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Le «Docteur» Omar Mohamed crée Air Omar Mohamed

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Le «Docteur» Omar Mohamed crée Air Omar Mohamed

L’ancien élève en infirmerie au Maroc vogue dans les airs

Par ARM

       Il est des parcours professionnels «exemplaires» aux Comores. Le «Docteur» Omar Mohamed peut se vanter d’en avoir un, le chéri national. Oui, le chéri national, parce qu’il était protégé naguère par les Mohéliens de Bête-Salamalecs et est aujourd’hui dorloté et materné par l’actuel occupant du «Palais présidentiel», qui lui donne le sein et le biberon. Il était fort, Ikililou Dhoinine, par ses nominations incongrues et fantaisistes, et opérations folles de gaspillage international de l’argent des Comoriens. Il a laissé en héritage à celui qu’il a placé anticonstitutionnellement à Bête-Salamalecs ses extravagances, manies dépensières et nominations de pure complaisance, sans même se soucier des profils de ses protégés. En effet, Ikililou Dhoinine avait nommé Omar Mohamed, l’ex-élève infirmier au Maroc, autoproclamé «Docteur», Directeur général de l’Aéroport international Prince Saïd Ibrahim de Hahaya. Sous le régime politique actuel, l’étoile du «Docteur» Omar Mohamed s’était éteinte.

Or, un «décret présidentiel» l’a tiré de son coma. Le peuple aurait dû croire qu’il allait redevenir infirmier. Que nenni! Que nenni! Le «Docteur» Omar Mohamed est nommé Directeur général de COM’AIR Assistance, une société qui se présente elle-même ainsi, sur son propre site: «COM’AIR ASSISTANCE est une Société nationale dotait [Sic: Dotée] d’une autonomie interne sous la tutelle et le contrôle [Sic: Tutelle = contrôle] du ministère des Transports de l’Union des Comores. Fournisseur de service dans l’ensemble des activités d’assistance en escale à toutes les compagnies opérantes [Sic: Opérant] sur le [Sic: La] plateforme des aéroports de l’Union des Comores, vols commerciaux, réguliers [Sic: Les vols commerciaux sont généralement des vols réguliers], charters ou spéciaux. COM’AIR ASSISTANCE assure actuellement l’ensemble des activités d’Opérations, d’Assistance technique et de Fret Aérien». Ouf! Ouf!

Voilà les activités de COM’AIR Assistance. Alors, il faudra expliquer aux masses populaires pourquoi le «Docteur» Omar Mohamed, son Directeur général, s’est arrogé les prérogatives de prendre des mains des dirigeants comoriens 250.000 euros prétendument pour aller chercher un avion au Kenya! Où est-ce qu’il a vu qu’il était doté (et non «dotait») d’une telle latitude d’action? En quoi est-il concerné par les achats et locations d’avion, alors qu’il n’a aucune compétence en la matière? Faut-il lui rappeler que son travail consiste à assister les avions dans les aéroports? Et puis, où est «son» prétendu avion, alors que les Inspecteurs Bourhane et Mohamed Assane n’ont rien vu? Pourquoi le ministère des Transports lui a offert 250.000 euros, lui qui n’a ni compétence, ni expertise en achat et location d’avions?

C’est hier qu’Ikililou Dhoinine et ses Mohéliens de Bête-Salamalecs ont rempli à deux reprises des valises prétendument pour l’achat d’avions jouant les arlésiennes. L’un des avions n’a jamais été vu aux Comores. Quant à l’autre, il est une bouffonnerie pour comiques amateurs: on avait attaché des bidons supplémentaires de kérosène au pauvre appareil pourri pour qu’il puisse arriver aux Comores, où il avait fini par arriver, mais sans plus voler par la suite. Comme par hasard, à l’époque, la pourriture baptisée avion, mais qui n’a jamais volé aux Comores, avait été réceptionnée par Omar Mohamed, alors Directeur de l’Aéroport. Dès le départ, il sait que son opération relève de la foutaise et de la fumisterie, mais fonce tête baissée pour se partager les 250.000 euros avec ses amis au ministère des Transports.

C’est gravissime. Tout ceci arrive à un moment où tous les voleurs nommés pour diriger les sociétés d’État ont conduit celles-ci en faillite parce qu’ils ne font pas leur travail, et se mêlent de ce qui ne les regarde pas. La Banque postale des Comores va déposer le bilan. La vache à lait Comores Télécom est dans la banqueroute. L’Office national d’Importation et de Commercialisation du Riz (ONICOR) est en cessation de paiements, et doit 2,279 milliards de francs comoriens à la Banque islamique de Développement (BID), 1,419 milliard de francs à Exim Bank, et 240 millions au Trésor public, alors que les Comoriens continuent à consommer du riz, et paient comptant le riz qu’ils consomment. Allez comprendre…

Il ne faut pas se voiler la face. Les entreprises publiques des Comores font faillite parce qu’elles sont grugées par des incompétents et des filous. Alors, la question qui se pose est celle de savoir comment un dirigeant qui parle d’une «Émergence à l’horizon 2030» se rabaisse à nommer des incompétents malhonnêtes. En tout état de cause, le «Docteur» Omar Mohamed se voit déjà à la tête de «sa» compagnie aérienne Air Omar Mohamed. Bon courage. Bonne chance…

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mardi 5 juillet 2022.


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