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Le sieur Azali Assoumani: radotages du gaga de la tête

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Le sieur Azali Assoumani: radotages du gaga de la tête

L’indignité de ses inaugurations et discours sur l’électricité

Par ARM

       La scène, absolument loufoque, pathétique et surréaliste, avait eu lieu en juin 2011, quelques jours après l’investiture du Grandissime Docteur Ikililou Dhoinine, le Super Docteur des Docteurs. Le chef des Mohéliens de «Bête-Salam» était parti faire un tour de piste au camp militaire de Kandani. On vit alors le Grandissime Colonel Abdallah Gamil, Colonel des Colonels, prononcer coup sur coup un discours en français et un discours en anglais, avant de daigner parler en comorien. Ne soyons pas chiens! Examinons l’origine des personnes présentes sur les tribunes: il n’y avait que des Comoriens. Or, tous ces Comoriens, vivant et travaillant aux Comores, sont censés parler la langue comorienne. D’où la question: pourquoi torturer les vessies et les prostates des personnes présentes, alors qu’un discours en comorien aurait largement suffi? Vantardises que tout ceci! Fanfaronnades inutiles et infantilisme de boui-boui mal famé que tout ceci. Aujourd’hui, le «concubinocrate» Azali Assoumani est dans le même état d’esprit de vantard mal inspiré qu’Abdallah Gamil, qu’il aime trimbaler dans ses délégations kilométriques aux quatre coins du monde. Et c’est ainsi que le jeudi 4 mai 2017, il prononça un discours en français à Mohéli lors de «l’inauguration» d’une prétendue centrale électrique. Oui, un Comorien parle aux Comoriens aux Comores, mais en français, alors que l’auditoire ne comprenait que des Comoriens parlant comorien.

C’est le complexe du colonisé qui tenaille le dictateur de village. Ce complexe de petit colonisé lui tord tellement les tripes que dans la quatrième de couverture de son livre d’entretiens avec Charles Onana, au lieu de publier sa photo à lui et à lui seul, il a préféré une photo avec Jacques Chirac, alors Président de la République française, et sur cette photo, le chef de l’État français est plus visible que son homologue exotique, relégué au second plan.

Le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani aurait pu en rester là. Mais, voilà qu’en plus de parler français aux Comores à des Comoriens dont tous ne parlent pas français, il s’est mis à dire des bêtises à Mohéli, et cela les Mohéliens ne l’ont pas pardonné. Ils se plaignent. Ils sont très en colère et disent que l’enfant de Mitsoudjé est venu les insulter sur leur propre île, après les avoir chassés de toutes les administrations. Le tyran de village prend trop de libertés avec la vérité en proclamant urbi et orbi, et cela n’a pas été apprécié par les Mohéliens: «La reconnaissance, je l’ai à l’endroit de l’ensemble de mes concitoyens en général, et de mes compatriotes de Mwali en particulier, pour leur confiance à mon égard, hier comme aujourd’hui, et pour avoir su faire preuve de patience en général et d’avoir gardé la foi et l’espoir de sortir un jour de l’obscurité, sans se laisser duper par les mauvaises langues ou encore les solutions à l’emporte-pièce».

Qu’est-ce à dire? Où a-t-il vu que les Comoriens en général et les Mohéliens en particulier lui font confiance? Où? Qui sont et où sont les «mauvaises langues» dont il parle? À quoi fait-il allusion quand il parle de «solutions à l’emporte-pièce»? En connaît-il le sens? Toute honte bue, il ose prétendre que «je partage aujourd’hui, la joie et le bonheur qui sont les leurs, de disposer désormais d’électricité qui va leur faciliter la vie. Désormais, l’électricité n’est plus l’apanage de Moroni et de ceux qui vivent en ville mais le courant fera la joie des utilisateurs de réchauds électriques, des salons de coiffure, des moulins, des réfrigérateurs. Le courant fera augmenter les revenus des utilisateurs». Discours d’un petit mouchard de camps militaires habitué aux putschs par les armes et par les urnes truquées. Où a-t-il vu qu’il y avait de l’électricité à Moroni et dans les villes? Où?

