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Des désastres aux catastrophes, de Charybde en Scylla

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Des désastres aux catastrophes, de Charybde en Scylla

Interrogations sur la malédiction d’être nommé ministre

Par ARM

       Est-ce que les Comoriens se donnent encore et toujours la peine de féliciter les familles dont un membre vient d’être nommé ministre, comme à l’époque où, être nommé au sein du gouvernement avait une signification? Gênés et peureux, les Comoriens éludent la question.

Être ministre aujourd’hui aux Comores est une malédiction. Être ministre ne correspond à aucune réalité politique. Un ministre, ça sert à quoi dans les Comores tuées par le dictateur Assoumani Azali Boinaheri? Un ministre aujourd’hui, aux Comores, ça ne sert à rien. Kiki est ministre. Mohamed Housseine Djamalilaïli est ministre. Saïd Ali Saïd Chayhane est ministre. Houmed Msaïdié Mdahoma est ministre. Mahmoud Salim Hafi a été ministre. Chabouhane Baguiri a été Vice-président et ministre. L’analphabète Mohamed Chatur Al Badaoui, ancien gardien de parkings à Paris, a été ministre. Et Djaé Ahamada Chanfi, l’ex-berger, dit «Mna Djaé», «L’insignifiant et minuscule Djaé»? Les autres ne valent guère mieux. Quelle plaie…

Que va faire un ministre nouvellement nommé? Qu’est-ce qui a empêché le prédécesseur de faire son travail? En quoi être ministre consiste-t-il aux Comores aujourd’hui? Qu’est-ce qui bloque les initiatives et fait qu’à l’arrivée, en fin de parcours, autrement dit, au moment où il est remplacé, on s’aperçoit que le ministre n’a pas fait ce pourquoi il avait été nommé au poste qu’il quitte? Mais, compte tenu de la médiocrité des ministres nommés, pouvait-on s’attendre à des résultats positifs? Non! Qu’est-ce qu’ils ont tous ces hauts responsables qui ne remplissent par leur part de travail? Connaissant la médiocrité des rigolos nommés ministres, les Comoriens n’attendent rien d’eux, en dehors de leurs vols d’argent public.

Personnellement, dans les conditions actuelles, je n’aurais jamais accepté d’être nommé ministre et être maudit par le peuple. Pourquoi être ministre quand on ne peut pas contribuer à l’amélioration des conditions de vie des Comoriens, mais pour voler l’argent des Comoriens?

Pourquoi s’imagine-t-on, quand on est nommé ministre et que l’on est par conséquent, chargé d’une mission clairement définie, que la meilleure chose à faire, c’est… de ne rien faire? Qu’est-ce qui pousse les médiocres nommés ministres à croire qu’en s’effaçant et en n’attirant pas l’attention sur eux, ils préservent leurs chances de rester en place… à ne rien faire? Pourquoi attendre, à un poste de ministre, l’aval de «la hiérarchie», avant d’intervenir dans un domaine dont on est censé maîtriser les rouages? Le ministre est-il vraiment obligé de se faire discret et attendre qu’au plus haut niveau, on autorise son initiative statutaire?

Alors Vice-président et ministre de l’Économie, Djaafar Ahmed Saïd Hassani avait causé un immense émoi quand, à l’étranger, on lui proposa des actions salutaires pour les Comores, mais se limita à des demandes personnelles et dit que seul son chef, le dictateur Assoumani Azali Boinaheri, pouvait décider. Voilà pourquoi le pays va mal, n’avance pas, est paralysé par des hommes que l’on place aux commandes sans étudier leur profil, sans tenir compte de leur comportement, expertise et compétences. Quand on étudie le profil de Houmed Msaïdié Mdahoma, Saïd Ali Saïd Chayhane, Kiki, Mohamed Housseine Djamalilaïli et d’autres, on vomit de dégoût. Houmed Msaïdié Mdahoma est tellement médiocre et maudit qu’il revendique le mal et en tire une fierté morbide. Il est l’incarnation de la médiocrité et du mal. Il est ce qu’il y a de pire, rejetant toute forme d’éthique, de dignité et d’honneur. N’y a-t-il personne à ses côtés pour lui dire à quel point il pue par le mal et le déshonneur qu’il charrie?

Évidemment, les ministres ne se rendent pas compte de l’inertie qui empêche d’aller de l’avant. Ils n’hésitent pas à afficher leur autosatisfaction et à se dire comblés par des bilans truqués et tronqués, dans une absence totale d’imagination, d’inspiration et de culture de l’effort. Faute d’«émergence à l’horizon 2030», cher à Saïd Larifou dit «L’Art-Fou», le chanteur dithyrambique du dictateur Assoumani Azali Boinaheri, on est dans l’immersion et la noyade. Les Comores ont à leur tête des animaux rampants, des reptiles, dans la pagaille…

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mercredi 4 août 2021.


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