Le fils Simon, au nom du père Kamaldine Souef
La famille Soeuf a mis la main sur l’hôtel Itsandra
Par ARM
Quel esprit de famille! Y en a bon, banana, la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé, dont les membres sont placés à tous les postes de responsabilité. De l’État. L’État comorien. Y en a bon, la bamboula de cette camarilla dont les méfaits ont même commencé à éclipser et à banaliser les innommables crimes économiques de la «gendrocratie» de Saïd Mohamed Djohar et consorts (1989-1995). Contre toute attente, Kamaldine Soeuf, de Mitsoudjé et cousin du «pouvoiriste» polygame Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger», a été nommé Directeur général des Douanes.
Rapidement, il se lança dans une pression sur le dédouanement des conteneurs, qui a commencé à tuer la moribonde économie comorienne. Au même moment, il s’est lancé dans d’incroyables contorsions de singe pour dire que la douane pourrait financer dans des proportions inimaginables la défunte économie comorienne. Ayant bien fait entrer dans sa tête la panoplie du parfait voleur, il ne fait plus dédouaner les conteneurs au port, mais à domicile, et ses fidèles agents de Mitsoudjé se chargent de lui ramener le magot à domicile pour le partage final avec le cousin, qui n’est autre que le «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri. Une affaire de famille…
Galeux des mains à l’époque de ses études à Casablanca, au Maroc, maintenant, il a la gale affairiste. Il a découvert l’argent facile et se comporte en prédateur assoiffé d’argent public. Doté d’un coefficient intellectuel très bas quand il s’agit de choses intelligentes et utiles (il n’était jamais admis dès la première session des examens), il n’est pas rare de l’entendre ânonner comme un roquet: «Soyons émergents! Soyez émergents!». Il peut être rassuré: «L’émergence par le vol d’argent public, pour l’argent public et par l’argent public» est une réussite totale pour laquelle les siens et lui-même sont à féliciter.
L’un de leurs avatars en matière de malfaisance est dans le don crapuleux que sa famille a fait à la société tanzanienne Vigor. Ce don d’État a été consenti à la société Vigor de Tourqui Tawfik parce que Simon, le propre fils de Kamaldine Soeuf, est le Directeur de Vigor aux Comores. Cherchez l’erreur! Nous sommes donc en pleines saletés familiales. C’est quand même ahurissant d’entendre le «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri nasiller des discours biscornus sur sa prétendue «émergence émergente du pays émergent à l’horizon 2030», alors que la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé tue à petit feu et par doses homéopathiques l’entreprenariat comorien.
En effet, des opérateurs économiques comoriens auraient pu faire fonctionner l’hôtel Itsandra et le rendre très rentable, mais au lieu de cela, l’activité a été donnée à Vigor, au nom du père, du fils et du saint esprit de famille de la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé. Dans sa belle lancée, la «Ripoux-blique» de Kalakuta version Mitsoudjé a décidé de lancer d’autres affaires louches avec Vigor aux Comores, dont une énième compagnie aérienne de Droit comorien. Que c’est bon.
Or, au même moment, tout est fait pour tuer la vraie économie comorienne, l’économie locale. Bien évidemment, cela coïncide avec la production d’un discours nihiliste sur une prétendue «ouverture économique» et sur une supposée «émergence à l’horizon 2030» dans un pays incapable de produire même un cure-dents. Tout ceci relève de la folie, et Kamaldine Soeuf pourra bientôt soigner la gale de ses mains.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Jeudi 15 février 2018.
