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Deux dictateurs voulaient tuer Ahmed Mohamed Djaza

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Deux dictateurs voulaient tuer Ahmed Mohamed Djaza

Azali Assoumani et Ahmed Sambi ont tout fait pour l’assassiner

Par ARM

     Une nuit qui a failli virer au drame à Anjouan. Tout avait été fait pour que la reprise de l’élection à Anjouan, le mercredi 11 mai 2016, se déroule dans de bonnes conditions. On vit pourtant à Anjouan les hommes des «démoncrates» Ahmed Sambi et Azali Assoumani, munis de très puissants talkiewalkies communiquer entre eux comme sur un théâtre d’opérations militaires. Tout finit par finir. Le scrutin a eu lieu dans le calme, mais il y a eu une folle nuit à Anjouan, nuit au cours de laquelle les «démoncrates» Azali Assoumani et Ahmed Sambi voulaient faire assassiner le Docteur Ahmed Mohamed Djaza, Président de la Commission électorale nationale «indépendante» (CÉNI). Que s’est-il passé? Sous la pression des hommes des «démoncrates» Azali Assoumani et Ahmed Sambi, deux membres de la CÉNI voulaient un comptage des bulletins de vote en des lieux où la sécurité n’était pas assurée. Plus important encore, à partir du moment où c’est bien la Cour constitutionnelle qui avait demandé la reprise des élections dans les 13 bureaux de vote d’Anjouan, elle est la seule institution habilitée à faire le dépouillement, le décompte et la proclamation des résultats. Sur le plan juridique, cet argument est inattaquable.

     Deux heures de discussion entre le Docteur Ahmed Mohamed Djaza, d’une part, et le représentant de l’Union africaine et celui du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), d’autre part, ont tourné au monologue des sourds. Du temps perdu. Deux membres de la CÉNI voulaient la proclamation des résultats à Anjouan, contrairement à tous les autres, l’écrasante majorité, et le nouveau monologue des sourds dura jusqu’à 3 heures du matin. Les «démoncrates» Azali Assoumani et Ahmed Sambi dépêchèrent leurs hommes à l’hôtel où étaient logés les membres de la CÉNI dans le seul but d’assassiner le Docteur Ahmed Mohamed Djaza. Gardant son sang-froid, ce dernier arriva à contacter le Colonel Youssoufa Idjihadi, chef d’État-major de l’Armée nationale de Développement (AND), qui le fit évacuer de l’hôtel sous escorte militaire en compagnie de tous les membres de la CÉNI, en dehors de deux d’entre eux, qui voulaient rester à l’hôtel. Sans l’usage de bombes lacrymogènes, les membres de la CÉNI allaient être assassinés par les hommes des «démoncrates» Azali Assoumani et Ahmed Sambi. Pendant que la plupart des membres de la CÉNI présents à Anjouan échappaient à une mort certaine et prenaient la direction de l’Aéroport d’Ouani, la Vice-présidente de la CÉNI, qui ne disposait d’aucune information lui permettant de le faire et qui n’a aucune autorité en matière de proclamation de résultats, se mit à faire des péroraisons et des caquètements de coq qu’on égorge, en proclamant des «résultats» alors qu’elle n’avait pas un seul document lui permettant de le faire. Par la suite, elle dit que sa déclaration relève de la simple bêtise.

     À l’heure qu’il est, la coalition politique soutenant Mohamed Ali Soilihi a en sa possession des éléments d’information prouvant que son candidat a largement battu Azali Assoumani à Anjouan de manière inverser totalement et définitivement les résultats antérieurs, entachés de fraudes et autres irrégularités. Totalement et définitivement. Oui, totalement et définitivement. C’est la raison pour laquelle la presse de racolage et de révérence face à Azali Assoumani s’est lancée dans une incroyable folie de «communication» pour tenter de dire que le candidat de la «démoncratie» a été élu, alors qu’il est battu très sévèrement. Au sein de la coalition soutenant le candidat Mohamed Ali Soilihi, tout est fait pour ne pas reprendre des méthodes de voyous consistant à lancer des mensonges aux quatre vents, à un moment où la déclaration faite dans la matinée de ce jeudi 12 mai 2016 par le Docteur Ahmed Mohamed Djaza est un rejet total de la proclamation mafieuse faite crapuleusement et ignominieusement par la Vice-présidente de la CÉNI. Ahmed Mohamed Djaza a enlevé toute crédibilité et validité aux mensonges malheureux de cette dame imprudente et intéressée.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Jeudi 12 mai 2016.


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2 Comments

  • Nadim

    mai 12, 2016 at 11:15

    Bon jour ARM
    Si je comprend bien, les chiffres qui figurent sur le quotidien (AL WATWAN DES COMORES) de ce jeudi 12 mai 2016, ayant pour titre “Partielle du 11 mai à Ndzuani, Azali l’emporte haut la main”sont fausses?
    Merci de nous apporter des précisions sur cette question.
    ——————-
    Bonjour,
    Ces chiffres sont faux.
    Cordialement,
    ARM

    Répondre
  • MARANDRAZI

    mai 12, 2016 at 6:12

    Est-ce que ce Monsieur Nadim ne sait pas que notre Journal national est pris en otage par des militants véreux d’Azali et de Sambi, au premier rand duquel son très vantard Directeur.

    Lisez de temps en temps les éditos de ce piètre Directeur d’AL WATWAN, vous comprendrez ce qu’il représente et ce qu’il vaut.

    Personnellement, j’ai arrêté de lire ce quotidien depuis qu’il est pollué par ces incultes défenseurs de nos deux tristes célèbres dictateurs et fossoyeurs de notre pays.

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