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La dictature de Mitsoudjé couve jalousement «sa» poule aux lingots d’or

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La dictature de Mitsoudjé couve jalousement «sa» poule aux lingots d’or

Elle a décidé de ne jamais restituer à Madagascar ses 49 kg de lingots d’or

Par ARM

       Bien que publié en 1993, il y a donc 31 ans, ce livre arbore fièrement et joyeusement un titre qui convient parfaitement à la situation pourrie de la poule aux lingots d’or à Mitsoudjé: Philippe Madelin: L’or des dictatures,Fayard, Collection «Enquêtes», Paris, 1993 (470 p.).

       Dès sa parution, j’avais commandé cette petite merveille sur la mauvaise gouvernance et la mauvaise foi criminelle des mauvais dirigeants. Je la relis très régulièrement. Ça en vaut la peine.

       Aujourd’hui, on replonge dans l’or des dictatures, et pour cause. En décembre 2021, quelque 49 kg de lingots d’or sont saisis «accidentellement» à l’Aéroport de Hahaya, aux Comores. Cet or est en provenance de Madagascar et fait l’objet d’un trafic vers Dubaï, aux Émirats Arabes Unis. Depuis, la dictature de Mitsoudjé refuse obstinément de restituer cet or à Madagascar, son propriétaire légitime. Dès lors, Madagascar voit rouge et plonge très régulièrement dans une grande fâcherie et bouderie contre les Comores. Il faut comprendre la colère de la Grande Île: 49 kg de lingots d’or, cela représente une fortune. Madagascar n’arrête de réclamer sa propriété et de manifester sa mauvaise humeur contre la dictature de Mitsoudjé.

       En réalité, Madagascar doit faire le deuil de ses 49 kg de lingots d’or. La Grande Île n’a pas beaucoup de chance de récupérer cet or, son or. Ceci est d’autant plus vrai que le trafic de cet or n’est pas le fait de quelques chapardeurs et autres maraudeurs traînant au marché de Volo-Volo pour voler quelques tomates et de l’ail, mais celui de la tête même de la dictature de Mitsoudjé, représentée dans cette honte immonde supplémentaire par:

       1.- Son âme damnée, Nourdine Abodo, de sinistre mémoire «judiciaire», surnommé Satan par les magistrats, l’Intrigant par les avocats, l’Infâme par le peuple, le Serpent à lunettes à Bête-Salamalecs du temps des Mohéliens de Bête-Salam, Commissaire du Gouvernement au sein de la Cour de Sûreté de l’État (inexistante sur l’organigramme officiel, une Cour d’exception créée contre les démocrates récalcitrants), «Conseiller juridique» à Bête-Salam pour dévoyer le Droit, et Procureur général de la Cour suprême de Papa, de connivence et de révérence.

       2.- Monsieur Fils Fardy Abodo, douanier véreux et ripoux, rejeton voleur de Nourdine Abodo, les chats ne donnant pas naissance aux chiens, et inversement. Qu’on se le dise!

       3.- Fakridine Mahmoud Mradabi, à l’époque ministre de l’Intérieur, de l’Information, de la Décentralisation et de l’Administration territoriale, Chargé des Relations avec les Institutions (Ouf! Ouf! Au secours! Au secours! Au secours! Au feu! Au feu!). Voilà un trabendiste qui a obtenu 350 millions de francs comoriens (710.000 euros) dans ce trabendo international. Bravo à celui également impliqué dans le trabendo de passeports comoriens et à d’autres joyeusetés lucratives et infâmes au Moyen-Orient.

       4.- Le «Général» de pacotille et à la sauce tomate Youssoufa Idjihadi dit «Youssoufa Mfamanga», «Youssoufa Poisson Séché», l’ancien vendeur de poisson séché très salé de Madagascar, île où il a des immeubles partis à l’assaut du ciel, chef d’État-major de l’Armée nationale de Développement («développement» de quoi, s’il-vous-plaît?) des Comores. Il est impliqué dans toutes les saletés entre les Comores et Madagascar («Bonjour, Madame, ma chérie bien-aimée»). Dans ce trabendo, l’ancien vendeur de poisson séché très salé de Madagascar a remporté 150 millions de francs comoriens (304.000 euros). Les Comoriens le félicitent pour sa capacité à se faire de l’argent sale. Il s’enrichit également dans le trafic d’armes et de drogue à partir du camp militaire de Kandani.

       5.- Naturellement, pour éviter un procès en sorcellerie diffamatoire, nous n’allons jamais dire que la dictatrice Ambari Darouèche, épouse de son époux, le dictateur Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger», est la cheffe de cette petite plaisanterie de 49 kg de lingots d’or. Nous ne le dirons jamais, et «honni soit qui mal y pense».

       Cette bande de joyeux drilles se moque comme d’une guigne de l’interdiction faite à un navire venant de Moroni d’accoster au port maritime de Majunga, à Madagascar. Bons Princes, les dirigeants de Madagascar, invoquent pour la énième fois des risques de contamination de choléra (mais, de quel choléra?) que représentent les passagers en provenance des Comores, mais il s’agit d’une fumisterie. C’est, en réalité, une réclamation de la poule aux 49 kg de lingots d’or. Or, à partir du moment où la dictatrice Ambari Darouèche trône sur les plumes de la fameuse poule dorée, ça ne sert à rien pour les autorités de Madagascar de réclamer les 49 kg de lingots d’or. La dictature de Mitsoudjé a déjà classé l’affaire sans suite…

       Maintenant que Madame Fille Ilham Azali, surnommée Bébé Dictatrice, fille de sa mère, la dictatrice Ambari Darouèche, et de son père, le dictateur Assoumani Azali Boinaheri, dirige l’Aviation civile aux Comores, les dérapages en matière de trabendo vont être évités, et nous félicitons la dictature de Mitsoudjé pour son sens de la famille et de la prévoyance dans les trafics.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mercredi 30 octobre 2024.


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