Le mutisme très gêné de Djaé Ahamada Chanfi sur Sambi
L’ex-subordonné face à l’injustice contre son ex-bienfaiteur
Par ARM
Un manant. Oui, un manant. Djaé Ahamada Chanfi, puisqu’il s’agit de lui, est un manant.
Une plaie, ce Djaé Ahamada Chanfi-là. De son passé encore récent de berger, il a gardé l’habitude de crier, criant aujourd’hui sur les êtres humains comme il criait hier sur les chèvres qu’il élevait afin d’affirmer une supériorité qu’il n’aura jamais. De son éternel manque de statut social, nonobstant des mariages onéreux célébrés «grâce» à l’argent de la mort de ses propres morts, il a gardé le surnom de «Mna Djaé», «Djaé le minus» ou «le Petit Djaé» ou «Djaé le Minable» ou «Djaé le Minuscule». De son passé de galeux et de pouilleux, il a gardé la détestable et désagréable habitude de se gratter discrètement les mains. Djaé Ahamada Chanfi n’est pas humain. Voilà un «être humain» qui se réjouit encore de la mort des siens parce que cette mort-là lui a apporté l’argent avec lequel il s’est payé son petit fantasme: la célébration de grands mariages, qui ne lui ont apporté aucun prestige social. Cette même mort des siens en juin 2009 avait poussé le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi à lancer son fameux: «Face au deuil dans lequel il est plongé pour avoir perdu épouse et enfants dans cet horrible accident d’avion, offrons-lui une maigre consolation par une nomination». C’est ainsi que le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, compatissant, l’avait nommé ministre, Directeur de publication du journal gouvernemental Al-Watwan.
Avant de quitter la région parisienne pour les Comores et susciter la pitié du Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, Djaé Ahamada Chanfi faisait des remplacements de professeurs dans des collèges difficiles en banlieue parisienne. Or, aux Comores, le bandit se répandit en mensonges: «À Paris, j’étais professeur des Universités» L’affreux voyou!
Au fond, le berger Djaé Ahamada Chanfi ne s’aime pas. Il se serait voulu autrement.
Le voilà nommé à la suite de ses pleurnicheries larmoyantes «ministre de la Justice, des Affaires islamiques et de la Fonction publique, chargé des Droits de l’Homme, de la Transparence et des Administrations publiques» (Au secours! Au secours! Au feu! Au feu! À l’aide! À l’aide!). Le berger Djaé Ahamada Chanfi n’a de compétences dans aucune de ces matières. Son niveau de français «manioc» fait rougir de honte les plus démotivés de ses anciens élèves des collèges difficiles des banlieues difficiles de la région parisienne.
Le voici répondant aux questions de la RTMC de Mbéni. Comme s’il avait bu toute une bassine d’eau de toilette, il se lança dans un bavardage d’une stupidité à faire honte à un monstre né de l’accouplement d’un singe avec une hyène dans la savane du Sénégal. Mais, quand on l’interrogea sur l’injustice imposée au Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, emmuré anticonstitutionnellement, illégalement et inhumainement loin de toute forme d’humanité depuis le 19 mai 2018, l’affreuse dondon refuse de parler: «Vous savez que n’importe quel ministre de la Justice refusera de commenter une affaire qui est en instruction. Et c’est le cas pour ce qui concerne cette affaire: vente de la citoyenneté économique».
Son mutisme sur l’inhumanité faite au Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi n’est dû ni au secret d’une instruction qui n’existe pas, ni à des remords face à l’homme qui l’a tiré du caniveau et du ruisseau. La réalité est beaucoup plus triviale: il ne dispose d’aucun dossier sur une quelconque culpabilité du Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi sur un détournement de l’argent de «la citoyenneté économique». Le berger Djaé Ahamada Chanfi est dans la posture de Ponce Pilate face à l’innocent Jésus Christ.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Vendredi 15 avril 2022.
