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Mohamed Ali Soilihi: campagne électorale sans faute

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Mohamed Ali Soilihi: campagne électorale sans faute

Consensus, symbiose, rassemblement, responsabilité et maturité

Par ARM

     À tous points de vue, Mohamed Ali Soilihi a fait la plus responsable des campagnes électorales lors d’un scrutin présidentiel aux Comores. À tous points de vue. Et si quelqu’un veut le contester, il doit s’armer d’arguments très solides, qu’il ne trouvera nulle part, puisqu’ils n’existent nulle part. Voilà une campagne électorale qui, d’un bout à l’autre, a été celle de l’originalité, et il s’agit d’une originalité constructive. C’est la première fois dans l’Histoire des Comores où on trouve des jeunes qui soutiennent spontanément un candidat avant même le début de la campagne électorale. Ce travail merveilleux a été fait par la Jeunesse Mamadou, devenue aujourd’hui l’une des organisations politiques comoriennes les plus structurées et les plus dynamiques des Comores. Si elle pouvait se transformer en parti politique au sens juridique et politique du terme! Avant de lever les mains au ciel en signe de dénégation, il faudra avoir l’honnêteté de reconnaître que la Jeunesse Mamadou est implantée sur toutes les îles et que même à la Grande-Comore, elle regroupe des jeunes de toutes les îles, alors que des partis politiques inutilement bruyants, brouillons et polémiques en sont réduits à remuer des poubelles et à répandre la haine et la détestation. Voilà donc des jeunes Comoriens qui ont ringardisé des candidats plus jeunes que Mohamed Ali Soilihi et qui n’ont rien proposé depuis la campagne électorale du premier tour.

     Et, il y a le très beau travail fait par les candidats qui, avant même la tenue du premier tour, ont choisi de soutenir Mohamed Ali Soilihi. Il y a aussi le travail formidable et patriotique qui a été accompli par les candidats éliminés au premier tour du scrutin et qui ont choisi, en leur âme et conscience, de soutenir Mohamed Ali Soilihi. L’intelligence constatée en la matière a été d’aller au-delà des déclarations de soutien de ces candidats à Mohamed Ali Soilihi et de les impliquer dans cette campagne électorale qui s’achève ce vendredi 8 avril 2016. Leur implication dans la campagne électorale du second tour de l’élection présidentielle a été hautement positive parce que tous ces candidats ont agi avec un sens aigu de la maturité politique et patriotique. Les Comoriens ont vu une équipe très soudée et solidaire agissant pour défendre un idéal des Comores unies et à la recherche des voies et moyens pour accéder à un mieux-vivre. Ça fait chaud au cœur. Pendant que les soutiens au candidat Mohamed Ali Soilihi se sont intégrés de manière consensuelle dans un cadre de travail commun, les Comoriens ont été les témoins des bagarres de rue qui ont suivi certains ralliements à la candidature des Mouigni Baraka Saïd Soilihi et Azali Assoumani. Pendant qu’Azali Assoumani a fait imploser le Parti Bidoche d’Ahmed Sambi, qu’il a arrosé de millions de francs comoriens pour obtenir le ralliement de certains de ses chefs, Mouigni Baraka Saïd Soilihi n’a réuni autour de lui que des candidats dont aucun n’avait pu faire 1% au premier tour du scrutin. Le pauvre chéri!

     Au surplus, il y a les femmes, des femmes formidables! Dans certains meetings, elles étaient plus nombreuses que les hommes. Elles ont entendu et applaudi le discours de Mohamed Ali Soilihi au sujet de la promotion du statut socioprofessionnel des femmes comoriennes, dans le strict respect des règles de l’Islam. Elles ont entendu et approuvé le discours général de Mohamed Ali Soilihi. Ces femmes se sont mobilisées dans une belle cohésion. Elles ont animé la campagne du début à la fin. Mais, il n’y avait pas que les femmes; il y avait également les hommes. C’est ainsi que les meetings de Mohamed Ali Soilihi ont battu tous les records d’affluence. Partout où Mohamed Ali Soilihi tenait meeting, il battait un nouveau record national. Même quand la Direction de la Campagne électorale ne mettait pas des moyens de transport à la disposition de la population, un nouveau record était battu. Le fait est indéniable.

     Par ailleurs, quand on est un observateur sérieux, on doit écouter les discours des différents candidats. En la matière, les Comoriens ont tout entendu: des discours généalogiques et génétiques, des injures et des insultes, du dénigrement systématique, mais aussi des promesses irréalistes, surréalistes, fantaisistes et fantasmagoriques. Une certaine classe politique a tout fait pour traîner dans la boue Mohamed Ali Soilihi. Pourtant, rien n’y fait. Ce dernier s’est abstenu de tout propos désobligeant. De temps à autre, un peu d’humour décapant et corrosif suffisait pour rappeler qu’il y avait de mauvais perdants qui passaient leur temps à demander jusqu’à la fin des temps le recomptage des bulletins de vote déjà comptés et recomptés par la Commission électorale nationale «indépendante» (CÉNI) et la Cour constitutionnelle. Mais, de polémique, point. Toute la campagne électorale de Mohamed Ali Soilihi a été gérée en bon père de famille. Cela a largement contribué à rassurer les Comoriens sur la volonté et la capacité de Mohamed Ali Soilihi à rassembler là où d’autres divisent les Comoriens, avant d’être balayés par l’électorat comorien, et demain par le vent de l’Histoire.

