D’Azali Assoumani à Youssoufa Idjihadi: la trahison

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D’Azali Assoumani à Youssoufa Idjihadi: la trahison

Les mêmes gestes à 11 ans d’intervalle, presque par jour

Par Mohamed Mdjassiri

Bonjour, Monsieur,

Vous avez publié ce 11 novembre 2019 un article intitulé «Youssoufa Idjihadi refuse de prier pour son dictateur». Cet article est illustré par une photo prise lors du départ du Colonel Azali Assoumani pour le Forum de Paris pour la Paix qui se tient à la Villette du 11 au 13 novembre 2019 et par celle prise lors du départ du Président Mohamed Taki Abdoulkarim pour son dernier voyage avant sa mort. Les similitudes entre les 2 photos m’amènent à vous demander de publier le texte ci-après, les 2 photos et de remettre à la disposition des lecteurs l’article intitulé «Les gestes qui trahissent toujours sur une photo» que j’ai publié le 6 novembre 2016 sur votre blog.

Mohamed Mdjassiri

Les gestes qui trahissent toujours sur une photo. Saison 2

Youssoufa Idjihadi et Assoumani Azali, dans la même posture

Par Mohamed Mdjassiri

Ce site a publié ce 11 novembre 2019 un article intitulé «Youssoufa Idjihadi refuse de prier pour son dictateur». Cet article est illustré par une photo prise lors du départ du Colonel Azali Assoumani pour participer au Forum de Paris pour la Paix qui se tient à la Villette du 11 au 13 novembre 2019. Azali Assoumani lève les mains au ciel pour les traditionnelles invocations avant d’entamer un voyage. Ceux qui sont proches de lui sur la photo l’imitent dans son geste sauf son Chef d’État-major, le Colonel Youssoufa Idjihadi.

Cette photo rappelle celle prise lors du départ du Président Mohamed Taki Abdoulkarim pour son dernier voyage avant sa mort. Le Président Mohamed Taki Abdoulkarim ainsi que l’assistance levaient les mains au ciel sauf le Chef d’Etat-major d’alors, …un certain Azali Assoumani. Afin de mieux relever les similitudes entre les 2 photos, j’invite les lecteurs à relire l’article intitulé «Les gestes qui trahissent toujours sur une photo» que j’avais publié sur ce site le dimanche 6 novembre 2016. «Azali Assoumani et Mohamed Taki Abdoulkarim», ce fut la saison 1 de la série «La Trahison des Chefs d’État-major». «Youssoufa Idjihadi et Azali Assoumani», est-ce la saison 2?

L’Histoire est-elle en train de servir les mêmes plats?

Par Mohamed Mdjassiri

Les gestes qui trahissent toujours. Saison 1

Les gestes qui trahissent toujours sur une photo

Photo d’Azali Assoumani et Mohamed Taki Abdoulkarim

Par Mohamed Mdjassiri

Un article publié sur le site Habarizacomores ce 5 novembre 2016 nous apprend la commémoration de la disparition de l’ancien Président Mohamed Taki Abdoulkarim dans sa ville natale de Mbéni ce week-end. Il est illustré par une photo où apparaissent, entre autres, l’ancien Président, le Colonel Azali Assoumani et l’ancien ministre Mohamed Elamine Soeuf. Il s’agit d’une photo prise «LE JOUR DE SON DÉPART POUR SON DERNIER VOYAGE, AVANT SA MORT» comme l’indique en gros caractères l’article du site Habarizacomores. Le Président Mohamed Taki Abdoulkarim, le visage serein, lève les mains au ciel pour les invocations traditionnelles avant d’entamer un voyage. L’assistance l’imite dans son geste. Sauf le Colonel Azali Assoumani. Lisez l’article «Commémoration: mort de Mohamed Taki Abdoulkarim» et regardez bien la photo. L’ancien chef d’État major ne lève pas les mains au ciel. Il touche sa MONTRE, regarde loin devant lui, et a l’air pensif.

À la mort du Président Mohamed Taki Abdoulkarim, le chef d’État-major Azali Assoumani est allé dissuader Tadjidine Ben Saïd Massounde d’assumer l’intérim. Le renoncement du Président du Haut Conseil de la République aurait provoqué un vide institutionnel propice à la prise du pouvoir par l’armée. Tadjidine Ben Saïd Massounde n’a pas cédé aux menaces du Colonel Azali Assoumani et a assumé l’intérim comme le prévoyait la Constitution. Ce n’était que partie remise. La chasse aux Anjouanais à Moroni dans le cadre de l’opération «NDIMOU» qu’il avait lui-même initiée lui offrit le prétexte de renverser Tadjidine Ben Saïd Massounde le 30 avril 1999. Azali Assoumani venait d’atteindre son objectif.

Regardez de nouveau la photo après avoir lu mon article. Azali Assoumani touchait sa montre pour indiquer que le compte à rebours venait d’être déclenché. Il regardait au loin l’air pensif car le moment présent ne l’intéressait pas. Sur ce coup, il a eu la décence d’être «sincère». Lever la main au ciel pour souhaiter Bon Voyage et BON RETOUR au Président aurait été un geste d’une grande hypocrisie.

Par Mdjassiri Mohamed

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