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Ibrahim Ali Mzimba encule les avocats sans vaseline

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Ibrahim Ali Mzimba encule les avocats sans vaseline

Il félicite Assoumani Azali pour son référendum «réussi»

Par ARM

     Le site Comores-Droit vient de fouetter gravement les consciences, en versant de l’acide sulfurique là où ça fait vraiment mal. Il a publié un article très mesuré sur la veulerie des prétendus «juristes» qui participent à la mort du Droit aux Comores, en soutenant les lubies criminelles et liberticides du «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger».

Sur cet article, on lit notamment: «L’arrêt de la Cour Suprême du 6 août 2018 consacre la défaite du droit Comorien et de ses juristes. Une défaite cuisante causée par certains juristes qui ont piloté le processus de mise à mort de ce droit, depuis le 12 avril 2018. Avant cette date fatidique qui a vu une décision présidentielle défaire une disposition constitutionnelle, des actes administratifs préparés par des juristes, ont été élaborés et mis en en œuvre au mépris du principe sacré de la hiérarchie des normes. Les juristes et des magistrats ont joué un rôle fondamental dans la validation des actes administratifs qui ont violé le code électoral, dans la préparation du scrutin du 30 juillet 2018 et la proclamation de ses résultats définitifs. Depuis l’accession de notre pays a l’indépendance, le droit n’a certes jamais guidé les agissements de nos dirigeants, mais il n’a jamais été mis de côté à ce point. Le droit est constamment contourné, écarté, violé, méprisé».

Toujours selon le site Comores-Droit, «le droit est défait et des avocats, des juristes et magistrats ferment les yeux sur cette forfaiture. Certains sont obligés d’applaudir, d’avaler des couleuvres, de peur des représailles. Ils félicitent les acteurs de cette violation flagrante du droit et certains leaders politiques se réjouissent que la loi du plus fort s’installe dans le pays. Warwariya Ngwayendelayo! [«Ils nous étouffent et continuer à avancer»]. La défaite du droit comorien est bien actée le 6 août 2018, avec la validation par la Cour Suprême d’un processus électoral vicié dès le début. Mais la flamme de l’espoir d’un État de droit ne sera jamais éteinte dans les cœurs de ceux et celles qui croient en l’avènement irréversible d’un État de droit dans ce beau pays». Oui, les vrais juristes comoriens croient en l’avènement de cet État de Droit, et ce dernier triomphera de la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé, qui tombera plus vite qu’elle ne croit. Aucun peuple au monde n’est maudit au point de vivre sous une dictature aussi dégueulasse que celle de la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé plus de 2 ans.

     Ce qui est inquiétant, c’est que, quand le site Comores-Droit a lancé son cri du cœur, il n’était pas encore au courant de la dernière pourriture morale d’Ibrahim Ali Mzimba. Cet individu vient d’enculer les avocats du Barreau de Moroni sans vaseline. Il les a appelés en leur disant crânement et mensongèrement que le «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri voulait s’entretenir avec eux à Bête-Salam. Sentant le piège, car connaissant les bassesses de l’individu, certains avocats ont tout simplement refusé de répondre à la convocation scélérate. Il était clair qu’Ibrahim Ali Mzimba avait quémandé le rendez-vous. Le voici avec sa troupe théâtrale à Bête-Salam. C’est Ibrahim Ali Mzimba qui prend la parole et qui se lance dans le plus criminel des discours, et cela pour «féliciter» le «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri pour son référendum «réussi, exemplaire, démocratique, juste, équitable, libre et transparent, en un mot, le plus beau des exercices de démocratie». À la sortie de Bête-Salam, certains avocats ont laissé éclater leur colère contre Ibrahim Ali Mzimba. Ils l’injurient sans se gêner.

     Cette colère froide est justifiée à double titre: d’une part, Ibrahim Ali Mzimba jette la honte sur le Barreau de Moroni, devenu une succursale de Bête-Salam et qu’il associe au soutien des saletés et bassesses d’une dictature qu’aucun peuple au monde ne peut supporter, par sa brutalité, sa vulgarité, son arrogance narcissique et ses imprudences. D’autre part, il est de notoriété publique qu’Ibrahim Ali Mzimba, qui ne représente rien sur le plan politique (en janvier 2015, il a été battu au premier tour de l’élection législative dans sa région natale) négocie sa place au sein du prochain gouvernement, et se sert des avocats, pour parader devant le bambochard Assoumani Azali Boinaheri, en disant qu’il a obtenu le ralliement de tout le Barreau de Moroni. En mars 2018, quand il me menaçait et criait sur moi en essayant de m’obliger à ne jamais évoquer des arguments fondés sur le Droit sur ce site car, expliquait-il, «le Droit constitutionnel n’existe pas et n’est qu’un rapport de forces», il m’avait dit et redit que sa place de ministre était promise par le bambochard Assoumani Azali Boinaheri. Aujourd’hui, il se sert des avocats comme de ses serviettes hygiéniques. Il s’en repentira.

Ibrahim Ali Mzimba, ancien militant d’extrême-droite en France, aurait été mieux inspiré de prendre connaissance de la position de l’Union européenne (UE) sur son «référendum réussi»: «Face à la polarisation dangereuse aux Comores, l’UE rappelle que tout changement constitutionnel nécessite un environnement calme et respectueux de l’État de Droit. Soutien aux efforts de l’Union africaine en vue de favoriser un consensus». C’est une gifle sur les dents du «saigneur saignant» Assoumani Azali Boinaheri.

Rira bien qui rira le dernier. Adolf Hitler avait déclaré que son Troisième Reich allait durer «mille ans». Le Reich de «mille ans» tomba au bout de 12 ans. «L’Empereur de mille ans», surestimant sa propre importance, avait déclaré la guerre à l’humanité entière.

Le dernier mot appartient à Jean-Yves Ollivier et à Roelof Frederik «Pik» Botha, ministre des Affaires étrangères de l’Afrique du Sud de l’apartheid de 1977 à 1994: «Mais même de là où je me trouve, j’entends la voix de stentor de Pik, un tribun hors pair, raconter – pour la énième fois, mais comme si c’était la première – qu’un évêque noir lui avait un jour expliqué que l’Afrique du Sud était comme une zèbre: “Il importe peu qu’une balle soit logée dans une bande noire ou une bande blanche, du moment que l’animal est touché, il meurtˮ»: Jean-Yves Ollivier: Ni vu, ni connu. Ma vie de négociant en politique de Chirac et Foccart à Mandela, Fayard, Paris, 2014, p. 211.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Jeudi 9 août 2018.


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