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Hamada Madi Boléro, désigné par acclamation à la COI

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Hamada Madi Boléro, désigné par acclamation à la COI

La COI vient d’avaliser le choix du Président Ikililou Dhoinine

Par ARM

Pendant que des Comoriens aigris et haineux qu’on dit sains de corps et d’esprit (enfin… C’est ce qu’on dit ici et là) menacent de créer du désordre dans leur propre pays, après avoir perdu la confiance de l’électorat comorien dans les urnes, il est un homme qui regarde tout ce gâchis avec commisération et détachement apparent: Hamada Madi Boléro. En effet, ce samedi 26 février 2016, à la Réunion, le Conseil des ministres de la Commission de l’océan Indien (COI) l’a désigné par acclamation nouveau Secrétaire général de l’organisation sous-régionale. En homme qui connaît les bonnes manières et les usages diplomatiques, Hamada Madi Boléro a prononcé un mot de remerciement de haute facture, dont voici la teneur:

Monsieur le Président du Conseil,

Messieurs les ministres et chefs des délégations,

Monsieur le Secrétaire général,

Monsieur le Préfet,

Honorable assistance à vos grades et qualités,

Permettez-moi juste quelques mots. D’abord à l’endroit des autorités françaises, réunionnaises, pour l’accueil très chaleureux qui nous a été réservé. Lorsqu’on se retrouve dans un des pays de l’océan Indien, on ne se sent jamais dépaysé, parce qu’on se sent chez soi.

C’est cette très symbolique ressemblance dans la diversité qui fait aussi la richesse de notre région et quel pourrait-être encore comme objectif principal d’une organisation telle que la nôtre que l’affirmation, la mise en valeur de tout ce qui nous rassemble!

Alors, Mesdames et Messieurs, se trouver à la tête d’une telle organisation avec comme but de promouvoir le développement socio-économique pour le bien-être des populations des pays de l’océan Indien est un prestige pour lequel je voudrais vous exprimer toute mon émotion et, en me joignant au ministre comorien des Relations extérieures, vous présenter mes très sincères remerciements, pour m’avoir choisi cet après-midi.

J’ai surtout noté que ma désignation s’est déroulée dans un climat de confiance et dans une atmosphère très fraternelle. Bien sûr, je mesure la tâche qui sera désormais la mienne dans un monde complètement désorganisé parce qu’il subit les assauts simultanés d’une nature que l’homme n’a cessé d’exploiter, pas toujours à bon escient. D’une finance mondiale qui semble considérer l’austérité et le libéralisme à outrance comme les seuls leviers sur lesquels l’économie doit s’appuyer pour juguler le chômage et promouvoir la croissance. Et enfin d’une barbarie inqualifiable des extrémismes contre lesquels notre région doit impérativement se munir des moyens à la hauteur de la menace terroriste.

Je la mesure d’autant qu’aujourd’hui par exemple, en plus des difficultés énumérées, les peuples de cet agréable espace indianocéanique ont toutes les difficultés du monde à se rapprocher les uns des autres et qu’il faudra, grâce à la connectivité, remédier à cela au plus vite.

Pour cela, je suis certain que les États membres que vous représentez, Excellences, Mesdames et Messieurs, les ministres, Messieurs les Ambassadeurs, m’apporteront tout leur soutien sans lequel il me serait impossible de mener à bien les missions qui me seront confiées. Parce que même si la COI intervient à différents niveaux, elle doit veiller, et ce sera mon rôle, à garantir le principe de subsidiarité, et à respecter dans ses missions les prérogatives régaliennes de ses États membres, face aux crises complexes et multiples, conséquences de la mondialisation.

Puisque nous constituons un vecteur privilégié à l’action collective extérieure de nos États membres avec leurs partenaires, avec votre appui donc, nous allons multiplier les contacts afin de nous ouvrir davantage au monde et élargir, voire diversifier notre coopération. C’est ainsi que nous soulagerons les organisations qui nous appuient, et permettrons au monde de saisir le rôle que nous pouvons jouer et la place qui est la nôtre car, incontestablement, nous sommes un carrefour stratégique entre l’Asie et l’Afrique et un trait d’union entre l’océan et les continents.

