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Djaffar Ahmed accuse Tocha Djohar de l’avoir sauvé!

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Djaffar Ahmed accuse Tocha Djohar de l’avoir sauvé!

Il lui attribue le discours du 16 juin 2018, qu’il rejette et nie

Par ARM

       L’affaire relève de la folie pure. Jamais dans les annales politiques universelles, on n’a vu un politicien s’acharner contre lui-même dans une autodestruction massive d’une telle ampleur. Jamais dans les annales politiques mondiales on n’a vu un politicien donner raison avec autant d’acharnement au proverbe arabe selon lequel «l’ignorant n’a besoin d’aucun ennemi dans la mesure où il est le pire ennemi de lui-même». Triste. Pour nous en convaincre, il nous suffirait à peine de rappeler que le samedi 16 juin 2018, le fade, insignifiant et quelconque Djaafar Ahmed Saïd Hassani, alors «Vice-président et ministre de l’Économie», devant une belle brochette de Comoriens aussi distingués et aussi dignes les uns que les autres, surtout originaires de la Grande-Comore, sur invitation du Gouverneur Hassani Hamadi de l’île, avait violemment dénoncé la dérive dictatoriale du criminel Assoumani Azali Boinaheri, sous les applaudissements du peuple.

Ce fut la joie chez les Comoriens, et la stupeur et l’humiliation au sein de la dictature. Les ivrognes de la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé que sont Chabouhane Baguiri et Mousradroine Abdou «Mafitsi» («Foutaises»), sous l’œil de la dictatrice en chef Ambari Darouèche, tinrent une conférence de presse infernale pour tenter de recoller les morceaux de porcelaine. La dictature était plongée dans l’enfer. Quelques heures plus tard, en guise de représailles, la dictature confiait à Djaafar Ahmed Saïd Hassani une coquille vide, «le ministère de la Cohésion sociale», avant de le chasser complètement du «gouvernement» à coups de pieds derrière après l’imposition dans les amputations, le sang et la mort de la «non-Constitution de la main coupée et de la mort» du 30 juillet 2018, qui avait supprimé le poste de Vice-présidents. La non-rétroactivité de la Loi, un des grands principes universels du Droit, n’a même pas été respectée: les Vice-présidents auraient dû rester en poste jusqu’au 26 mai 2021.

Son frère Bahassani Ahmed Saïd Hassani fut jeté en prison pour usage de stylos bleus et pour possession de 100.000 francs comoriens (200 euros), accusé de préparer un coup d’État avec ça! Il fut jugé en décembre 2018 par une Cour de Sûreté de l’État, inexistante, et condamné à 20 ans de prison, avant d’être relâché 5 mois plus tard. Dans le monde, on n’a jamais vu l’auteur d’une tentative de putsch relâché 5 mois après la condamnation. Jamais. Jamais. Visé, Djaafar Ahmed Saïd Hassani quitta les Comores pour la Tanzanie sans même se cacher, et se retrouva en France. Les naïfs et les beaufs avaient vite décrété qu’il devait être «le Président de la transition» quand les réseaux sociaux auraient renversé et tué le dictateur Assoumani Azali Boinaheri. Or, toute honte bue, il a présenté des excuses au tyran Assoumani Azali Boinaheri, qui les a acceptées, et l’a gracié en le rendant inéligible.

Par cette inéligibilité bidon, anticonstitutionnelle et illégale, les Comores n’ont rien perdu, mais le Droit, si. Chaque jour, Djaafar Ahmed Saïd Hassani appelait ce notable de Mdé pour supplier le dictateur Assoumani Azali Boinaheri de l’excuser pour avoir défendu le Droit et la démocratie! Il a bu le calice jusqu’à la lie en allant se faire photographier dans les rues de Paris en compagnie du fugitif international Hamada Madi Boléro, l’âme damnée du dictateur Assoumani Azali Boinaheri, en signe de soumission obséquieuse, de manifestation de ses regrets et de ses excuses au tyran de Mitsoudjé.

Djaafar Ahmed Saïd Hassani, attendu sur le devant de la scène, dans les rangs de l’opposition comorienne en France, s’emploie à se cacher pour ne pas fâcher son dictateur de Mitsoudjé. Il s’emploie également à accuser les Comoriens d’ingratitude pour n’avoir pas fait de lui leur Président. Pis, au lieu de capitaliser son discours du samedi 16 juin 2018, il le renie, et l’attribue à Tocha Djohar Abdallah, alors Député très remonté contre la dictature. C’est ainsi qu’il a détruit sa seule réalisation positive sur l’espace public. Il est vrai qu’à la fin du discours en question, le Député Tocha Djohar Abdallah sautait de joie, mais Djaafar Ahmed Saïd Hassani «s’est tuer» lui-même en l’accusant de l’avoir «manipulé» pour l’avoir sauvé de la honte d’une dictature stupide et inutilement violente. «On ne place pas un collier de perle au cou d’une chèvre» (Proverbe marocain).

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mardi 14 septembre 2021.


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