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Le clan de Mitsoudjé veut tuer un auditeur de l’APC

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Le clan de Mitsoudjé veut tuer un auditeur de l’APC

L’autorité des Ports des Comores (APC), un vrai gâchis

Par ARM

     La chose se dit sous le manteau. La chose se murmure. La chose se susurre. La chose se chuchote. Après Bête-Salam, les Douanes, l’appareil diplomatique, l’appareil judiciaire, le Commissariat au Plan ainsi que d’autres institutions publiques juteuses, devenues la chasse gardée des gars et gus de Mitsoudjé, l’Autorité des Ports des Comores (APC), elle aussi, a fait un formidable plongeon dans le vide, toujours du fait des gens de Mitsoudjé. Ne sont-ils pas partout aux Comores en terrain conquis, sur leur champ de patate et de manioc? Aujourd’hui, les derniers doutes viennent d’être levés: «L’émergence à l’horizon 2030» aura lieu, mais par l’anéantissement de toutes les institutions publiques, les sociétés d’État en premier lieu.

     Nous voici à l’APC. Des agents de celle-ci ont dénoncé une gestion opaque et calamiteuse, voire apocalyptique. Ils ont dénoncé la gestion bananière d’Ali Mohamed, Comptable de l’APC, et de la Toilabya Soilihi (Photo), la Directrice, la maîtresse attitrée et la plus titrée de Maoulana Charif, Vice-président de l’Assemblée de l’Union des Comores, et complice en matière de vol d’argent public du mort-vivant et «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger». Cette dénonciation a eu lieu à un moment où le personnel de l’APC cumule trois mois d’arriérés de salaire, alors que l’Autorité des Ports est moribonde.

La situation de l’APC étant désastreuse, le baby-sitter Saïd Ali Saïd Chayhane, le prétendu ministre des Finances, était obligé de commander un audit. Celui-ci est explosif. Des centaines de millions de francs sont détournés par la Toilabya Soilihi et le sieur Ali Mohamed: surfacturations, factures fantômes, retrait d’argent liquide des caisses sans la moindre justification légale et comptable. De guerre lasse, les comptables ont dénoncé cette barbarie.

Dès lors, le clan de Mitsoudjé et les prétendus hauts responsables du prétendu État veulent la peau de l’auditeur nommé par le ministère des Finances. C’est alors que surgit Maoulana Charif, qui fait tout pour protéger sa maîtresse, la gracieuse et délicieuse Talabya Soilihi, pendant que le vil Idaroussi Hamadi dit «Tonton-m’a-dit» veut la peau de l’auditeur: le comptable Ali Mohamed est de Mitsoudjé. Cela ne s’invente pas.

Cela s’appelle «l’émergence à l’horizon 2030 par le cul et le zizi».

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Jeudi 19 septembre 2019.


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