• Home
  • /
  • actualite
  • /
  • Mon frère Ahmed Benzekri de l’AMCI du Maroc, mort

Mon frère Ahmed Benzekri de l’AMCI du Maroc, mort

Partagez sur

Mon frère Ahmed Benzekri de l’AMCI du Maroc, mort

Les Comores et l’Afrique perdent ainsi un frère et un ami

Par ARM

«Très certainement, Nous vous éprouverons par un peu de peur, de faim et de diminution de biens, de personnes et de fruits. Et fais la bonne annonce aux endurants, qui disent, quand un malheur les atteint: “Certes nous sommes à Allah, et c’est à Lui que nous retournerons”. Ceux-là reçoivent des bénédictions de leur Seigneur, ainsi que la miséricorde; et ceux-là sont les biens guidés» (II, La Vache, 155-157).

     C’est avec beaucoup de douleur et de peine que j’ai appris aujourd’hui par un appel téléphonique et un message venant du Maroc la mort de mon frère Ahmed Benzekri, fonctionnaire à l’Agence marocaine de Coopération internationale (AMCI), une institution du ministère marocain des Affaires étrangères et de la Coopération chargée de la gestion des dossiers (inscriptions et bourses) des étudiants étrangers au Maroc.

Les milliers de Comoriens et d’Africains qui l’ont connu à l’AMCI vont se sentir orphelins d’un père bienveillant et d’un oncle singulièrement humain et compatissant, parce que mon frère Ahmed Benzekri était un homme d’une grande capacité d’écoute, d’une amabilité infinie, d’une générosité incommensurable et d’une incroyable capacité à comprendre l’autre, et d’une humanité inébranlable. Il comprenait l’étudiant (e) éloigné (e) des siens.

J’avais noué avec lui une relation fraternelle en décembre 1993. Cette fraternité est d’autant plus réelle que par an, Ahmed Benzekri, qui était entré à l’AMCI en tant que chef du Service de la Formation universitaire, gérait les dossiers de plus de 3.000 étudiants africains, mais j’avais été le seul qui avais l’insigne honneur et l’immense privilège de franchir sa porte, de me rendre régulièrement chez lui, dans sa maison familiale, de rester avec lui et sa famille pendant des heures de joie et de bonheur. À l’heure des fermetures des bureaux, nous nous rendions à un café qu’il fréquentait depuis des années. L’un de nos meilleurs amis avait surnommé ce café «Al Ghafra», «La Grotte». Nous avions passé des moments mémorables, notamment avec ce cher Nourdine et d’autres frères, dans la bonne humeur.

La vie d’étudiant et de chercheur étranger n’est pas un long fleuve tranquille. Les moments de peine ne manquaient pas. Mais, mon frère Ahmed Benzekri était toujours présent, humain, prévenant et de bonne humeur. Ma famille et moi-même lui devons énormément. Beaucoup.

Grâce à lui beaucoup d’étudiants et d’étudiantes sont devenus boursiers, ont fait des études et gagnent honnêtement leur vie aujourd’hui et subviennent aux besoins de leurs familles.

Pour parler de cet homme généreux, merveilleux et correct, il aurait fallu écrire un livre.

Ahmed Benzekri et l’Ambassadeur Soilih Mohamed Soilihi, à Rabat

L’Ambassadeur Soilih Mohamed Soilihi ne me contredira point, lui qui l’a bien connu en tant que diplomate pour une mission de la plus haute importance au Maroc.

Feu Ahmed Benzekri était diplômé de la Faculté des Lettres et des Sciences humaines de Rabat.

En ce moment particulièrement douloureux et pénible, j’ai une pensée particulière pour son épouse, son fils et sa fille ainsi que pour le reste de sa famille.

L’Ambassadeur Soilih Mohamed Soilihi et moi-même présentons nos sincères condoléances à sa famille, à ses proches et à tous ceux et celles qui sont affectés par ce décès qui nous arrache un homme de valeur et de cœur que nous aimons tous et aimerons toujours.

Nous prions Dieu d’agréer Ahmed Benzekri dans Son Paradis.

 «Très certainement, Nous vous éprouverons par un peu de peur, de faim et de diminution de biens, de personnes et de fruits. Et fais la bonne annonce aux endurants, qui disent, quand un malheur les atteint: “Certes nous sommes à Allah, et c’est à Lui que nous retournerons”. Ceux-là reçoivent des bénédictions de leur Seigneur, ainsi que la miséricorde; et ceux-là sont les biens guidés» (II, La Vache, 155-157).

     Dieu, nous Vous prions de nous accorder Votre protection et votre Bénédiction, en nous éloignant des malheurs et des peines de ce monde et de l’au-delà.

© www.lemohelien.com – Mercredi 4 août 2021.


Partagez sur

Laisser un commentaire

Time limit is exhausted. Please reload CAPTCHA.