L’Arabie Saoudite lance son modèle dynastique à Mitsoudjé
Elle adoube, applaudit et aide la monarchie d’Azali et Ambari
Par ARM
Le dictateur et «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri Ben Tartuffe dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger», en radotant, grognant et divagant, a dit dans son discours du 6 juillet 2022 marquant les 47 ans de «l’indépendance de drapeau» (Julius K. Nyerere) des Comores, que sa priorité était la tenue des prétendues élections présidentielles et gubernatoriales en 2024. Comme les Comoriens s’en moquent! En effet, cela veut dire concrètement qu’il se fout complètement du peuple et de sa misérable condition de survie. Partout aux Comores, on sent la misère et la paupérisation des citoyens.
Mais, emporté par la folie, cela ne l’a pas empêché de conclure un accord secret avec le gouvernement du Hedjaz et du Nedjd, l’Arabie Saoudite. Les dispositions de cet accord satanique portent sur la cession au gouvernement du Hedjaz et du Nedjd de l’ensemble des potentielles ressources pétrolières et gazières des Comores. Tout. Tout. Tout. En contrepartie, le gouvernement du Hedjaz et du Nedjd s’engage à soutenir auprès des chancelleries le tyran Assoumani Azali Boinaheri Ben Tartuffe et surtout à miser sur Monsieur Fils Nour El Fatah, le rejeton de papa et de maman Ambari Darouèche, parce que deux scénarii sont envisagés. Dans le premier, le dictateur Assoumani Azali Boinaheri Ben Tartuffe meurt d’ici octobre 2022. Dans le second, comme sa santé a beaucoup décliné, il quitte le pouvoir brusquement et «volontairement» et Monsieur Fils devient dictateur par hérédité, au nom du père et du fils.
Le sérail du dictateur de Mitsoudjé, surtout l’aboyeur public et insulteur officiel Houmed Msaïdié Mdahoma et Bellou Magochi, commence à distiller le plan satanique par lequel Monsieur Fils Nour El Fatah pourrait succéder à son père, au nom du père et du fils. Rien que ça! Le vendredi 1er juillet 2022, il y a une semaine jour pour jour, ils étaient tous dans le Ngogwé Mbadjini pour fêter la nomination d’un «enfant du bled» à un poste de Directeur. Pendant son discours décousu et fou, l’aboyeur public et insulteur officiel Houmed Msaïdié Mdahoma a clairement sorti cette phrase: «Moina wa Mfaoumé, yé Mfaoumé» «Le fils du Roi est Roi». Et le fils d’une pute de luxe? C’est grave. Pour garder le pouvoir, ces gens-là ont vendu le peuple, le pétrole et le gaz des Comores.
Dans la perspective d’asseoir la dictature familiale pour au moins les 30 ans à venir, le dictateur et «pouvoiriste» Assoumani Azali Boinaheri Ben Tartuffe s’apprête à faire inscrire son autre fils Loukman à l’École de Guerre de Paris. Pour faire dorer la pilule, il a attribué des grades de pure complaisance démagogique à des dizaines de militaires pour s’assurer de leur obséquiosité la plus servile. Soilihi Abdallah Rafick, un de ses fidèles compagnons, vient d’être élevé au rang de «Colonel» de pacotille et d’opérette. À titre de rappel, ce Soilihi Abdallah Rafick-là, natif de Moroni, faisait partie de son premier entourage lors du coup d’État du 30 avril 1999. Il est dans le dispositif de la commission occulte qui réfléchit sur l’art et la manière d’imposer Monsieur Fils Nour El Fatah comme dictateur de père en fils au nom du père et du fils. Soilihi Abdallah Rafick est un petit jouisseur, noceur et viveur sans convictions. Jusqu’à présent, il était à l’Armée est-africaine à Nairobi, où il faisait la fiesta, la java et le bunga-bunga.
Bon courage…
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Vendredi 8 juillet 2022.
