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Azali Assoumani se nourrit de «sondages» à la noix

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Azali Assoumani se nourrit de «sondages» à la noix

Il s’octroie crapuleusement la première place avec 49,77%

Par ARM

     Msa Ali Djamal a encore sévi. Il a sévi de nouveau dans le mensonge, la grossièreté, la vulgarité et le faux. L’homme qui se réclame du sociologue Pierre Bourdieu et qui, en bon «Comoricain», aime faire dans le pédantisme de bas étage et le sophisme à moindre coût refuse toujours d’admettre que la réalisation de sondages d’opinion est, pour un sociologue, une activité intellectuelle et professionnelle qui exige des moyens conséquents, un personnel qualifié, de la technicité, de la moralité et de l’honnêteté, toutes choses qui lui font cruellement défaut. Voilà un garçon qui a décidé de jeter le peu qui restait de sa crédibilité en pâture à une opinion publique qui le toise et le méprise profondément. L’enfant de Chezani-Mboinkou, dont le village n’a accordé que 17 voix à son idole Azali Assoumani au premier tour de l’élection présidentielle, continue à se répandre en mensonges et à prétendre crânement que «dans moins d’une semaine des élections présidentielles, l’enquête menée par l’Observatoire des Comores, dans son département OBC Enquête, le candidat favori des présidentielles, M. Azali Assoumani semble être en mesure de remporter l’élection présidentielle. Azali Assoumani est nettement en tête des intentions de vote du second tour. Il réalise en fait le meilleur score avec 49,77%».

     Avec le même sens de la crânerie, du mauvais goût et du goût pour le mensonge, Msa Ali Djamal, qui ne veut pas prendre des précautions au regard des résultats du deuxième tour de l’élection, le 10 avril 2016, qui vont le ridiculiser et le ringardiser, s’enfonce dans la faute en pérorant en ces termes: «Azali Assoumani est nettement en tête des intentions de vote du second tour. Il réalise en fait le meilleur score avec 49,77% d’intention de vote, soit 25 points devant Mohamed Soilihi qui obtient 23,96% d’intention de vote suivi par Mouigni Baraka (13.36%). Fort de cette nette avance face au ministre des Finances, Azali Assoumani remporte facilement les présidentielles. Tous s’opposent aux trois candidats. La composition sociologique de leur électorat est disparate. Notons cependant qu’Azali Assoumani bénéficie d’un soutien de toutes catégories sociales. L’électorat Mamadou n’arrive pas à dépasser la moyenne. Si le ministre des Finances séduit les sans activités, (Plus de 55 % d’entre eux, envisagent de voter pour lui en masse), il a une grande difficulté à attirer vers lui les employés (9,52 %) tandis que 71,43% accordent leur voix à Azali Assoumani. Au niveau de la répartition géographique, tout semble indiquer que le vote communautaire est réel. À titre d’exemple, dans le Hambou, Azali recueille plus de 84%. À Hamahamet Mboinkou, Mamadou obtient plus de 64%. Par contre, le troisième homme dans le classement sur le sondage, a de la peine à obtenir plus de 45% dans sa région. Dans toutes les circonscriptions, Azali Assoumani fait une rafle. À Mutsamudu, il récolte de plus de 80% tandis qu’à Domoni, Mouigni Baraka se voit avec un peu de plus de 40%». Si le ridicule pouvait tuer… Si le ridicule pouvait tuer, depuis longtemps, Msa Ali Djamal ne serait plus de ce monde.

     Donc, Msa Ali Djamal a un «département Enquête». Et qui s’y trouve? Et quelle est l’adresse de son «Département Enquête»? Quel est son budget? Revenons à ses chiffres fantaisistes, et ce, pour constater qu’ils relèvent du délire pur d’un courtisan aux abois et dégoulinant de servilité. Tout ce qu’il prétend est faux, archi-faux. Pour ne prendre qu’un seul exemple, comment le Colonel Azali Assoumani peut-il faire 84% dans la région du Hambou, où le premier au premier tour avait été Bourhane Hamidou et le Général Salimou Mohamed Amiri le troisième, la deuxième place étant pour Azali Assoumani, à un moment les autres poids lourds de la région, à savoir Bourhane Hamidou, le Général Salimou Mohamed Amiri et Mohamed Abdouloihabi, marchent la main dans la main avec le candidat Mohamed Ali Soilihi, qui a su rassembler les Comoriens de toutes les régions dans une belle symbiose nationale? Comment le mal-aimé congénital Azali Assoumani, qui n’était «élu» en 2002 qu’à l’issue d’une méprisable parodie de scrutin, peut-il du jour au lendemain passer du statut de pestiféré de la classe politique comorienne à celui de chouchou de l’électorat comorien?

     C’est une question que le servile et obséquieux Msa Ali Djamal refuse de se poser, préférant s’enfoncer dans la bêtise crasse, sans la moindre honnêteté intellectuelle, faisant tout pour ne pas prendre en compte la réalité selon laquelle les Comores ne disposent pas encore d’instituts de sondages d’opinion. Toute honte bue et ridicule jusqu’au bout des doigts, il continue à s’entêter comme un âne rouge des hauts plateaux d’Érythrée, allant jusqu’à prétendre, cette fois, que «l’issue des élections est favorable à Azali Assoumani. Reste à savoir comment Mamadou va gérer sa défaite. Va-t-il jouer au mauvais perdant au risque d’entraîner les Comores dans un ordre incontrôlable aux conséquences désastreuses, et faire figure d’un loser ou va-t-il jouer fair-play et finir un happy-end avec toutes les chances possibles de transformer la haine viscérale qui colle sur lui en un véritable amour d’homme d’État admiré de tous?».

     Msa Ali Djamal inverse les rôles. C’est sur son idole Azali Assoumani qu’il doit poser cette question légitime parce que le perdant de la soirée du dimanche 10 avril 2016 sera le Colonel Azali Assoumani et non Mohamed Ali Soilihi. Alors, il faudra que le brave Msa Ali Djamal nous dise tout de suite si, après l’annonce de sa défaite dans la soirée du 10 avril 2016, son Colonel Azali Assoumani va refaire aux Comoriens un deuxième coup d’État d’avril, après celui du 30 avril 1999, à l’époque, «le premier coup d’État à 100% comorien» prétendument «pour sauver ce qui peut l’être»? Qu’on n’oublie pas que Mohamed Ali Soilihi n’a pas cessé de répéter sa préférence pour une défaite dans l’honneur qu’une victoire dans le déshonneur. Quand on connaît bien Mohamed Ali Soilihi, on sait qu’il ne réunit jamais son entourage pour comploter et se livrer à des manœuvres byzantines et mesquines, mais pour parler du présent et de l’avenir des Comores, contrairement à un Azali Assoumani, plus que jamais assoiffé de pouvoir jusqu’à l’obsession morbide. Et maintenant qu’il s’est allié à Ahmed Sambi dans le cadre du duo de la haine, il est bien capable de pousser ses démangeaisons cérébrales jusqu’au putsch. Avec lui, il faut toujours s’attendre au pire. Mais, au moindre dérapage de sa part, il retrouvera tout le peuple comorien sur sa route. Un coup d’État pour un seul homme, ça suffit. «Ça suffit», comme on disait hier en Égypte, et aujourd’hui au Tchad.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Vendredi 8 avril 2016.


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