«Jean-Marc» veut créer Fly Comores pour son Azali
Pour un truc inexistant, les agréments sont déjà signés
Par ARM
Horreur! Horreur! Au feu! Au feu! Au secours! Au secours! À l’aide! À l’aide!
On comprend mieux la chose quand on sait que, dans l’affaire, il y a un cocu international, qui vient de subir un traumatisant cocufiage à l’international. Une horrible chose…
De toute manière, après avoir échoué partout et en tout, après avoir pourri tout ce qu’il a touché, le Sultan mercenaire Jean-Marc Heintz, qui s’enorgueillit d’avoir célébré avec faste son grand mariage et qui crie sur les toits être un «Franco-comorien» (comme, en son temps, son ami Robert «Bob» Denard), est chargé par la dictature de Mitsoudjé de créer Fly Comores, une nouvelle compagnie aérienne, cette fois pour le dictateur Assoumani Azali Boinaheri et son fils Nour El Fatah. À l’heure qu’il est, les chefs des ivrognes au voroga (liqueur prélevée sur les cocotiers, que les ivrognes laissent pourrir, y ajoutant de l’alcool à brûler) de Mohéli ont tout réglé sur le plan juridique et administratif. Le vendangeur Bianrifi Tarmindhi a même signé les agréments pour une compagnie aérienne qui n’a aucune existence effective et légale. Il est secondé en cela par le filou, voleur, escroc et magouilleur sans foi, ni Loi qu’est Chabouhane Baguiri, actuel «Vice-président» non élu Député d’une Assemblée de l’Union dont tous les membres sont nommés par le dictateur de Mitsoudjé. Leur homme lige sur place à Mohéli est Boro. Cherchez la faute…
L’affaire fait rire parce que Monsieur Fils Nour El Fatah veut être actionnaire majoritaire de l’affaire sans y investir un clou rouillé, louvoyant et parlant de manière évasive d’invisibles et introuvables «investisseurs étrangers». Où sont-ils? Qui sont-ils?
Ha!
Pour sa part, après avoir dilapidé l’argent volé dans l’achat par surfacturation hystérique de groupes électrogènes pourris et peints en jaune pour paraître neufs, en 2017, avec la complicité du dictateur Assoumani Azali Boinaheri et de son chouchou Djaffar Ahmed Saïd Hassani, le Sultan mercenaire Jean-Marc Heintz est tombé en faillite comateux, l’affreux. Son pote qu’est le dictateur Assoumani Azali Boinaheri lui a arrangé la location de sa maison de Mvouni par l’Ambassade d’Arabie Saoudite de Papa à Moroni, à 5.000 euros par mois. Soit. Mais, de là à financer une nouvelle compagnie aérienne, dont le capital social n’est même pas constitué et dont les garanties financières ne sont pas faites, il y a un grand fossé. D’ailleurs, «Jean-Marc» arpentait récemment les ruelles de Mayotte à la recherche de gogos pour financer son espèce de truc aérien.
Les initiés qui sont au courant de la chose sont définitivement dégoûtés: le clan mafieux de la dictature de Mitsoudjé a tout fait pour faire couler AB Aviation, alors que le marché aérien des Comores est porteur et peut permettre la coexistence et la compétition entre plusieurs compagnies aériennes. Jean-Marc Heintz, en bon renégat, avait autorisé AB Aviation, une compagnie aérienne bananière, à faire voler des avions pourris pour qu’ils se crachent afin que la Compagnie aérienne bananière AB Aviation elle-même se crashe. Quelle horreur…
Vicieux.
«Bon Prince», Jean Marc Heintz s’est même payé le luxe de promettre un statut d’actionnaire à son acolyte Nassur Ben Ali, le Directeur de l’Agence nationale de l’Aviation civile, qu’il a fait nommer et qui est également très impliqué dans le naufrage de la compagnie aérienne bananière AB Aviation. C’est son complice. En tout état, quand la dictature sera tombée, le jour où je vais rentrer chez moi à Mohéli, personne ne me fera monter dans un des avions non encore achetés par ces fous maudits. Qu’on se le dise!
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Mercredi 28 décembre 2022.
