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Foumbouni la rebelle célèbre l’Aïd Al-Kabir le vrai jour

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Foumbouni la rebelle célèbre l’Aïd Al-Kabir le vrai jour

Azali Assoumani, le Mufti, Bellou et Saïd Larifou humiliés

Par ARM

      Le Préambule de la Constitution comorienne du 23 décembre 2001, adoptée lors de la première kleptocratie du kleptocrate Azali Assoumani Boinaheri, commence par ces mots: «Le peuple comorien affirme solennellement sa volonté de: puiser dans l’Islam, l’inspiration permanente des principes et règles qui régissent l’Union. […]». C’est tout. L’Islam est ainsi évacué de cette Constitution très mal rédigée, dont l’inspirateur est le fugitif international polygame Hamada Madi Boléro, un athée notoire.

Or, la Constitution comorienne du 1er octobre 1978 allait plus loin, faisant de l’Islam la religion d’État, dès le début de son Préambule: «Le peuple comorien proclame solennellement sa volonté de puiser dans l’Islam, religion d’État, l’inspiration permanente des principes et des règles qui régissent l’État et ses institutions». Plus intéressant encore, l’article 45 de la Constitution du 1er octobre 1978 dispose notamment que «[…] les caractères républicain, fédéral et islamique de l’État ne peuvent faire l’objet d’une révision». À l’époque, l’État comorien s’appelait République fédérale islamique des Comores (RFIC), et les choses étaient claires. Le Président Mohamed Taki Abdoulkarim ajouta le nom de Dieu et du Prophète Mohammed sur le drapeau des Comores. Par la suite, les deux bandits du Hambou que sont le fugitif international polygame Hamada Madi Boléro et le «ventriote» Azali Assoumani Boinaheri ont chassé Dieu et le Prophète du drapeau comorien, qu’ils appellent «le tissu».

Le fugitif international polygame Hamada Madi Boléro, qui a renié tout l’enseignement islamique du Grand Maître Bounou Soilihi à Djoiezi, et le «concubinocrate» Azali Assoumani Boinaheri, le Commandeur des Fornicateurs, des Voleurs et des Assassins, ont évacué l’Islam de la Constitution comorienne.

Aidé de son pote le Mufti défroqué, le dictateur Azali Assoumani Boinaheri fait reculer l’Islam chaque jour sur l’espace public aux Comores. Comme nous vous l’annoncions il y a quelques jours, le Mufti voulait ramener l’Aïd Al-Kabir («La Grande Fête»), la plus grande fête musulmane, du vendredi 1er septembre 2017 au samedi 2 septembre 2017, au prétexte que si l’Aïd Al-Kabir est célébrée un vendredi, le chef de l’État comorien meurt la même année. Et le Mufti défroqué est allé au bout de sa perfidie, scélératesse et pourriture morale.

Mesdames et Messieurs, l’Aïd Al-Kabir s’appelle aussi Aïd Al Adha (Fête du Sacrifice, le sacrifice d’Abraham), et en Afrique occidentale on parle de Tabaski. Aux Comores, on parle d’«Aïd Ya Hadj Makka», «La Fête du Pèlerinage à La Mecque». Cette fête est entièrement liée au pèlerinage à La Mecque. Elle est célébrée au lendemain du rassemblement à Al Arafat. Or, les Musulmans étaient regroupés à Al Arafat le jeudi 31 août 2017. Logiquement, le vrai Musulman doit célébrer cette fête le vendredi 1er septembre 2017. Mais, le Mufti défroqué a décidé arbitrairement que la fête doit être célébrée le samedi 2 septembre 2017.

Musulmans et Musulmanes, le Mufti défroqué et son pote de Bête-Salam ne sont pas dans l’Islam. N’oublions pas que la terre d’Islam est une et unique, et que dans la Sourate Al Fatiha, Dieu est désigné par le merveilleux titre de «Seigneur de l’univers» ou «Seigneur des Mondes». Cette Terre lui appartient sans la moindre frontière. Le pèlerinage est un et unique. Le jour du passage à Al Arafat est un et unique. La célébration de l’Aïd Al-Kabir doit être une et unique. C’est tout…

