Abdou Saïd veut offrir le Juwa à Moustoifa Saïd Cheikh
Une crapulerie pour la résurrection du Front démocratique
Par ARM
Aux dernières nouvelles, Abdou Saïd n’a rien appris de son acharnement haineux qui finira par faire disparaître purement et simplement le Juwa, le parti politique du Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi. Son choix ayant consisté à faire de Maître Ahamada Mahmoud le candidat du Juwa à l’élection présidentielle qui n’a pas eu lieu le 24 mars 2019 a été un désastre total. Il a cru possible la transformation d’un inconnu noyé dans l’anonymat et l’insignifiance, sans la moindre expérience politique, en une star de la politique pouvant susciter des adhésions autour de son nom pour en faire un Président de la République. Foutaises!
Abdou Saïd, aveuglé par la haine et le manque de vision politique, était prêt à soutenir la candidature d’une chèvre, pourvu que celle de Maître Fahmi Saïd Ibrahim soit jetée dans les eaux de l’océan Indien, du côté de Mbachilé ou de Mboimadji. Or, même s’il répugne à l’admettre, Maître Fahmi Saïd Ibrahim avait conduit le Juwa au second tour de l’élection présidentielle qui allait être truquée atrocement par la suite par les Mohéliens de Bête-Salam à «104%» au profit du dictateur Assoumani Azali Boinaheri. Faut-il rappeler que Maître Fahmi Saïd Ibrahim a déjà été élu Député à deux reprises? Il a un électorat, une notoriété publique et politique, et une légitimité électorale.
Alors, par quelle intelligence sublime a-t-il fallu qu’Abdou Saïd & consorts se détournent de la candidature d’un acteur politique majeur, capable de grimper sur un manguier et de cueillir des mangues, pour celle d’un garçon qui ne sait même pas où se trouve le tronc du manguier? Allons bon…
Comme Abdou Saïd n’a pas la capacité de tirer des leçons de ses nombreuses fautes, le voici lancé dans une nouvelle folie politicienne, toujours déplorable, catastrophique et désastreuse. Il s’est mis en tête la folle idée de faire ressusciter le défunt Front démocratique (FD) de Tonton Moustoifa Saïd Cheikh, «Président de la transition en exil», à partir du Juwa, donc au détriment du Juwa, en faisant disparaître le Juwa. Mais, il oublie une chose: un parti politique n’est pas une marchandise qu’on peut transporter d’un chef à un autre, comme une vieille pute qu’on transbahute d’un bordelier à un autre. Le Juwa sans le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi n’est qu’une coquille vide. Et puis, où est l’avenir politique de Tonton Moustoifa Saïd Cheikh, à bientôt 110 ans? Que Dieu lui prête longue vie.
Ils sont quand même bizarres, les gens du Juwa. Au lieu de penser à la manière d’aider le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi à sortir de l’enfer dans lequel il est plongé en toute illégalité, inconstitutionnalité et inhumanité depuis le 19 mai 2018, ils déconstruisent ce qui a été construit laborieusement, oubliant ce que le même Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi répète depuis décembre 2015: «Frères et sœurs, détruire est facile, mais construire difficile».
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Mercredi 4 août 2021.