Et enfin, puisque l’occasion se présente, permettez-moi de remercier les autorités de mon pays, l’Union des Comores, notamment le Président de la République, le Docteur Ikililou DHOININE, de m’avoir choisi pour que vous me choisissiez à votre tour. C’est pourquoi, Excellences, Mesdames et Messieurs les ministres, je voudrais avant de terminer mon propos, vous remercier encore une fois de cette confiance manifeste à mon égard qu’à travers vous les États membres de la COI m’ont témoigné en me désignant au poste très prestigieux de Secrétaire général de notre Organisation.

Je dois avouer ici qu’on ne succède pas à une personne de la trempe de Jean-Claude de l’Estraq. Je préfère déclarer que je vais juste essayer de compléter votre œuvre, cher ami, et je suis certain que je peux compter sur vos conseils pour réussir ma mission.

Vive la coopération régionale.

Je vous remercie

Il serait sans doute intéressant de rappeler que dans une interview accordée le mercredi 17 février 2016 à Nashreen Edoo Baccus de L’Express de Maurice, Hamada Madi Boléro avait été présenté, à juste titre, sous les traits suivants: «Hamada Madi Boléro est l’un des administrateurs les plus en vue de l’Union des Comores et le négociateur principal de l’archipel sur les questions diplomatiques» ou encore «Hamada Madi Boléro sera, sauf imprévu, le secrétaire général de la Commission de l’océan Indien (COI). On n’attend plus que le Conseil de la COI entérine, le 26 février à La Réunion, la proposition faite par l’Union des Comores. Du côté de la Commission, on se félicite de ce choix. L’organisme estime que M. Boléro est méthodique et rigoureux, et qu’il continuera le travail déjà commencé. Hamada Madi Boléro connaît les pays de la région car il est le principal négociateur de l’Union des Comores sur les questions diplomatiques. Il est d’ailleurs très présent sur le front international et a tout récemment conclu un accord avec les États-Unis pour la lutte contre le terrorisme. M. Boléro assumera ses nouvelles fonctions en juillet, lorsque le contrat de Jean Claude de l’Estrac à la COI prendra fin. Actuel Directeur de Cabinet du chef de l’État, chargé entre autres de la Défense au sein de l’administration comorienne, Hamada Madi Boléro est rompu aux rouages diplomatiques».

C’est une réponse à ceux qui, par haine, détestation et jalousie, demandaient perfidement sur leurs blogs haineux et misérabilistes s’il était l’homme de la situation. Oui, il l’est, Messieurs. Il est le meilleur candidat que les Comores pouvaient présenter pour diriger la COI.

Par ARM

Le copier-coller tue la blogosphère comorienne. Cela étant, il est demandé amicalement aux administrateurs des sites Internet et blogs de ne pas reproduire sur leurs médias l’intégralité des articles du site www.lemohelien.com – Il s’agit d’une propriété intellectuelle.

© www.lemohelien.com – Vendredi 26 février 2016.


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One Comment

  • salama

    février 26, 2016 at 10:28

    Bonjour ARM
    N’est il pas tant aujourd’hui que vous nous disiez ce que Bolero et les Francais discutaient a propos de Mayotte. Vous nous avez assez parlé de cette confiance réciproque de ces deux partis.
    D’aprés vous on allait voir ce qu’on allait voir ,Bolero etant un meilleur négociateur, on avait rien a craindre.
    Alors il s’en va sans dire a personnes les avancés de ce dossier ? Nous étions nombreux a dire et sans haine que ce qui intéressait Bolera c’etait uniquement le poste de sécretaire génerale et Mayotte peut aller au diable. J’ose affirmer ici que nous n’avons jamais autant mal gouverné ,spolier qu’aux temps du pouvoir Mohélien et cela m’attriste parce que j’y ai crus a cette petite ile qui n’a jamais été aux affaires.

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