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La jeunesse Mamadou recherche le fugitif Ahmed Sambi

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La jeunesse Mamadou recherche le fugitif Ahmed Sambi

Interrogations légitimes sur la seconde disparition du menteur

Par ARM

     Écoutez. Sur le plan politique, les temps sont tellement difficiles pour certains qu’il serait génocidaire de se moquer d’eux ou d’en rajouter. Seulement, voilà. Il y a cette très belle photo et le texte qui l’accompagne, un cadeau de la Jeunesse Mamadou, qu’on ne présente plus. Sur cette photo d’anthologie, on voit le candidat d’Ahmed Sambi faire des reproches à son mentor en comorien: «Éloigne-toi de moi! Dégage! Tu m’as menti. En réalité, tu n’as pas de partisans». Et Ahmed Sambi répond piteusement: «Les choses ne sont pas simples, beau gosse». Attendez, attendez, ne commencez pas à rire avant l’heure parce qu’il y a la suite et parce que le candidat lui-même avait enfumé son mentor en lui disant que lui, le candidat, avait beaucoup de «partisans» à la Grande-Comore, avait une grande capacité de mobilisation en Grande-Comore, et allait passer le cap du premier tour pour devenir Président de la République grâce à l’électorat d’Anjouan, propriété personnelle d’Ahmed Sambi. Et puis, notre belle photo est suivie du texte corrosif suivant, qu’il faut consommer sans modération: «Mais où est passé Sambi? Lui qui était de tous les meetings, déplacements, photos. Depuis la défaite de son Valet le Prince Fahamby, ce dernier est obligé d’aller au Charbon sans son Roi! On ne le croise nulle part. Et où sont donc les Responsables Politiques qui devaient Manifester à leurs côtés??? Azali ne risquerait pas sa Troisième Place pour Fahmy  semblerait-il!».

     Soyons justes. Ces questions légitimes ne sont pas posées par de vieux croutons aigris et haineux de la vie politique comorienne, mais par le fleuron de la jeunesse comorienne, notre belle jeunesse comorienne, des jeunes cadres de 19 à 30 ans, l’espoir des Comores d’aujourd’hui et de demain. Alors, pendant que tous les candidats font des discours kilométriques sur leur amour pour la jeunesse comorienne, il faudra qu’Ahmed Sambi réponde aux questions légitimes posées par le fleuron de la jeunesse comorienne et qui sont très simples: où se cache-t-il? Les Jeunes de la Jeunesse Mamadou sont tellement innocents qu’ils ne savent pas encore qu’Ahmed Sambi est spécialisé dans les disparitions spectaculaires chaque fois qu’il perd piteusement une élection. Qu’on s’en souvienne. En février 2015, il avait fui et n’avait même pas voté au second tour, à Batsa-Itsandra, juste après son changement de sexe, d’île d’origine pour devenir Grand-Comorien et de nationalité pour devenir Français et «apatrîle» français. Il avait fui les Comores et s’était caché en France et à Madagascar, après avoir acheté au ministère des Relations extérieures, à Moroni, une invitation pour une prière pendant le Ramadan aux côtés du Roi du Maroc. Pour la photo!

     Il ne rentra aux Comores que le 17 juin 2015 pour aller provoquer des bagarres de mosquée en plein Ramadan, et n’y bougea qu’en janvier 2016 pour aller dire de nouvelles bêtises lors des meetings de Paris et Marseille au cours desquels lui-même et son candidat s’étaient répandus en discours haineux et revanchards. Ils avaient déversé des tonnes de haine et de détestation avant d’aller se faire ridiculiser par l’électorat à la Grande-Comore. Ils avaient dépensé des millions de francs comoriens et organisé des meetings où les gens se rendaient pour des raisons sociales et non par adhésion politique. Alors, l’homme qui a tout fait pour être vu partout aux côtés de son candidat doit assumer l’échec de son clan politique parce que ces gens-là à l’injure facile ne font que récolter la tempête qu’ils ont semée sous forme de vent. Et Ahmed Sambi doit sortir de sa cachette pour dire à son protégé où est passé son prétendu électorat. Et qu’il réponde vite aussi aux questions légitimes du fleuron de la jeunesse comorienne, soucieuse qu’elle est de savoir où il se cache après avoir fanfaronné et paradé pendant un mois de mensonges et de haine.

     S’agissant d’Azali Assoumani, il ne perd rien pour attendre, et rira bien qui rira le dernier.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Dimanche 28 février 2016.


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