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Idi Boina est interdit par l’État d’enterrer son frère

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Idi Boina est interdit par l’État d’enterrer son frère

Or, il n’a commis aucune infraction reconnue par un juge

Par ARM

     Idi Boina était un cadre de la Confrérie des Renégats et des Criminels (CRC), au pouvoir à la suite de l’ignominieuse fraude électorale des Mohéliens de Bête-Salam en 2016. Après avoir constaté les dérives criminelles de cette association de malfaiteurs, il a quitté celle-ci et a rejoint l’opposition. Pour le punir, la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé l’a illégalement et ignominieusement jeté en prison, faisant tout pour l’impliquer de force et par le mensonge dans l’affaire du gendarme amputé de la main lors du crime référendaire du 30 juillet 2018. Or, aucun juge n’a pu l’accuser de l’amputation de la main du gendarme. Il croupit dans une cellule nauséabonde de la macabre prison de Moroni, devenue un camp de concentration de type nazi doublé du goulag sibérien du temps de Joseph Staline. Idi Boina est gravement malade et risque de mourir d’hypertension artérielle (22 au lieu de 12/8), mais le pouvoir illégitime en place lui interdit tout traitement médical.

Comme un malheur arrive rarement seul, le frère d’Idi Boina vient de mourir en France et va être enterré aux Comores. Face au deuil qui frappe sa famille du fait de ce décès touchant un homme arraché à la vie dans sa tendre jeunesse, Idi Boina a demandé au Procureur l’autorisation de participer à l’enterrement de son frère. Le Procureur a refusé cette demande. Cette mesure est entièrement et foncièrement contre l’Islam et contre toutes les lois humaines. Il s’agit d’une horrible inhumanité.

Sortons des Comores et rappelons que, lors de la guerre civile qui avait ravagé le Congo-Brazzaville en 1997, le médiateur Bernard Kolelas avait fini par choisir le camp de Pascal Lissouba contre Denis Sassou Nguesso. Pascal Lissouba le nommera même Premier ministre par la suite, avant d’être vaincu par le Général Denis Sassou Nguesso. Bernard Kolelas partit en exil, comme Pascal Lissouba. Mais, quand sa femme décéda en France le 29 septembre 2005, le Président Denis Sassou Nguesso lui permit de rentrer dans son pays et d’organiser l’enterrement de sa femme. Or, en 2000, Bernard Kolelas avait été condamné par contumace pour «crime de guerre, viol, détention arbitraire et séquestration dans des geôles privées» durant la guerre civile de 1997, mais avait bénéficié d’une mesure d’amnistie. Son retour dans son pays lui avait permis de se réconcilier avec son ancien ennemi.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Jeudi 21 mars 2019.


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