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Désespéré, Azali Assoumani fait dans la désinformation

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Désespéré, Azali Assoumani fait dans la désinformation

Sentant la défaite très proche, il ne se contrôle plus et dérape

Par ARM

  Cela s’appelle «le sourire de celui qui a été frappé par un bœuf» lors d’une danse du bœuf à Mohéli. Le pauvre homme sent des douleurs partout, saigne partout, parce que le bœuf l’a détruit, mais est obligé de rire pour faire bonne figure parce qu’il y a des femmes partout et celles-ci ont le regard braqué sur lui. Il doit faire comme s’il n’était pas blessé alors qu’il est mourant. C’est ce qui arrive au malheureux danseur de bumping de rue répondant au nom d’Azali Assoumani. Ce qu’il voyait arriver est déjà arrivé: sa cinglante défaite. Que fait-il alors? Il se lance dans une fuite en avant consistant à faire remuer la presse à ses ordres et sous sa botte pour dire tout et n’importe quoi. Telle radio, noyée de rumeurs de bouchères et de bruits de couloirs, a dit tout et n’importe quoi, prétendument pour proclamer des «résultats», avant de dire qu’elle était en train de déconner et qu’elle devait arrêter la sinistre farce. Elle a arrêté d’elle-même la sinistre farce. D’autres organes de presse aux ordres ont assuré le relais de la désinformation pendant que de sa fugue parisienne, le fugitif international Hamada Madi Boléro inonde les médias de fausses rumeurs, qu’il essaie de faire passer pour la réalité électorale. À l’heure qu’il est, on connaît le nom des médias français qu’il noie sous un torrent de fausses nouvelles, mais qui n’auront aucun impact sur la réalité électorale.

  Dans la matinée de ce jeudi 12 mai 2016, les urnes des 13 bureaux de vote où ont eu lieu la reprise des élections à Anjouan ont été acheminées à Moroni sous haute escorte militaire, pour d’évidentes raisons de sécurité. Ces urnes sont déjà au siège de la Cour constitutionnelle, seule institution habilitée à proclamer les résultats définitifs, et non une sombre Vice-présidente de la Commission électorale nationale «indépendante» (CÉNI), qui ne dispose d’aucune prérogative en la matière et qui est désavouée par le Président, le secrétaire général et 5 Commissaires de la CÉNI présents à Anjouan au moment du scrutin et qui la toisent. Cette femme a proclamé ses «résultats» pour des scrutins pour lesquels il n’y a eu ni dépouillement, ni comptage des bulletins de vote, compte tenu du climat de tension et d’insécurité qui règne à Anjouan. Cette femme a sorti de son imagination des chiffres fantaisistes avant même le dépouillement, le comptage et la tabulation, et ses chiffres sont un exemple d’inepties et de mensonges. Du baratin. Comment a-t-elle fait? Il paraît qu’elle a agi sous la menace et qu’elle a déclaré elle-même que ce qu’elle disait relevait de la pure bêtise. Voire…

  Depuis la soirée du mercredi 12 mai 2016, les exécuteurs des basses œuvres et des sales besognes d’Azali Assoumani désinforment. Ils racontent des bêtises incommensurables dans le seul but de tenter de dire après qu’ils avaient remporté l’élection mais que leur «victoire» aurait été «volée». C’est pathétique, grandguignolesque et abracadabrantesque. Dans l’affaire, les médias étrangers qui connaissent les méthodes de désinformation de celui qu’ils appellent toujours «le putschiste» sont très prudents et s’abstiennent de prendre pour argent comptant des ragots véhiculés par des malfaiteurs dont le cerveau est caché à Marseille et continue à verser son venin, dans l’espoir que son maître Ahmed Sambi le sauvera de la banqueroute et du surendettement.

  Pourtant, dans l’affaire, on est bien obligé de rire. En effet, dans la soirée du mercredi 11 mai 2016, on vit un Azali Assoumani complètement hagard danser du bumping de rue à Mutsamudu, mais le cœur n’y était pas. Il suffit de regarder la tristesse sur son visage pour comprendre qu’il fait semblant. Ne dit-on pas aux Comores que «quand la fourmi va mourir, elle pousse des ailes»?

  La chose est tellement pathétique que l’ancien Député Abdoulfattah Saïd Mohamed proclame ses propres «résultats». Pendant que le danseur de bumping de rue Azali Assoumani et ses hommes se ridiculisent dans la rue, les partisans de Mohamed Ali Soilihi sont très sereins. Ils savent que leur victoire est proche, et ils n’ont pas besoin de dire des mensonges inutiles.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Jeudi 12 mai 2016.


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