner et être câlinés pour survivre ou commencer à exister sur le plan politique!… Pathétique et horrible. Mais, ils se heurtent au refus de candidats aux résultats plus sérieux comme Saïd Larifou et le Caporal Bourhane Hamidou. Saïd Larifou et ses proches commencent à réaliser que leur parti n’accédera à rien sans passer par une expérience ministérielle et que suivre tous les mouvements et sautes d’humeur des mauvais perdants est contreproductif. Pour sa part, le Caporal Bourhane Hamidou, qui avait prédit l’échec du candidat d’Ahmed Sambi devant Ahmed Sambi et son candidat, prend ainsi une belle revanche vis-à-vis du couple constitué du candidat en question et de l’ancien dictateur, deux personnes ayant manifesté beaucoup de mépris et de condescendance à son égard ces derniers temps.

     Comme on sait, le samedi 27 février 2016, Saïd Larifou et Bourhane Hamidou ont organisé une conférence de presse commune (Photo) pour dire que les contestataires haineux des résultats du premier tour ne leur ont point présenté des procès-verbaux de leurs représentants dans les bureaux de vote contredisant les résultats de la Commission électorale nationale «indépendante» (CÉNI). De son côté, Mohamed Abdouloihabi a pris de la distance à l’égard de l’agitation haineuse, ne perdant pas de vue que ni Ahmed Sambi, ni Azali Assoumani, ni Mouigni Baraka Saïd Soilihi ne pourraient le rassurer (il en sait quelque chose!).

     Par ailleurs, des jeunes de Moroni ont tenu une conférence de presse pour dire à Mohamed Daoudou dit Kiki qu’il doit cesser de croire pouvoir toujours jouer au pompier-pyromane, et que la capitale n’est pas sa propriété personnelle, étant entendu qu’ils disent ne pas être prêts à voir s’installer la chienlit organisée par un Maire censé s’occuper avant tout de la sécurité des citoyens et du bon fonctionnement de la vie socioéconomique de la ville dont on lui a confié la charge… Quant à Hassan Ahmed El-Barwane, il a la mémoire terriblement courte. Il fait semblant d’oublier qu’il est l’auteur, quand il était ministre d’Ahmed Sambi, d’une mesure interdisant tout rassemblement politique sur un lieu public, sans autorisation préalable du ministère de l’Intérieur, en dehors des périodes officielles de campagnes électorales! Cela s’appelle l’arroseur bien arrosé et mouillé comme une soupe.

     En tout cas, le chef de l’État et le gouvernement sont restés fermes sur cette histoire de recomptage des voix, et la diplomatie comorienne se fonde sur le principe de s’en tenir à des normes légales, puisque toute contestation doit être adressée à la Cour constitutionnelle, qui joue le rôle d’arbitre sans appel du contentieux électoral. Tous les observateurs internationaux s’accordent sur cette base… Ceux des perdants haineux qui ne sont pas d’accord avec cette norme doivent changer de planète parce que partout dans le monde, les choses se passent de cette manière. Qu’on se le dise!

     Achrafi Saïd Hachim a pris, lui aussi, de la distance et ne veut pas qu’on l’entraîne dans des enfantillages dictés par la haine et la bêtise crasse.

     Par ailleurs, on constate que le fait que le colistier du Caporal Bourhane Hamidou, Moindjié de Moidja, a quand même enlevé l’électorat de ce grand village de Hamahamet a poussé Moindjié à prendre conscience des vrais enjeux de cette élection présidentielle. De son côté, une forte délégation du Mbadjini s’est rendue ce dimanche 28 février 2016 à Mbéni pour remercier la population du Hamahamet, qui a voté massivement pour Aby, le candidat foumbounien soutenu par le Vice-président Mohamed Ali Soilihi au Gouvernorat de la Grande-Comore, au détriment du rejeton local de Mbéni, l’azaliste et éternel perdant qu’est Hamidou Karihila. Et, pour respecter la tradition grande-comorienne, cette délégation du Mbadjini s’est engagée à ce que le Mbadjini «paie cette dette morale et électorale», en appelant à voter massivement pour le candidat favori, Mohamed Ali Soilihi. Il faut dire que le seul candidat relativement sérieux, à ce niveau et dans la région, était Saïd Larifou, classé à la 5ème place et qui refuse de sombrer dans la bêtise.

     Plus intéressant encore, des partisans de l’ancien Président Mohamed Taki Abdoulkarim qui boudaient Mohamed Ali Soilihi parce qu’il est de l’UPDC et non l’UNDC, le parti du chef d’État défunt, reviennent à la maison commune, disant qu’avant tout, le linge sale se lave en famille, et s’engageant à voter pour leur «enfant», le Vice-président, au second tour.

     Seulement, il est regrettable de constater que ceux qui s’agitent ne pensent pas à l’unité du pays et à la cohésion sociale entre Comoriens puisque certains contestataires commencent déjà à pointer le fait que la manifestation interdite des mauvais perdants avait déjà pris l’allure d’un rassemblement à dominante anjouanaise (les habitués de Volo-Volo et du Café du Port), alors qu’il s’agirait contester des résultats de l’élection primaire qui a bel et bien eu lieu à la Grande-Comore. En d’autres termes, la démarche des mauvais perdants est criminelle, voire génocidaire parce que comportant une forte dose d’épuration ethnique.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Dimanche 28 février 2016.


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