Les Comores sont le Yafoy, le pays où tout va très bien
Pour Assoumani Azali, pas de coronavirus aux Comores
Par ARM
Les Comores ont formé de bons médecins, un bon personnel soignant. Il ne s’agit pas du faux médecin et faux cardiologue Sounhadj Attoumane, mais des dignes enfants des Comores, les médecins soucieux de traiter leurs patients et qui s’y emploient. Ce personnel soignant a besoin de disposer d’un vrai cadre de travail, de matériel, de conditions de travail. Or, le milieu médical comorien est tellement détruit par des politiciens malhonnêtes que le pays ne dispose même plus de thermomètre, de tensiomètre, de nivaquine, d’aspirine, de doliprane, de sparadrap, de mercurochrome et de doux suppositoires au piment. Le pays est à vau-l’eau. L’hôpital comorien ne dispose même pas d’un moyen permettant de détecter un mal de tête ou de déterminer un groupe sanguin. Mais, pendant que le coronavirus met la Planète à feu et à sang, les hurluberlus qu’on appelle pompeusement «autorités comoriennes» osent prétendre que le coronavirus ravage tous les pays sauf les Comores, pendant que le dictateur Alpha Condé de Guinée Conakry crâne et crie sur les toits en disant que l’eau chaude est le meilleur remède contre le coronavirus. Au Burundi, le pittoresque dictateur Pierre Nkurunziza, a refusé de suspendre le championnat de football, et les gens ne prennent aucune précaution pour se retrouver au stade.
Aux Comores, tout est fait pour donner l’illusion d’une maîtrise totale de la situation: Kiki n’est-il pas surnommé «La situation est sous contrôle»? Il est donc interdit d’émettre un avis tendant à faire comprendre aux gens qu’en fait de maîtrise, les Comores ne maîtrisent rien. Rien. Mais, «la situation est sous contrôle». Ces usurpateurs de la dictature croient qu’il suffit de demander à l’insulteur officiel et aboyeur public Houmed Msaïdié Mdahoma de dire des bêtises pour rassurer les Comoriens par le mensonge, en leur disant que les Comores sont devenues ce que les Ivoiriens appellent le Yafoy, «Le Pays où tout va bien». Les Comores ne disposent d’aucun appareil permettant de détecter les symptômes du coronavirus, et la dictature claironne au rythme de «personne n’est victime du coronavirus aux Comores».
Tout ceci relève de l’irresponsabilité totale. Cette irresponsabilité est d’autant plus inacceptable que la dictature rue aux brancards quand les autorités françaises signalent qu’un cas de coronavirus en provenance des Comores existe. Dans cette tartufferie, la dictature bégaie et dit qu’il aurait fallu que les choses se fassent dans la clandestinité pour que le peuple ne sache pas. La dictature de n’a rien compris: chaque jour, le coronavirus tue les gens par milliers à travers le monde, et elle parle de cachotteries diplomatiques. Le Doyen Saïd Hassane Saïd Hachim a raison de dire qu’il vaut mieux prononcer la profession de foi, recommander son âme à Dieu comme si on va mourir à tout moment. Nous sommes tous en sursis. «J’atteste qu’il n’y a de Dieu qu’Allah, et j’atteste que Mohammed est son Prophète».
La dictature de Mitsoudjé aurait dû comprendre que la France est une grande puissance crédible et qu’elle n’a aucun intérêt à citer nommément Ibrahim Hassani pour faire du mal à l’intéressé et jeter le doute sur les Comores. La France a agi de manière fraternelle et professionnelle, et les Comores doivent l’en remercier, au lieu de pousser des charlatans de village à contester des faits médicaux prouvés à Mayotte, où le système de santé est à 1.000 années-lumière de celui des Comores. Dès lors, les Comoriens aimant sincèrement leur pays sont très sensibles au geste humain et fraternel de l’Ambassade de France à Moroni, qui fait tout pour aider un pays sans moyens de détection du coronavirus, un pays qui ment.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Mercredi 15 avril 2020.
