Ahmed Sambi, après tout le mal que tu as causé, oublie notre pays
(Article extrait des archives du site www.lemohelien.com)
Par ARM
«En parler, c’est en manquer», avait écrit un grand diplomate français du début du XXème siècle, en marge d’un document que lui adressait l’un de ses collaborateurs qui se vantait d’avoir des qualités. Ce diplomate vantard n’est pas sans rappeler la frénésie avec laquelle les crypto-sambistes font tout pour faire admettre aux Comoriens que le chef d’État qui les a ruinés pour des siècles est un homme d’État, alors que dans un pays normal, c’est un criminel de Droit commun constituant une association de malfaiteurs malfaisants. Dans une interview qu’il nous accorda samedi 14 décembre 2013, Maître Saïd Larifou, Président du Parti RIDJA a tout dit du personnage en 3 phrases: «Dès lors, il doit faire en sorte de s’expliquer sur les sources de son enrichissement à la fois rapide et colossal. Quand il est devenu Président de la République en 2006, il avait à peine de quoi manger. Maintenant, il est devenu milliardaire. La décence voudrait qu’il s’explique sur l’origine de son enrichissement». Voilà. Bien dit.
Mais, sur la scène politique comorienne, Ahmed Sambi est un cas sui generis, méprisé en premier lieu non pas par ses adversaires politiques, mais même par ses propres alliés, dont l’un m’a dit textuellement: «Dans le monde d’aujourd’hui, qui a besoin d’Ahmed Sambi?». Le même allié a fait fort car il ajouta qu’il ne s’est allié à Ahmed Sambi que pour avoir de l’argent et rembourser ses dettes. Tout cela est authentique. Pourtant, malgré le cri du cœur des Comoriens, les crypto-sambistes n’ont rien appris sur les malheurs que leur chef a causés à notre peuple. Ils sont encore sous le choc des révélations sur le déplacement honteux de leur «icône “nationale”» en Afrique du Sud, accédant au Stade de Soweto avec un badge de ministre d’Ikililou Dhoinine. Comme ce scandale de plus révulse les Comoriens au plus haut point, les crypto-sambistes se sont sentis obligés de me consacrer tout un article, notamment pour écrire les bêtises suivantes dans l’un de leurs organes de propagande: «Un article posté ce jour, le 11 décembre 2013, intitulé “Sambi fout le bordel à Soweto: dégage”, signé des initiales ARM dans lemohelien en dit long sur le désarroi qui s’abat sur certaines personnes hostiles au retour du président Sambi à Bat-Salam en 2016. Encore une fois, on cherche vainement à se servir de cette affaire pour jeter l’anathème sur notre icône nationale. Notre ami ARM, qui n’est pas à son premier coup d’essai, n’a pas de mots durs pour diaboliser cette dernière, ne voyant même pas que la majorité des comoriens est fière de voir le sage et respectable A.A.M.Sambi représenter dignement notre pays, ne nourrissant aucun complexe comme ARM, considérant avant tout l’intérêt de notre nation avant tout autre chose».
Où ces menteurs ont-ils vu qu’Ahmed Sambi est «notre icône nationale»? Où? Depuis quand l’Ahmed Sambi-là est «le sage et respectable»? Et qui lui a demandé de «représenter» les Comores en Afrique du Sud, alors qu’il n’est plus Président de la République et que le chef d’État actuel y était? Depuis quand ce chef de clan fait passer «avant tout l’intérêt de notre nation avant tout autre chose», lui qui a ruiné les Comores et les Comoriens, mis notre sécurité en danger par la vente de nos passeports à des assassins, à des trafiquants de drogue et à des terroristes? C’est ça, ce que les crypto-sambistes appellent «notre icône nationale»?
En véritables bandits galeux qu’ils sont, les crypto-sambistes poussent l’indécence jusqu’à oser comparer leur chef voleur de poules au Président Nelson Mandela. Les maudits bandits! Voici ce qu’ils écrivent à ce sujet: «L’ex-président Sambi s’est dignement comporté en homme de bonne éducation et de droiture! En un homme résolu à aller là où l’intérêt des Comores l’appelle! Selon des sources bien renseignées, contrairement aux allégations d’ARM, et cela ne m’étonne pas de ce docteur qui confond subjectivité avec la réalité, l’ex-président Sambi avait demandé à se rendre en Afrique du sud pour participer au dernier hommage à l’icône de l’Afrique. Et je pense que l’ex-président Sambi avait toutes les raisons de le faire. Autant on peut se demander comment un gouvernement de gens sans idéal ni panache peut-il s’aviser d’aller rendre un dernier hommage à un homme dont le parcours ne leur ressemble guère, autant on s’attendait à ce que l’ex-président le fasse, témoignant bien du sens aigu des rendez-vous. Sans trop forcer la comparaison, on peut concéder l’idée que ce dernier a quelques ressemblances avec l’homme Mandela: le courage, l’abnégation, l’amour de son peuple de son pays et le désir de paix…».
