Ibrahim Ali Mzimba fulmine contre Azali Assoumani
Très déçu par le «pouvoiriste», il le fuit comme la peste
Par ARM
La chose fait ricaner le Tout-Moroni. Les faits sont les suivants. En patriote sincère, Maître Ibrahim Ali Mzimba (Photo) avait cru bien faire en accordant le bénéfice du doute au «ventriote» Azali Assoumani. Une longue et intelligente pratique du métier d’avocat lui impose ce genre de pragmatisme, qui peut se transformer en «réalisme prospectif», une expression chère au Professeur et homme d’État marocain Habib El Malki. Maître Ibrahim Ali Mzimba pouvait beaucoup faire en matière d’investissements étrangers, parce qu’il s’y connaît. C’est son dada, et seuls les aigris, les grincheux et les haineux peuvent lui contester ce don. Et, des aigris, des grincheux et des haineux, il y en aura toujours. C’est la vie. Et, elle n’est pas toujours faite de joie, la vie. C’est ainsi que l’enfant chéri de Dembeni a accordé une petite chance au despote narcissique et arrogant de Beït-Salam. Mais, très rapidement, il a été fort déçu et meurtri quand il a vu que le «ventriote» Azali Asoumani n’a pas la capacité intellectuelle et professionnelle de mettre une croix sur son amateurisme, ses enfantillages, son incompétence, ses incohérences et sa tendance profonde à la corruption.
Que faire alors? Il a décidé de lui tourner le dos. Du coup, en homme qui sait vivre, dans les dîners en ville, il ne rate pas une occasion pour fulminer contre le corrompu incompétent, qu’il traite de tous les noms. Il ne veut plus le voir. Il ne veut plus qu’on prononce son nom en sa présence. Et quand on le fait, il crache par terre. Moralité: le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani fait fuir les gens sérieux, pour ne faire graviter autour de lui que les coupe-jarrets à la mine patibulaire et les spécialistes de la reptation politique. Cela en dit long sur le climat délétère qui règne aux Comores, où personne ne se fait des illusions sur la catastrophe dans laquelle le dictateur actuel entraîne tout un pays et son peuple.
Pourtant, Maître Ibrahim Ali Mzimba n’est pas seul. En effet, d’autres avaient également préféré avoir la foi du charbonnier et se convaincre naïvement que du pire pouvait naître le meilleur. Pour preuve, Fouad Mohadji, Vice-président de l’Union des Comores de 2011 à 2016, ami personnel d’Ahmed Sambi, avait dit que le «ventriote» Azali Assoumani pouvait changer et devenir un vrai homme d’État et qu’il allait respecter les promesses faites à son allié «circonstanciel de temps» qu’est le même Ahmed Sambi, propriétaire du Parti Bidoche. Or, en homme lucide et formé en Realpolitik dans sa version soviétique, Fouad Mohadji a décidé de ne plus se bercer d’illusions, surtout quand il voit que les projets qu’il avait initiés lui-même, en partenariat avec l’Agence française de Développement (AFD), sont en train de subir la destruction systématique orchestrée par le soudard de Beït-Salam. Comme il a toujours dit qu’il ne se laisserait jamais se faire tuer par des colères non exprimées et qui doivent être dévoilées en public, il est monté au créneau et a commencé à déclarer qu’une certaine forme de folie furieuse conduit le «ventriote» Azali Assoumani à casser un à un les projets initiés par le régime politique d’Ikililou Dhoinine. Ce qui, pour lui, relève du pur enfantillage de gommeux capricieux.
En d’autres termes, la médiocrité dans laquelle s’enferme le plus grand voyageur du monde est devenue un repoussoir pour les bons pères et les bonnes mères de famille. Bon courage.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Vendredi 9 décembre 2016.