      Au regard de la vraie tradition islamique, celle sur laquelle le Mufti défroqué et son tyran font leurs besoins naturels, la ville de Foumbouni a célébré l’Aïd Al-Kabir ce vendredi 1er septembre 2017. La ville rebelle a défié le Mufti défroqué et son dictateur inculte. Le discours tenu à Foumbouni est simple: «Si Dieu a décidé qu’Azali Assoumani doit mourir cette année, il va mourir cette année, et personne ne pourra l’empêcher car c’est Dieu qui décide». Le Colonel Youssoufa Idjihadi et Loukman, Monsieur Fils, le rejeton né du couple kleptocratique du «concubinocrate» Azali Assoumani Boinaheri et de sa première épouse, la Sultane Ntibe Ambari, ont dépêché les soldats à Foumbouni pour empêcher la prière. Oui, la Ripoux-bliquette de Mitsoudjé interdit la prière dans un pays devenu musulman depuis les années 630, aux temps des Khalifes bien Guidés. Mais, ces gens-là sont très mal tombés parce que Foumbouni n’est pas une ville dans laquelle le Mufti, son tyran, Loukman et le fugitif international polygame Hamada Madi Boléro peuvent aller faire leurs besoins naturels. Les habitants de Foumbouni ont fait de la résistance et les militaires ont fui.

Ailleurs, la prière a été interdite, et c’est le premier signal donné sur le fait que le dictateur qui a peur de la mort pour une prière du vendredi pourrait mourir cette année. La décision appartient à Dieu. Mesdames et Messieurs, interdire une prière est une agression extrêmement gravissime. C’est un défi que ces gens-là lancent à Dieu lui-même.

Les Foumbouniens ont été exemplaires. Foumbouni a toujours été une ville exemplaire, et tout vrai Foumbounien est exemplaire. Quand on prétend être de Foumbouni sans être exemplaire, c’est qu’on n’est pas de Foumbouni. Suivez mon regard. L’Histoire nous apprend qu’au XIXème siècle, pour prendre Foumbouni, la France avait bombardé la ville à partir de l’océan Indien et non en y entrant par voie terrestre. Le Sultan Hachim avait été héroïque et est mort de manière héroïque. Ses descendants ont été dignes de lui ce vendredi 1er septembre 2017. De même, si Ali Soilihi pouvait commettre la grossière faute d’aller commettre des crimes d’État  à Iconi et à Mbéni, il n’a jamais osé défier Foumbouni. Il savait que Foumbouni n’est pas une ville qu’un homme intelligent défie.

Mesdames et Messieurs, dans ce pays musulman, on emprisonne les gens parce qu’ils sont allés dans les mosquées. Cela réveille de douloureux souvenirs à Mohéli, où, en octobre 1977, quand la population locale avait voté à 97% pour le remplacement d’Ali Soilihi à la tête de l’État, la vie avait été interdite sur l’île: mosquées et écoles fermées, interdiction de quitter son village, interdiction de parler à quelqu’un dans la rue, dodo à 18 heures, interdiction d’allumer la lumière et la radio, et interdiction d’aller à la mosquée. À Nioumachioi, des fidèles avaient été battus à mort à la mosquée pour y être entrés en ces jours d’interdiction de la vie. Aujourd’hui, à Miringoni, non loin de Nioumachioi, des Musulmans ont été arrêtés et jetés en prison pour avoir été à la mosquée. Parmi les personnes arrêtées, il y a Zaynoudyne Anziz et Abu Saifullah Ben Mourid. À Djoiezi, les gens crachent par terre avant de dire: «Au nom de l’émergence, nous prions demain, et tout ça par la faute du Djoiezien Ikililou Dhoinine, qui a installé un fou à la tête de l’État, en violation de la Loi de notre pays».

Il est édifiant de noter que la célébration de l’Aïd Al-Kabir à Foumbouni ce vendredi 1er septembre 2017 est une injure personnelle au Mufti défroqué, à son tyran mais surtout à leurs deux Foumbouniens de service, Bellou dit Idi Amine Dada ou «Tête de Bélier» et au danseur émérite Saïd Larifou, le digne successeur de Fred Astaire et de Valentin le désossé.

Un jour, les Comores vont retrouver leur nom de République fédérale islamique. C’est juste une question de temps.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Vendredi 1er septembre 2017.


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