     Dans cet ordre d’idées, comment passer sous silence le meeting tenu par Mohamed Ali Soilihi, Place Ajao, à Moroni (Photo) dans l’après-midi du jeudi 7 avril 2016, un meeting qui a été un grand succès, avec une foule des grands jours, une foule des grands jours de fête, comme un 6-Juillet? C’était une foule allant du rond-point du CNDRS au Conseil de l’Ile de la Grande-Comore, avec des discours qui ont tourné en dérision, mais sans insulter, l’alliance maléfique et diabolique constituée des anciens Présidents Azali Assoumani et Ahmed Sambi, deux garçons haineux et méprisants qui croient qu’ils auront une deuxième occasion de ramener les Comores à niveau encore plus bas que là où ils les avaient laissées en 2006 et 2011. Ils feraient mieux de se faire une raison, surtout à un moment où des Anjouanais – qu’Ahmed Sambi traitait en propriété personnelle – et des caciques du Parti Bidoche d’Ahmed Sambi sont très remontés contre les deux anciens et mauvais Présidents. Quant à Mouigni Baraka Saïd Soilihi, il a été considéré comme quantité négligeable, petite bière et demi-sel par la foule. On sait que le pauvre Azali Assoumani, dans une volonté d’amuser le tapis, avait annoncé bêtement et imprudemment que dès le lundi 11 avril 2016, il redeviendrait Colonel. Et la foule a singulièrement apprécié qu’un orateur pousse l’amabilité républicaine jusqu’à lui rappeler que dans le camp de Mohamed Ali Soilihi, il y avait un Général, le Général Salimou Mohamed Amiri, qui l’attend de pied ferme! En d’autres termes, tout cela s’est vécu comme un grand moment de bonheur partagé. D’ailleurs, contrairement au meeting rabougri et rachitique d’Azali Assoumani et consorts au même endroit et à la même heure, le mercredi 6 avril 2016, meeting durant lequel les partisans d’Azali Assoumani ont déversé des vociférations haineuses, des hennissements d’hyènes et des grognements de phacochères, pour une mobilisation sans relief, celui de Mohamed Ali Soilihi a été un vrai meeting de clôture d’une belle campagne électorale annonçant une victoire inéluctable.

     Par ailleurs, on ne manquera pas de noter que, contrairement à ce qu’a annoncé ce vendredi 9 avril 2016 Mme Anziza Mchangama, la correspondante de Radio France Internationale (RFI) à Moroni, qui a attribué le beau rôle à Mouigni Baraka Saïd Soilihi, c’est plutôt Mohamed Ali Soilihi qui est à remercier et à féliciter. Pourquoi? Parce que Mohamed Ali Soilihi s’est présenté à l’ORTC pour le fameux débat qui n’aura jamais lieu. Il était bien là! Or, couard comme à sa détestable habitude, Azali Assoumani avait fait savoir qu’il ne serait pas disponible, en invoquant traîtreusement et perfidement des histoires de délestages d’électricité et en arguant du fait que ce n’était pas nécessaire d’aller à l’ORTC, sans doute pour éviter qu’on lui rappelle les 20 milliards de francs comoriens qu’il a volés aux Comoriens. Pour sa part, Mouigni Baraka Saïd Soilihi, tremblant de peur (le pauvre, on le comprend), s’était bien présenté à l’ORTC, mais n’y était pas resté, après avoir hypocritement expliqué qu’il n’y avait pas trouvé la Direction générale de la boîte à images mouvantes et à son, à l’exception de Ben Abdou, qui faisait une permanence comme à ses habitudes. Étaient également présents Ahmed Ali Amir, Directeur de publication d’Al-Watan, et Kamal-Eddine Saïndou, du Conseil national de la Presse et de l’Audiovisuel (CNPA).

     Cette réalité, qui a été constatée sur le terrain par plusieurs témoins, infirme totalement les allégations de Mme Anziza Mchangama, pour qui, «aux Comores le second tour de l’élection présidentielle aura lieu dimanche. La campagne s’achève ce vendredi à minuit. Les trois candidats en lice donnent leurs derniers meetings dans la capitale. Invités à participer à un débat sur la chaîne de télévision nationale, ils ont finalement refusé d’y prendre part à la dernière minute. Ce qui devait être une soirée événement a simplement fini en déception. Inédit jusqu’alors, le débat entre les candidats, a fortiori dans l’entre-deux-tours, était très attendu par la population locale mais aussi par la diaspora comorienne qui, si elle ne vote pas, reste un important prescripteur en période électorale. Le gouverneur de l’île de Grande Comore, Mouigni Baraka Saïd Soilihi, était prêt à échanger avec ses adversaires politiques. Cependant Azali Assoumani et Mohamed Ali Soilihi ont boudé l’événement historique. Raisons avancées: les délestages en électricité sont tels que seule une frange de l’électorat y aurait eu accès ou encore simplement l’évitement d’une confrontation verbale avec les autres candidats. Selon les candidats, la campagne s’est jouée dans les villes et villages de l’archipel qu’ils ont sillonnés et non dans les médias. S’adresser à la population aujourd’hui à la télévision n’aurait vraisemblablement pas grand intérêt pour certains candidats donc. Le confort de la tribune de meeting pour dénigrer les opposants n’est pas menacé».

     La réalité est la suivante: Mohamed Ali Soilihi était présent à l’ORTC, Mouigni Baraka Saïd Soilihi y a fait une brève apparition avant de fuir, la peur au ventre, Azali Assoumani a eu peur d’y venir, et personne ne sert de la tribune pour «dénigrer les opposants». Les opposants n’ont pas besoin d’ennemis: ils sont leurs propres ennemis.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Vendredi 8 avril 2016.


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