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Le Président Ikililou Dhoinine engueule Hamada Madi Boléro

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Le Président Ikililou Dhoinine engueule Hamada Madi Boléro

L’encombrant et remuant fugitif international, de plus en plus isolé

Par ARM

  «Misérable est la fin de l’Homme», a-t-on l’habitude de dire à Mohéli. Qui aurait imaginé un seul instant que Hamada Madi Boléro allait devenir un fugitif international à la fin d’un régime politique dont il aura été l’un des principaux animateurs d’octobre 2012 à avril 2016? Oui, qui l’aurait imaginé? Pourtant, la triste vérité est là. Depuis sa fugue hors des Comores, il a tout fait pour entrer en contact avec le Président Ikililou Dhoinine. Ce fut tintin. Échec et mat. Mais, l’entretien téléphonique de l’année a fini par avoir lieu, et le Président Ikililou Dhoinine n’a pas mâché ses mots. Il a engueulé son ancien premier collaborateur comme du poisson pourri. Il lui a parlé de ses dégâts aux Comores le vendredi 15 avril 2016 et de ses contacts absolument inutiles à Paris en faveur d’Azali Assoumani et Ahmed Sambi, à un moment où va avoir lieu la reprise des élections à Anjouan, ce mercredi 11 mai 2016.

  Le Président de la République lui a même signifié que c’est l’un de ses «hommes de confiance» qui l’a informé sur les démarches désespérées que lui, l’ancien enfant chéri de Beït-Salam, le chef incontestable et incontesté des Mohéliens de Beït-Salam, entreprend inutilement à Paris en faveur d’Azali Assoumani et Ahmed Sambi. Saisi d’une panique qu’aucun être humain ne saurait décrire, le fugitif Hamada Madi Boléro se permit d’appeler au téléphone tel Ambassadeur en poste à Moroni pour tenter de connaître l’identité de cet homme de confiance du Président Ikililou Dhoinine parfaitement renseigné sur ses faits et gestes à Paris. L’Ambassadeur était scandalisé en constatant que le fugitif Hamada Madi Boléro le prend pour un petit indic de basse police. On n’appelle pas un Ambassadeur étranger pour lui poser des questions pareilles. Ça ne se fait pas. Un Ambassadeur ne s’occupe pas de petits détails de cuisine interne de l’État accréditaire.

  Naturellement, personne ne peut se réjouir de la disgrâce dans laquelle est tombé le fugitif Hamada Madi Boléro. Pour autant, notre homme n’a pas volé ce qui lui arrive. Il n’avait pas à mentir au Président Ikililou Dhoinine et au Colonel Youssoufa Idjihadi, chef d’État-major de l’Armée nationale de Développement (AND), comme il l’a fait le vendredi 15 avril 2016, en plongeant tout un pays et tout un peuple dans l’incertitude. On peut mentir à un écailleur de poissons de Volo-Volo ou à un vendeur de noix de coco au Port de Moroni, mais jamais à un chef d’État et à un chef d’État-major de l’Armée. Ça porte malheur. Toujours est-il que le mauvais cas dans lequel s’est mis Hamada Madi Boléro a fait dire, avec tristesse et colère, à ce diplomate étranger en poste à Moroni: «Quand je suis arrivé dans ce beau pays, on m’a dit que Hamada Madi Boléro était un homme très intelligent, l’un des hommes les plus intelligents et les plus brillants des Comores. Or, aujourd’hui, je ne vois pas en lui un homme intelligent, mais un malin. Et, contrairement à un homme intelligent, celui qui se fait et se croit malin se fait toujours coincer un jour». Ce jour est-il arrivé pour le fugitif Hamada Madi Boléro?

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mardi 10 mai 2016.


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One Comment

  • MARANDRAZI

    mai 11, 2016 at 9:43

    J’espère que là où se trouve ce bandit de Boléro, il se trouve bien.

    En effet, après tout le mal que ce barbare a fait contre notre patrie, il doit oublier à jamais son retour dans notre pays, sinon, grand malheur lui arrivera.

    Et il doit trouver de la place, dans son lieu d’exil, pour ses deux gourous, Azali et Sambi que le peuple comorien s’apprête à bannir définitivement, dès ce mercredi 11 mai, à minuit.

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