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Azali Assoumani et sa politique étrangère de bobocratie

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Azali Assoumani et sa politique étrangère de bobocratie

Son naufrage pathétique et ses fantasmes sur le Moyen-Orient

Par ARM

      Mesdames et Messieurs, nous avons une occasion supplémentaire de prouver la nullité crasse, l’incompétence criminelle et la médiocrité intellectuelle et professionnelle du «ventriote» Azali Assoumani à travers ses propres actes. D’ailleurs, commençons par lire tout simplement le pitoyable et pittoresque communiqué de presse rédigé par le pathétique appareil diplomatique comorien pour rendre compte de la rupture des relations diplomatiques entre l’Union des Comores et le Qatar: «Le ministère des Affaires Étrangères, de la Coopération Internationale et de la Francophonie, chargé des Comoriens de l’Étranger informe que l’Union des Comores a décidé de rompre ses relations diplomatiques avec l’État du Qatar pour compter de ce jour, Mercredi 07 juin 2017». On n’écrit pas «ministère des Affaires Étrangères, de la Coopération Internationale et de la Francophonie, chargé des Comoriens de l’Étranger», mais «ministère des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et de la Francophonie, chargé des Comoriens de l’étranger».

On assiste donc à la reconduction plus que regrettable et risible de la diplomatie du tamtam et du tambour chère aux bobos et beaufs crypto-sambistes de sinistre mémoire républicaine, et ce n’est pas le meilleur service que les incompétents qui dirigent les Comores pour le malheur des Comoriens puissent rendre au pays des Comoriens. Quand des dirigeants ne savent même pas comment s’écrivent les noms des ministères, c’est qu’on a touché le fond, et le Grand Docteur Ibrahim Barwane pourra encore pousser son soupir de désespoir en disant: «Pauvres Comores!».

Le «concubinocrate» Azali Assoumani s’est donc lancé dans des divagations indigestes pour tenter de justifier l’injustifiable, en rompant les relations diplomatiques entre les Comores et le Qatar au seul motif que cela a été exigé par l’Arabie Saoudite, son employeur, qui lui verse désormais un salaire mensuel et personnel de 30.000 euros (15 millions de francs comoriens) pour rejeter à l’Iran. Pauvre Ahmed Sambi, allié circonstanciel de temps, traité comme une maîtresse vieillissante à qui on vole même les bijoux de famille et à qui on refuse même des perles à attacher sur la hanche. Comme l’a si bien expliqué la grand patriote Ibrahim Abdou Saïd dans son article fort bien argumenté, les Comores vont se sentir très mal le jour où les vrais Arabes d’Arabie Saoudite et du Qatar vont se réconcilier sur le dos des Arabes de pacotille et d’opérette que sont les Comoriens. Ce jour-là, les Comores ne seront même pas consultées, et les vrais Arabes vont se retrouver dans un grand et beau palais climatisé, joue contre joue, pour parler de leur fraternité plusieurs fois séculaire, en affichant ouvertement leur mépris et leur condescendance envers les esclaves du suivisme moutonnier qui s’étaient mêlés de ce qui ne les regardait pas.

En décembre 2015, ceux qui sont aux commandes aujourd’hui, en particulier les bobos de la bobocratie crypto-sambiste, poussaient des cris de vierge effarouchée, gesticulant, gémissant et grognant contre la rupture des relations diplomatiques entre les Comores et l’Iran. À cette époque, un acte particulièrement grave au regard de l’Islam et du Droit international public avait été commis: l’Iran venait d’incendier et de saccager l’Ambassade d’Arabie Saoudite à Téhéran pour une affaire purement nationale saoudienne. Or, cette fois, nous ne voyons aucun motif sérieux pouvant conduire à une rupture de relations diplomatiques entre les Comores et le Qatar, puisque la revendication d’un leadership entre deux pays arabes qui, chacun, finance et soutient ses propres terroristes, ne concerne en rien les Comores. L’Arabie Saoudite, d’une part, soutient ses propres terroristes transnationaux, et sa responsabilité est totale dans l’émergence du mouvement terroriste le plus dangereux dans le monde actuellement, tout comme l’Iran et le Qatar soutiennent les leurs, d’autre part. Tous ces pays participent à la plongée du monde dans un climat de terreur préjudiciable à la Planète entière, sans épargner les Musulmans.

Dès lors, rien n’a été dit sur les motifs qui ont conduit les Comores à leur suivisme moutonnier. Naturellement, il ne se trouvera personne de sérieux pour ajouter du crédit aux divagations désastreuses du «saigneur»Azali Assoumani, quand il pérore en ces termes: «Nous avons tout à gagner en gardant nos relations avec un pays frère comme le Qatar, mais il y avait un choix à faire, et on a choisi l’Arabie Saoudite, en espérant que cette forme d’appui peut amener à ce qu’on puisse trouver une solution avec le Qatar. Je fais confiance à l’Émir de Koweït et aux autres États du Golfe qui ont pris une initiative pour une discussion entre le Qatar et l’Arabie Saoudite en vue de trouver une solution à cette crise».

Chères amies, chers amis, consultez n’importe quel bon spécialiste des Relations internationales, et il vous confirmera que la rupture des relations diplomatiques est un acte tellement grave que seuls les pays sous-développés se livrent à elle de manière récurrente. Vous pouvez le constater vous-mêmes, d’ailleurs. Il est très rare de voir une grande puissance jouer à rompre ses relations diplomatiques avec un autre État, et quand elle le fait, c’est qu’un motif particulièrement grave l’exige. Un rappel d’Ambassadeur «pour consultation» et la convocation de l’Ambassadeur du pays accréditant suffisent. Une page d’Histoire: un jour, peu de temps après l’accession du Maroc à l’indépendance, avait surgi une brouille entre ce pays et la France. Certains dirigeants marocains poussaient vers une rupture des relations diplomatiques avec la France. Le Roi Mohammed V, qui était un souverain d’une grande sagesse et d’une modération exemplaire, a écouté les uns et les autres, avant de leur demander: «Si nous procédons à la rupture des relations diplomatiques avec la France, demain, ne serions-nous pas appelés à les rétablir?». On lui répondit par l’affirmative. De sa voix très calme, il dit qu’il n’était donc pas nécessaire de rompre des relations diplomatiques si c’est pour les rétablir un jour. Ça, c’est la voix de la sagesse.

Il ne fait pas de doute que la bobocratie qui tient lieu de politique étrangère aux Comores est une honte nationale parce que même les bébés savent que l’alignement systématique des Comores sur les caprices diplomatiques de l’Arabie Saoudite est motivé par les gains personnels du dictateur Azali Assoumani. Et même si les Comores recevaient de l’argent dans l’affaire, il n’est pas normal qu’un État souverain soit appelé à rompre ses relations officielles avec tous les pays avec lesquels l’Arabie Saoudite a des relations en dents de scie. Ça ne fait pas sérieux. Les Comoriens ne sont contents d’assister à la caporalisation et à la vassalisation de leur d’une manière aussi cavalière. En plus, la sagesse voudrait qu’on ne rompe pas ses relations avec qui il n’y a aucun problème. Qu’on se le dise!

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Vendredi 9 juin 2017.


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