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Ikililou Dhoinine fait des pleurnicheries larmoyantes

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Ikililou Dhoinine fait des pleurnicheries larmoyantes

Il verse des larmes de crocodile sur ses crimes contre l’État

Par ARM

     À un moment où les Comores sont vraiment engluées dans une dictature de village qu’il a lui-même installée au pouvoir par l’inconstitutionnalité, l’illégalité et la fraude électorale, Ikililou Dhoinine se met à verser des larmes de crocodile et à faire des pleurnicheries larmoyantes devant les très rares personnes qui lui adressent encore la parole. En réalité, il n’a aucun regret sur son passé présidentiel criminel et désastreux, mais fait sembler de se poser des questions de conscience et de faire de l’introspection quand il constate que personne ne lui adresse la parole à Djoiezi et ailleurs à Mohéli. Les Comoriens qui viennent des autres îles et qui visitent Mohéli sont consternés quand ils constatent l’indifférence humiliante et méprisante dans laquelle les Mohéliens l’ont jeté, disant une seule chose: «Au moins les Mohéliens, eux, savent punir par le bannissement leurs traîtres et leurs criminels». À Mohéli, quand on le voit venir, les honnêtes citoyens chuchotent: «Voilà le maudit satanique».

De fait, l’autre jour, Ikililou Dhoinine, ancien Président de la République et deuxième Vice-Roi des Mohéliens de Bête-Salam, était assis devant ces cadres de Djoiezi et s’était mis à radoter: «Je regrette d’avoir fait confiance à Azali Assoumani. Je regrette d’avoir installé Azali Assoumani au pouvoir. Il casse tout. Il met le pays à mal. Il a détruit la concorde nationale qui régnait dans ce pays. Il a détruit la stabilité retrouvée après des années de soubresauts politiques qui avaient menacé jusqu’à l’existence de notre État.

     Tous les projets qu’il lance ou inaugure aujourd’hui sont le résultat de notre travail à la tête de l’État comorien. Je vais vous citer un exemple concret: j’avais obtenu de la République populaire de Chine la construction du port de Mohéli. Aujourd’hui, Azali Assoumani veut construire ce port, mais à la Grande-Comore et veut réaliser des travaux à minima dans celui d’Anjouan. Il se trompe lourdement. Ce port ne sera possible à construire qu’à Mohéli. Les expertises chinoises et les études de faisabilité ont duré un long moment. Aujourd’hui, il dit qu’il veut réaliser chez lui en Grande-Comore un projet conçu pour Mohéli. C’est une folie qui ne sera jamais possible à réaliser.

     Tout ceci me laisse des regrets. Si demain, le tour de la présidence tournante échoit à Mohéli et si je suis élu chef d’État, je commencerais par écouter les Mohéliens et prendre en considération leurs doléances sur la dotation de l’île d’un aéroport, d’un port en eaux profondes et d’un grand dépôt de stockage de produits pétroliers. C’est sûr qu’aujourd’hui, je serais capable d’écouter les Mohéliens».

Ah bon! Mesdames et Messieurs, que personne ne se laisse attendrir par ces larmes de fourmi changeant de sexe dans le Mato Grosso. Le discours d’Ikililou Dhoinine est un long tissu de tartufferies. Ceci est d’autant plus vrai qu’en février 2018, le valeureux et glorieux Mouvement du 17-Février lui avait demandé de signer la pétition réclamant la protection des acquis de l’Accord-cadre de Réconciliation nationale signé à Fomboni le 17 février 2001. Eh bien, Monsieur le Grandissime Docteur Ikililou Dhoinine a catégoriquement refusé. La place de son impossible signature est encore vide sur la pétition. Qui plus est, personne à Mohéli ou ailleurs aux Comores ne l’a vu prendre part à un événement dont le but est la dénonciation de la dictature du mort-vivant et «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger».

Pis, à un moment où les Mohéliens aimant leur île et leur pays se mobilisent pour la belle et patriotique candidature du Docteur Abdou Djabir, le sieur Ikililou Dhoinine s’est érigé en ennemi des intérêts de Mohéli et des Comores en soutenant la candidature divisionniste de «Moi Goli», dont il a payé même la caution, et en encourageant celle d’Alladine Daroumi, uniquement pour maintenir Mohéli dans la médiocrité, par le retour au Gouvernorat de l’île soit du nullissime Mohamed Saïd Fazul dit Babadi, de sinistre mémoire, soit du plus que médiocre Mohamed Ali Saïd. Ikililou Dhoinine a jeté le dévolu sur son «Moi Goli» parce qu’il veut un Gouverneur à sa botte qui va protéger ses plantations d’ylang-ylang à Ndréméani et ses épiceries de boîtes de conserves à Djoiezi.

Cela étant, tout dans les tardives pleurnicheries larmoyantes et larmes de crocodile d’Ikililou Dhoinine est faux. Ikililou Dhoinine est un faux. Ikililou Dhoinine est un traître, un traître professionnel. Il n’aime pas Mohéli. Il n’aime pas les Comores. Mais, un jour, la société mohélienne l’aura au virage.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mardi 29 janvier 2019.


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