Mohamed Fazul devra faire des pompes devant Azali

Mohamed Fazul devra faire des pompes devant Azali

Il réitérera sa vassalité dans la bassesse et l’obséquiosité

Par ARM

       La Science politique a atteint ses limites pour expliquer les folies du dictateur Assoumani Azali Boinaheri. Aujourd’hui, il est clairement établi que le cas précité relève désormais de la psychanalyse et de la psychiatrie. Sinon, comment expliquer qu’un tyran corrompt pour être reçu «chaleureusement» à Anjouan, tout en sachant qu’en fait de «chaleur», il avait fallu menacer de licenciement tous les fonctionnaires et agents de «l’État» à Anjouan pour qu’ils aillent l’accueillir «chaleureusement» à l’Aéroport de l’île? La psychiatrie et la psychanalyse devront expliquer par quel cheminement mental, un être humain peut croire en ses propres mensonges à travers un accueil «chaleureux» entièrement bidon qu’il a lui-même orchestré en s’appuyant sur la peur, la corruption des Anjouanais les plus vils et les plus corrompus pour faire croire et surtout croire lui-même qu’il est «aimé» par tous les Anjouanais. Voire…

Anissi Chamsidine, l’usurpateur rampant du Gouvernorat d’Anjouan, a donc usé de tous les procédés les plus condamnables pour obliger les Anjouanais à se présenter à l’Aéroport de leur île. Étranglés par la peur, les Anjouanais se sont donc rendus à l’Aéroport d’Ouani, et ont accueilli «chaleureusement» le dictateur Assoumani Azali Boinaheri. «Chaleureusement» et «chaleureux» sont les mots les plus employés pour décrire cette atmosphère mortifère de fin sans gloire d’un règne sans gloire. Le feu et l’enfer, eux aussi, sont «chaleureux».

Et voilà que, ce samedi 5 juin 2021, Mohamed Saïd Fazul, le Gouverneur handicapé de Mohéli, au lieu de solliciter les soins des médecins pour ses traitements médicaux, va recevoir le dictateur qui le destine à une mort violente au Gouvernorat de Mohéli dans l’usurpation et la honte. Mohamed Saïd Fazul se rendra à «l’Aéroport» de Mohéli avec des habitants de l’île, qu’il expose au coronavirus. Il voudra dépasser en nombre les accueillants «chaleureux» de l’Aéroport d’Anjouan. Mais, il oublie que les fonctionnaires et agents de «l’État» à Mohéli sont très peu par rapport à ceux d’Anjouan. Dès lors, il ne se présente devant lui qu’une seule alternative: il devra faire des pompes devant le dictateur Assoumani Azali Boinaheri, comme l’a déjà fait Anissi Chamsidine, son frère en mendicité, obséquiosité et usurpation.

Mohamed Saïd Fazul est tellement vil, méprisable, méprisé, sale, et coupé des réalités du monde, des Comores et de Mohéli, qu’il est incapable de comprendre qu’il a creusé sa tombe de ses propres mains. Il est incapable de comprendre que le dictateur Assoumani Azali Boinaheri tombera bientôt et va l’entraîner dans sa chute à la fois horrible, sanglante et mortelle. C’est quand il sera devant ses bourreaux mohéliens, dans un affrontement devant se terminer par un extrême préjudice pour lui, dans les semaines à venir, qu’il se posera une seule question: «Tout ça pour ça?». Il va sans dire que ses comparses Bianrifi Tarmindhi et Chabouhane Baguiri ne seront guère mieux lotis, eux qui sont également condamnés à mort par un Tribunal populaire réuni secrètement à Madougna, il y a quelques jours.

Dans le Saint Coran, nous retrouvons ces versets, connus de tous les Comoriens qui ont fait l’école coranique:

«Ce jour-là est inéluctable. Que celui qui veut prenne donc refuge auprès de son Seigneur. Nous vous avons avertis d’un châtiment bien proche, le jour où l’Homme verra ce que ses deux mains ont préparé; et l’infidèle dira: “Hélas pour moi! Comme j’aurais aimé n’être que poussièreˮ» (LXXX, La Nouvelle, 39-40).

       Nous attendons. Et comme disait Charles de Gaulle, «le futur a un très long avenir».

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Vendredi 4 juin 2021.