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Le chauffeur d’Assoumani Azali renverse un bébé

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Le chauffeur d’Assoumani Azali renverse un bébé

Mensonges et menaces envers un père livré à lui-même

Par ARM

      Il n’est pas humain, le «pouvoiriste» polygame Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger». Oui, il n’est pas humain. Et s’il est humain, il n’appartient pas à la même race humaine que les autres êtres humains. Voilà un homme qui a des enfants, dont un vaurien qui sème le désordre au sein de l’Armée nationale de Développement (AND), et une fille qui ne cherche qu’à diriger EXXIM Bank, le champ de patates et de manioc de Papa. Pour autant, au-delà de ses fonctions officielles usurpées et qu’il n’assume pas, il n’a pas su réagir en bon père de famille quand un chauffard de sa garde prétorienne a écrasé un enfant de 2 ans et a failli le tuer.

      Le dictateur de Mitsoudjé n’a même pas cherché à se rendre au chevet de cet enfant qui est passé à côté de la mort. Le dictateur de Mitsoudjé n’a même pas cherché à soulager la famille de cet enfant durement secouée par cet accident de voiture qui aurait pu mettre un terme à une existence terrestre de 2 ans seulement.

Cet horrible accident a eu lieu le mercredi 25 octobre 2017. Le chauffard qui était au volant du véhicule Land Cruiser V8 de l’AND affecté à Bête-Salam s’appelle Mhadji Hassani dit Chanazi (Photo, en veste noire). Il est originaire de Dzahani Latsidjé, le village du «Colonel» Youssoufa Idjihadi dit «Youssoufa Mfamanga», «Youssoufa Poisson séché», chef d’État-major de l’AND. C’est un surnom appliqué à un ancien vendeur de poisson séché au marché. Allons bon! Allons, allons! Pourquoi rappeler cette période difficile à un homme aujourd’hui «arrivé» et qui s’arroge le droit d’exiger de la Commission électorale nationale «indépendante» (CÉNI) le publication de résultats électoraux incomplets, truqués et illégaux?

      L’accident en question a eu lieu à Madjadjou, un quartier populaire de Moroni. Notre fils à tous et à toutes qui a été victime de cet ignoble accident s’appelle Amar Abdallah. Pour rappel, il a 2 ans. Le petit Amar a 2 ans. Il a à peine eu le temps de naître. Et, le «compatriote villageois» de l’ancien vendeur de poisson séché, Youssoufa Idjihadi, a failli abréger une existence terrestre qui commence à peine.

Sur les traces de son maître de Bête-Salam, Youssoufa Idjihadi, l’homme qui aime porter des amulettes, gris-gris, chapelets et autres sorcelleries «Made in Madagascar», n’a pas été vu à l’hôpital où le petit Amar Abdallah était entre la vie et la mort pendant des semaines avant de commencer à rouvrir les yeux. Oui, Youssoufa Idjihadi a traité par le mépris, le narcissisme, la morgue et l’indifférence une famille dans le doute et la douleur.

Pour calmer le jeu, les autorités avaient fait des promesses pour les soins et traitement du petit Amar Abdallah. La famille du petit n’a rien vu venir. Rien! Rien du tout! C’est comme si l’accident du mercredi 25 octobre 2017 n’avait jamais eu lieu. C’est comme si Amar Abdallah n’était pas entre la vie et la mort. Il a donc fallu que la famille du petit Amar Abdallah prenne en charge tous les frais d’hospitalisation, dans un pays en crise. Parlons vrai et rappelons que le véhicule militaire de type Land Cruiser V8 qui est à l’origine de ce drame fait toujours partie de l’escorte du dictateur ubuesque de Mitsoudjé et que Mhadji Hassani dit Chanazi est membre d’une unité de l’Armée chargée de la protection du «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri et des siens.

      Se sentant complètement abandonnée par les pouvoirs publics, la famille d’Amar Abdallah a saisi le Tribunal de Moroni. Début janvier 2018, une première audience a eu lieu, et à la grande consternation de la famille de la victime, non seulement Mhadji Hassani dit Chanazi ne s’est pas présenté au Tribunal de Moroni, mais en plus, le Procureur profère des menaces envers la famille de la victime. La prochaine audience aura lieu le jeudi 8 février 2018. Il va sans dire que la présence au Tribunal de Mhadji Hassani dit Chanazi ce jour-là n’est pas garantie. Comme Nourdine Abodo s’occupe de toutes les saletés de la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé, il lui suffit de remuer son orteil pour que le Tribunal de Moroni se mette à tanguer.

La «Ripoux-blique» de Mitsoudjé n’a rien fait pour aider le petit Amar Abdallah et sa famille, mais Dieu a été auprès de Ses créatures. Le petit Amar Abdallah a retrouvé des couleurs, et le vent de l’espoir a commencé à souffler dans la bonne direction. Ce monde appartient à Dieu, et personne n’a été égaré après avoir placé tous ses espoirs en Dieu. Au cours de cette période particulièrement difficile et éprouvante, face à l’indifférence criminelle du «saigneur» Assoumani Azali Boinaheri, Dieu a apporté tout Son soutien et Son amour à Amar Abdallah et à sa famille.

Que Dieu protège Amar Abdallah et l’aide à se rétablir dans les meilleurs délais. Que Dieu assiste la famille d’Amar Abdallah et l’aide à garder sa foi et sa patience.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Jeudi 18 janvier 2017.


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