Pauvre Nelson Mandela, aujourd’hui comparé à l’assassin du Lieutenant-colonel Ayouba Combo, à un détourneur de fonds publics, à l’homme qui a vendu la nationalité de son pays à des assassins, trafiquants de drogue et d’armes et à des terroristes, qui s’est payé des maisons à Majunga (Madagascar), deux villas à Dubaï, un appartement à Paris, deux cimenteries en Tanzanie, qui fait le jeu de la République islamique d’Iran dans une zone stratégique très sensible, un homme qui a divisé son pays et son peuple pour rester indument au pouvoir et satisfaire son ego démesuré, qui a vendu même la représentation des Comores à l’UNESCO à des Syro-libanais, trafiqué des pavillons de complaisance, répandu le radicalisme au pays…
Le reste du torchon est de la même tonalité, m’accusant des desseins les plus sombres à l’égard d’un homme qui est un danger pour les Comores. Ahmed Sambi ne pouvait rater le déplacement à Soweto car le vantard qu’il est ne l’aurait pas du tout supporté. Je demande un service aux internautes. Chères internautes, chers internautes, jetez un coup d’œil à la photo montrant Ahmed Sambi face à Barack Obama. Il jubile. Il jubile car il vient de réaliser un rêve d’enfant se trouvant devant son idole. Il jubile parce qu’il sait que les Comoriens le verront en train de parler à des chefs d’État étrangers, la preuve de son existence en politique. Mais, il est une chose qu’on doit comprendre. Dans une tribune officielle, tout le monde se parle car la personne qui y accède y a été accréditée. Si Ikililou Dhoinine et Hamada Madi Boléro n’avaient pas eu pitié de ce pauvre Ahmed Sambi et ne lui avaient pas accordé un badge de ministre, il serait resté se morfondre et moisir dans sa chambre d’hôtel.
Les crypto-sambistes disent que leur chef avait demandé à être reçu en Afrique du Sud avant même que la délégation présidentielle n’en fasse la demande. Comment peuvent-ils le savoir, sauf si c’est leur espionne Nakchamy Naïlane qui le leur a dit? Et puis, ce n’est pas parce que leur chef Ahmed Sambi a demandé à être reçu à Soweto que cela signifierait qu’il a fait ce qu’il fallait faire. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il avait été signifié à la mission diplomatique des Comores à Pretoria que les salades comoriennes devaient être réglées à Moroni. Traduit du langage diplomatique, l’Afrique du Sud n’accueillera qu’une délégation comorienne, alors qu’Ahmed Sambi répugnait à demander à Ikililou Dhoinine de l’intégrer dans sa propre délégation. En d’autres termes, il était demandé au divisionniste de Missiri de ne pas aller foutre le bordel et le souk à Soweto, mais il le fit quand même.
À ce niveau, une question se pose: alors que les crypto-sambistes mentent effrontément en soutenant que leur chef de bande était reçu avec les honneurs par les autorités sud-africaines, pourquoi a-t-il fallu qu’il entre au Stade de Soweto en compagnie d’Ikililou Dhoinine, et pourquoi le chef de l’État n’était accompagné de personne d’autre? Oui, que les crypto-sambistes nous expliquent pourquoi en dehors de leur encombrant personnage, le Président Ikililou Dhoinine n’était accompagné de personne d’autre? Parce qu’il fallait se coltiner l’encombrant Ahmed Sambi!
Aujourd’hui, nous sommes un certain nombre de Comoriens ne militant au sein d’aucun parti politique et ne soutenant aucun politicien en particulier, mais estimant qu’Ahmed Sambi a assez fait de mal comme ça à notre peuple. Nous savons que si candidature est acceptée en 2016 (de toute façon, elle ne le sera pas), il ne fera pas 0,20%. C’est la raison pour laquelle, contrairement aux mensonges des crypto-sambistes, on peut penser qu’il faut laisser l’ancien satrape se porter candidat et se faire humilier de la plus belle des manières par les Comoriens, pour qu’il fiche la paix à ce peuple merveilleux. Mais, pour le principe, il doit être empêché de sévir de nouveau. Et, au vu des maux infligés par cet homme et ses séides au peuple comorien, tout homme qui s’allie à lui agit contre les intérêts du peuple comorien. Le moment venu, ces traîtres seront démasqués. Ils en subiront les conséquences sociales et politiques…
Par ARM
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