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Les Comores, «un pays en voie de destruction», détruit

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Les Comores, «un pays en voie de destruction», détruit

Les Quatre Cavaliers de l’Apocalypse, lancés sur les Comores

Par ARM

       «La Haute-Volta n’est pas un pays “en voie de développementˮ; mais un pays “en voie de destructionˮ». C’est par ce titre que le regretté René Dumont avait intitulé le Rapport que lui avait demandé le Premier ministre Thomas Sankara, qui voulait une étude «sans complaisance» sur l’économie de la Haute-Volta, qui allait devenir le Burkina Faso, quand ce dernier allait devenir Président de la République. En ce qui les concerne, les Comores sont passées du stade de «pays en voie de destruction» à celui de pays détruit, en ruines, en lambeaux. C’est la fin des haricots. Comme l’a écrit Jean de la Fontaine (1621-1695) dans sa fameuse fable La Laitière et le Pot au Lait, «Le lait tombe; adieu veau, vache, cochon, couvée».

Oui, «adieu veau, vache, cochon, couvée».

Mais, faut-il exprimer une déception sur les échecs successifs du dictateur Assoumani Azali Boinaheri, de qui on n’attendait rien? Il n’y a pas de déception, car personne n’avait placé ses espoirs sur ce tyran. Personne n’attendait une action positive d’un dictateur inculte, borné, violent et dépourvu de culture d’État. Le dictateur Assoumani Azali Boinaheri est l’archétype du tyran africain, obsédé par le pouvoir, qui ne sait pas que celui-ci n’est pas une fin en soi, mais un moyen au service de l’intérêt général, ce bien commun. Dès lors, on note amèrement qu’en 46 ans de violence politique, de corruption et d’incompétence, tout s’est aggravé. La concussion, «le droit de cuissage», l’incurie et dégénérescence sont les fondements mafieux d’un régime politique d’injustices, arbitraire, chômage et désespoir. Les Comores sont ruinées par la corruption, le népotisme et les inégalités sociales criantes. Le désespoir règne partout.

Les Comoriens vivent dans un pays gangréné par la pourriture de la corruption et de l’incompétence jusqu’à la moelle, et Dieu seul sait si elles s’en relèveront un jour, dans 10 siècles. Le mal est profond et a touché toute la société et ce qui est supposé être l’État. Un chef voleur a causé ce gâchis de 1999 à 2006 et depuis le 26 mai 2016: le dictateur Assoumani Azali Boinaheri! Il avait un compte à régler avec les Comores depuis qu’il avait quitté le pouvoir le 26 mai 2006 sous les huées, lazzis, quolibets et malédictions des Comoriens. Il se venge en faisant en sorte que la corruption des pires voyous, dont lui-même, gangrène tout un pays.

Agonisant, le pouvoir judiciaire de Papa est aux ordres et entièrement politisé et discrédité.

Ah! Le pathétique Procureur Mohamed Abdou! Aux temps des malédictions bibliques, la terre l’aurait englouti depuis belle lurette. Comment fait-il pour être aussi con?

Le copinage et la corruption ont tué les institutions publiques. La corruption est la matrice des institutions. Encouragée, soutenue, bénie et sanctifiée, elle protège les agressions sexuelles et la pédophilie. Son caractère virulent se nourrit de la pusillanimité de la Justice et de ses imperfections. La corruption endémique, malsaine et indécente mine les Comores et freine le développement institutionnel, économique, social et politique. Le dictateur Assoumani Azali Boinaheri a comme modèles les tyrans les plus violents, les plus bouchés, les plus corrompus et les plus incompétents, ceux qui ont érigé la corruption en vertu cardinale et en mode de gouvernance. Il croit pouvoir protéger son trône brinquebalant de tyran en détruisant le pays.

Comment moraliser un pays sans lutter contre la corruption? Malgré les méfaits des Mohéliens de Bête-Salam, le régime politique dirigé par Ikililou Dhoinine avait créé la Commission nationale de Prévention et Lutte contre la Corruption (CNPLC), que le dictateur Assoumani Azali Boinaheri allait tuer avec violence, alors qu’il n’en avait pas le pouvoir. Seule l’Assemblée de l’Union des Comores pouvait le faire. Dès lors, comme le dictateur Assoumani Azali Boinaheri soutient la corruption, les Comores sont le pays le plus corrompu du monde. Elles détiennent la palme d’or de la corruption malsaine et de l’incompétence criminelle.

Le dictateur Assoumani Azali Boinaheri a tué la Cour constitutionnelle et la Justice constitutionnelle de la même manière: l’inconstitutionnalité.

Les Comores interdisent la vérité et sa révélation. On se tait: «Silence, on vole le peuple!». La dictature de Mitsoudjé prêche l’obéissance obséquieuse, la servilité, le mutisme (omerta) et la duplicité même face aux repris de justice. Les fous qui prétendent gouverner ont les mains rouges de sang. Ils sont sans foi, ni Loi. Ils incarnent ce qu’il y a de pire: la peste noire. Que vaut ce dictateur rouillé et détruit par les maladies et les affaires scabreuses, face à un peuple accablé par un système politique pourri? Il est un poison mortel et infâme.

Depuis le 26 mai 2016, le dictateur de Mitsoudjé sème les graines de la haine et de la discorde. Il a tué le Droit. Il s’est entouré des pires crapules: Kiki, Nourdine Abodo, Houmed Msaïdié Mdahoma, Bellou Magochi, Armia Ahmed Ali… Le voyou mort Nidhoim Attoumane est devant Dieu et répond de ses crimes, porte de l’enfer. L’Armée nationale de Développement («développement» de quoi, s’il-vous-plaît?) est tuée par la corruption de son chef, le «Colonel» Youssoufa Idjihadi dit «Youssoufa-Mfamanga», «Youssoufa-Poisson-séché», en référence à son passé de marchand de poisson séché au marché.

Les Comores sont la propriété personnelle du dictateur Assoumani Azali Boinaheri et de la dictatrice Ambari Darouèche, qui ont précipité le pays dans les pénuries les plus graves. Même les «Mabawa», les fameuses ailes de poulets, le caviar des Comoriens, manquent. Ah! Qu’il a bonne mine aujourd’hui, le Français Idriss Mohamed Chanfi, quand il verse des larmes de crocodile sur les malheurs du peuple. Je le vois encore jubilant, micro en main, devant le Conseil de l’Île de la Grande-Comore, dans la soirée du dimanche 15 mai 2016, riant et se réjouissant de l’annonce de résultats crapuleux et frauduleux en faveur du dictateur Assoumani Azali Boinaheri, dont il allait soutenir même les «Assises “nationalesˮ» de la mort.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mercredi 4 août 2021.


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