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Soilih Mohamed Soilih officialise le Mouvement MDAI

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Soilih Mohamed Soilih officialise le Mouvement MDAI

Le Mouvement démocratique alternatif islamique est ainsi né

Par ARM

     Les personnalités qui soutenaient la candidature interdite anticonstitutionnellement et illicitement de Soilih Mohamed Soilih à l’élection présidentielle truquée de 2019 s’étaient réunies le mercredi 20 mars 2019 à Mbéni pour officialiser le Mouvement démocratique alternatif islamique (MDAI). Le lancement de cette formation partisane de rupture par rapport à un système politique vermoulu fait suite au sacrifice personnel consenti par Soilih Mohamed Soilih pour dénoncer ce système politique corrompu, autiste et indifférent face aux malheurs du peuple comorien, malheurs causés par le même système. À l’occasion de l’officialisation de ce parti politique, Soilih Mohamed Soilih, toujours en France pour les besoins de la grande cause patriotique, s’est adressé aux militants par vidéoconférence. Voici ce qu’il dit en résumé.

Le MDAI est lancé à un moment où les Comores sont plongées dans une crise majeure. Ce parti regroupe de nombreux Comoriens pour lutter contre l’obscurité, les mésententes et les haines répandues actuellement aux Comores. Le Coran, Livre Sacré des Musulmans, trace la voie aux Musulmans en toute chose. Les Comores seront sauvées en cette période difficile, et la victoire du peuple comorien est proche. Les Comoriens sont des vrais croyants, et les militants pour la renaissance des Comores feront revivre le pays par l’engagement patriotique de chacun.

Le dimanche 24 mars 2019, des élections auront lieu aux Comores dans la douleur et la souffrance. La prière des Comoriens doit porter sur le caractère pacifique de ces scrutins afin d’éviter des malheurs et des deuils. Les Comoriens, en vrais croyants, doivent se mobiliser, et éviter la peur face à la dictature. Le MDAI est prêt à affronter les ennemis pour faire régner la paix et la justice aux Comores. Cela suppose deux tours aux élections. Cela suppose des élections libres et démocratiques, loin de la peur et de la fraude. La communauté internationale en est consciente. L’Union européenne a mis 300.000 euros à la disposition de la société civile pour surveiller ces élections, comme cela avait été le cas en 2016 aux Comores, et comme cela se fait dans les pays voisins. Récemment, Madagascar, pays voisin, a accepté une telle aide, et le Président sortant a été battu dès le premier, et a accepté sa défaite.

L’Union africaine, la Communauté de Développement de l’Afrique australe (SADC), la Commission de l’océan Indien (COI) et l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) vont s’y impliquer également. Le monde a l’œil fixé sur les Comores, se demandant si les Comoriens vont défendre les intérêts de leur pays. Lui-même a sacrifié sa carrière d’Ambassadeur des Comores à l’ONU et aux États-Unis pour ce combat. Des journalistes et des acteurs politiques sont emprisonnés pour leurs idées et engagements civiques, comme cela se faisait lors de la lutte pour l’indépendance des anciennes colonies.

Les militants doivent se mobiliser pour assurer la crédibilité des scrutins et lutter contre un régime politique despotique et malfaisant qui veut entraîner les Comores dans le chaos.

Les Comoriens sont des Musulmans. Le Prophète Mohammed a lutté contre ceux qui voulaient empêcher la propagation de l’Islam, n’hésitant pas à quitter La Mecque pour Médine afin de mieux combattre les polythéistes. Le théologien Saïd Mohamed Al-Manrouf avait quitté les Comores pour Zanzibar afin de mieux défendre ses idées. Le voisin Nelson Mandela avait accepté de se faire emprisonner pendant 27 ans pour lutter contre le racisme, devenant une icône mondiale. Gandhi a lutté d’Afrique du Sud pour l’indépendance de l’Inde, son pays.

Il a été rappelé aux théologiens comoriens de ne plus brader la parole sacrée du Coran pour les intérêts d’une dictature. Le dictateur comorien est surnommé Al-Imam Azali, par imitation du nom de l’Imam Al-Ghazali, mort il y a plus de 1.000 ans. Or, Al-Imam Al-Ghazali a laissé derrière lui les titres et les honneurs pour se consacrer à l’Islam dans son village de Tûs, en Iran d’aujourd’hui. Ses livres sur l’Islam sont encore des références mondiales. Il est donc blasphématoire de comparer un tel érudit à un dictateur qui est prêt à tout pour le pouvoir et l’argent.

Des pays qui avaient les mêmes problèmes que les Comores ont combattu le sous-développement par leur patriotisme et la rigueur. Les candidats à l’élection présidentielle doivent lutter contre la fraude électorale. Les Comoriens doivent sauver leur pays.

     Bien évidemment, cette belle déclaration civique et patriotique interpelle les consciences et doit pousser chacun à se demander s’il va rester inactif pendant que son pays est entre les mains de son pire ennemi.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Jeudi 21 mars 2019.


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