Azali Assoumani, victime du syndrome de Mando

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Azali Assoumani, victime du syndrome de Mando

Boulimique, Mando avait trop mangé, jusqu’à la mort

Par ARM

      «Ce qui a tué Mando, c’est la boulimie» ou «Ce qui a tué Mando, c’est la nourriture». Le malheur, c’est que Mando n’est pas un personnage de fiction. Mando a réellement existé. Oui, Mando a vécu. À Mohéli. Le Tout-Mohéli connaît sa triste histoire. Il avait la boulimie. Il aimait manger. Il mangeait trop. Plus d’une fois, on lui a dit d’aller doucement question nourriture. Mais, boulimique, Mando n’écoutait personne, et continuait à consommer à lui seul de quoi nourrir plusieurs personnes réunies. Un jour, Mando s’est assis et a consommé des quantités astronomiques de nourriture. Il ne s’en est jamais relevé. La nourriture l’a tué. Il est mort parce qu’il avait trop mangé. Si d’autres meurent de faim, Mando est mort suite à l’explosion de son estomac, qui ne pouvait plus supporter les quantités monstrueuses qu’il y jetait sans le moindre discernement. Djogo aimait également la nourriture, mais n’est pas allé jusqu’à la mort pour cause de nourriture. Pauvre Mando. Mais, faut-il plaindre Mando?

      Aujourd’hui, force est de constater que le pauvre Mando a ressuscité. Mando est revenu de l’au-delà. Oui, Mando est revenu du monde des morts. Mando s’est réincarné en un chanteur de village doublé d’un guitariste appelé Mando Azali Assoumani. Mais, en plus de la nourriture (le ventre d’homme enceinte du «concubinocrate» Mando Azali Assoumani parle pour lui), Mando Azali Assoumani est boulimique du pouvoir. En 2015, cette femme de Mitsoudjé, qui savait que sans fraude, le chanteur de village n’allait jamais se faire élire, lui posa la question de savoir pourquoi il avait toute cette boulimie de pouvoir. C’est alors que Mando Azali Assoumani lui donna la plus débile des réponses: il était obsédé par les honneurs et le prestige s’attachant à la fonction de Président de la République!

      Rien que ça! Le fugitif international polygame Hamada Madi Boléro et les autres Mohéliens de Bête-Salam le firent passer au second tour de l’élection présidentielle de 2016 alors qu’il était éliminé (classé à la 4ème place) et lui attribuèrent une victoire remportée par Mohamed Ali Soilihi à 56,63% au second tour. Mais, qu’est-ce que le peuple comorien a vu depuis? Du vulgaire et du subalterne. Le Sultan Tibé du Hambou cristallise tous les maux qui ont ruiné les Comores avant même la proclamation de leur indépendance. D’un rare narcissisme arrogant, parlant comme une fosse septique, cette fois-ci, il a dépassé toutes les limites du mal absolu. Il n’y a pas un seul mal qu’on peut imaginer chez un dictateur africain dégueulasse qu’on ne retrouve pas chez ce pâtissier inculte, vulgaire et violent.

Qu’est-ce que cet homme a-t-il apporté aux Comores depuis le jeudi 26 mai 2016? La haine entre Comoriens, le vol massif d’argent public, la nomination des pires voleurs que comptent les Comores, la désignation de tous les acteurs politiques que maudissent et damnent les Comoriens, le népotisme le plus criant et la vulgarité d’un homme qui représente l’État et qui passe son temps à jouer à la guitare, aux dominos et aux cartes, en plus de chanter dans les anniversaires et les mariages, et de danser le «Lélé-Mama» avec les femmes dans les villages. Pendant que les Comores brûlent sous le feu qu’il a allumé, il s’amuse. Pourquoi? Parce que ce qui compte pour lui, c’est le pouvoir comme ce qui comptait pour Mando était la nourriture, et Mando est mort à force de manger. Mando Azali Assoumani est dans une totale inconscience, dans une insouciance totale. Son cerveau détruit par la maladie d’Alzheimer n’arrange pas les choses pour lui et pour le pays. Le pauvre chéri!

      Pour lui, les discours dithyrambiques de ses applaudisseurs, laudateurs et thuriféraires, dont Saïd Larifou est le chantre le plus zélé et le plus dégoulinant de l’obséquiosité la plus servile, constituent la meilleure des «gouvernances». Dégoûtés et au bord du vomissement, les Comoriens avaient eu la faiblesse de croire qu’après le refus de son chef de le nommer ministre, et malgré les enveloppes d’argent reçues de Mando Azali Assoumani, le Grand Timonier Saïd Larifou allait adopter un profil bas et abandonner son discours haineux et pathétique sur commande relatif à une impossible et introuvable «émergence émergente du pays émergent à l’horizon 2030» et sur la suppression de la présidence tournante au détriment des Anjouanais et des Mohéliens. Que nenni! Que nenni! Pour extérioriser ses «doux sentiments patriotiques», le brave et infatigable flatteur continue des plus belles, juste pour prouver qu’il n’était pas intéressé par le pouvoir, alors qu’il ne s’agit que de ça. Les Mohéliens et les Anjouanais disent qu’il est très blessé dans ce qu’il lui reste de fierté mais ne peut pas arrêter tout de suite ses chants de coq sur la prétendue «émergence» et sur la suppression de la présidence tournante. Il ne veut pas donner du grain à moudre à ses ennemis, dont le degré de mépris est monté de plusieurs crans ces derniers temps.

      Pendant ce temps, Mando Azali Assoumani s’enferme dans son autisme, croyant que Saïd Larifou est les Comores et que ce qu’il dit est de nature à engager toutes les Comores, alors qu’il s’agit d’un simple discours d’un génie des zigzags politiques passés chez tous les acteurs politiques par mendicité politique également boulimique. Les Comoriens sont très déçus et meurtris par tant d’inconstance dans la structure mentale.

      Dès lors, il serait charitable de dire à ces gens-là que si la boulimie de la nourriture a tué Mando, la boulimie du pouvoir peut tuer d’autres. Un jour, les Comoriens, comme un seul homme, mettront un terme à toute cette mascarade haineuse.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Vendredi 4 août 2017.


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