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Fakri Mahmoud Mradabi, serviteur de Robert Denard

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Fakri Mahmoud Mradabi, serviteur de Robert Denard

Un futur ministre de l’Intérieur s’incline devant des assassins

Par ARM

       Belle photo, n’est-ce pas? Savez-vous quel jour elle a été prise? Eh bien, cette belle photo de famille a été faite le 28 septembre 1995, le jour même où Robert «Bob» Denard et ses mercenaires venaient de renverser le Président Saïd Mohamed Djohar et le destinaient à sa déportation sur l’île de la Réunion, tuant de nombreux Comoriens, civils et militaires. On y voit Fakri Mahmoud Mradabi devant Robert «Bob» Denard, sa liste en main, sur laquelle figure le nom de ceux qui doivent être fusillés et de ceux qui doivent être arrêtés. Actuellement, Fakri Mahmoud Mradabi est prétendument le «ministre de l’Intérieur, de l’Information, de la Décentralisation et de l’Administration territoriale», comme si un ministre de l’Intérieur pouvait ne pas s’occuper «de la Décentralisation et de l’Administration territoriale», comme si dans un régime politique reconnaissant une autonomie administrative aux collectivités territoriales, le ministre de l’Intérieur pouvait s’ingérer dans les affaires locales, insulaires, en l’occurrence.

Mais, le plus grave, c’est de voir un futur ministre de l’Intérieur, futur dirigeant d’un ministère de souveraineté, pactiser aussi ouvertement avec des mercenaires venant juste de renverser le pouvoir en place, après avoir tué des Comoriens innocents. Pourtant, il ne faut s’étonner de rien parce que ce même 28 septembre 1995, le militaire Fakri Mahmoud Mradabi, avait pour chef «le Colonel» Assoumani Azali Boinaheri, alors chef d’État-major de l’Armée, qui est son chef aujourd’hui en tant que dictateur à mort. Ce 28 septembre 1995, le chef s’était dévoyé de la même manière honteuse et criminelle que son subalterne, en fuyant en slip devant les mercenaires pour aller se cacher sous une table et dans les toilettes de l’Ambassade de France à Moroni. «Qui se rassemble s’assemble». Cherchez l’erreur… Ce n’est pas pour rien que le fugitif international Hamada Madi Boléro adore l’un et l’autre.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mardi 14 septembre 2021.


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