Mais, ce qui fait le plus bondir les Mohéliens, c’est la bêtise suivante: «C’est dans cette direction, que nous pourrons envisager sans risques, de ne plus utiliser le bois ou le charbon de bois pour la cuisson, afin de préserver nos forêts et donc notre environnement». Quoi? À Mohéli, on a toujours utilisé du bois mort à la cuisine sans détruire l’environnement puisqu’il ne s’agit que de bois mort. Par contre, ceux qui détruisent les forêts et l’environnement à Mohéli ne sont pas des Mohéliens. Qu’on se le dise! D’ailleurs, tout le monde sait d’où viennent les destructeurs de l’environnement à Mohéli. Et puis, en pérorant comme il vient de le faire, le charlatan de «Bête-Salam» fait l’impasse sur deux réalités: d’une part, il ne prend pas en considération le fait que son «électricité», malgré son inauguration bidon, est plus virtuelle que réelle, et que la vie à Mohéli sera toujours vécue dans les ténèbres. Du reste, pendant qu’il divaguait, il y eu trois coupures de courant! D’autre part, le Casanova de «Bête-Salam» «oublie» que même si l’électricité existait aux Comores, elle aurait été inaccessible à une population sans revenu. Tous les agents de l’État ont été licenciés abusivement, et ceux qui ne le sont pas sont sevrés de leurs salaires. Alors, les gens sans revenus, vont payer leurs factures d’électricité avec des poils de chien? Que l’usurpateur de «Bête-Salam» le dise!

Les Comoriens sont très en colère quand ils entendent le «saigneur» Azali Assoumani dire: «Ces centrales, nous les avons payées de nos poches, avec nos propres moyens. Alors, finis les fantaisies, les gestions hasardeuses, les trafics, les sabotages et la corruption». Les Comoriens voudraient savoir pourquoi le putschiste Azali Assoumani n’a pas précisé qu’il fait des galipettes avec l’argent du régime politique précédent et que «les fantaisies, les gestions hasardeuses, les trafics, les sabotages et la corruption» qu’il dénonce sont les mamelles de son propre régime politique. Bellou, Hamadi Idaroussi, Djaanfar Ahmed Saïd Hassani et lui-même ont obtenu illégalement des milliards de francs comoriens sur le marché des groupes électrogènes de pacotille et d’occasion qu’ils ont achetés dans des poubelles à l’étranger.

Et le voilà revenu à son dada: «L’émergence émergente du pays émergent»: «Ainsi, j’ai émis l’ambition légitime, que je souhaite partager avec toutes les Comoriennes et tous les Comoriens, de faire des Comores un pays émergent à l’horizon 2030. Ce n’est pas un mirage, ce n’est pas un rêve et encore moins un slogan. Je rentre de la République sœur de Maurice et je vous avoue, que là-bas, à chaque coin de rue, hormis les traces de l’urbanisme et de la modernité, on se croirait ici, chez nous. Nous avons le même cadre de vie, fait de plages de sable blanc, de merveilleux lagons de bleu turquoise et de magnifiques paysages panoramiques. Mais ces dons dont Dieu nous a dotés, nous devons les compléter par nos efforts notamment par la construction d’infrastructures modernes, aussi bien portuaires, aéroportuaires, routières, scolaires, hospitalières».

Quelle connerie que comparer l’incomparable, Maurice et les Comores! Les Mauriciens sont en grande partie des Asiatiques, et les Comoriens des Africains dirigés par des voleurs. Les Asiatiques travaillent, et les dirigeants africains volent, assoiffent, affament et tuent leurs peuples. Les Mauriciens sont des parfaits gestionnaires, les dirigeants comoriens des voleurs de cabris et de poules. L’île Maurice se développe, les Comores se «sous-développent». Les dirigeants mauriciens sont instruits, alors que le «ventriote» ventru, ventripotent et ventriloque Azali Assoumani est un analphabète qui refuse de vivre de la pâtisserie, sur laquelle il a été formé au Maroc, pendant que ses ministres les plus abonnés aux fanfaronnades sont les plus grands faussaires de l’Histoire de l’humanité. A-t-il vu des ministres faussaires à Maurice ou croit-il que les Mauriciens accepteraient que leur pays soit dirigé par un usurpateur voleur?

Quand le dictateur de Moroni dit aux Mohéliens: «Ne vous occupez pas des railleries et des sceptiques», nous lui disons qu’en matière de «railleries et de scepticisme», mais il sera très bien servi car ce sont les sentiments que suscite sa médiocrité. Toute honte bue, il se prend maintenant pour le génial Barack H. Obama, et ose scander: «Et comme disait l’autre et je le répète encore: YES WE CAN!». Entendre ça et mourir… Et s’il se taisait? Qu’il se taise!

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Dimanche 7 mai 2017.


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