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Azali Assoumani, désavoué et honni même par les siens

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Azali Assoumani, désavoué et honni même par les siens

Les Députés de sa propre confrérie le tuent à l’Assemblée

Par ARM

     Le pauvre chéri! Le pauvre chou! Ah, le chou national! Au train où vont les choses, le Député Tocha Djohar va proposer une loi sur l’immunité des parlementaires comoriens fraudant le métro parisien, surtout sur les trains de la Ligne D en partance de Corbeil-Essonnes. Oui, pour Sa Suffisance Tocha Djohar, qui a été à bonne école, dès qu’on est Député, l’immunité dont on jouit permet de faire toutes les bêtises du monde et de crier par la suite qu’aux termes de l’article 21 de la Constitution comorienne, les parlementaires ne sauraient faire l’objet de poursuites pénales pour leurs opinions politiques alors qu’on parle d’un délinquant à qui on reproche un délit pénal grave: l’usurpation d’identité. Pour l’homme qui se prend désormais pour un Professeur émérite de Droit constitutionnel, l’immunité parlementaire est la porte ouverte à tous les abus et à tous les cas d’illicéité relevant du Droit pénal.

Pour le fraudeur de métro Tocha Djohar, un Député peut même tuer une foule de personnes devant un Commissariat de Police et invoquer son immunité parlementaire. Il l’a dit quand le Député Nourdine Soula de sa supposée famille politique a fait usage de faux documents administratifs pour frauder sur son identité et son âge afin de se faire élire. Cet Député crypto-sambiste voleur d’identité a fait du faux et usage de faux pour se faire élire à l’Assemblée de l’Union des Comores, et Tocha Djohar invoque l’article 21 de la Constitution, qui interdit les restrictions de la liberté des parlementaires pour des raisons politiques alors que l’affaire du faux et de l’usage de faux relève d’un délit pénal susceptible de poursuites pénales. Quelle descente aux enfers pour l’institution parlementaire!

Du coup, le Député Nourdine Soula d’Anjouan pour qui le fraudeur de métro Tocha Djohar est prêt à mourir et même à entrer dans son linceul et dans sa tombe le jour de sa mort est un délinquant au sens du Droit pénal, donc un voyou passible de poursuites pénales. Même s’il était chef d’État, cela n’aurait rien changé à la chose. Dès lors, on se rend compte qu’à l’instar du gouvernement, qui a ses propres faussaires (en matière de diplômes, dont un «Master 2» et un «Doctorat» «obtenus» le même jour par le même individu), le Parlement comorien a aussi ses propres fraudeurs. Ce qui fait rire, c’est que l’affaire prouve qu’autour du «ventriote» Azali Assoumani, il y a beaucoup de coupe-jarrets prêts à tout, comme leur maître, pour le pouvoir. Quelle que soit l’issue de l’élection partielle qui doit être organisée dans la circonscription du faussaire, c’est un coup très dur pour Ahmed Sambi et pour son allié «circonstanciel de temps» qu’est le «saigneur» Azali Assoumani. C’est le début de la fin pour l’usurpateur de Beït-Salam. Et, ce n’est pas fini, le plus grave étant à venir.

En effet, le «concubinocrate» Azali Assoumani n’a jamais été élu par les Comoriens, et cette fois, même les siens ont décidé de dire aux autres Comoriens qu’eux-mêmes ne l’ont pas élu. Oui, les Députés supposés être sous la férule d’Ahmed Sambi et du putschiste Azali Assoumani ont jeté aux chiottes le premier projet de loi de finances présenté à l’Assemblée par le méprisable Saïd Ali Chayhane. Ce rigolo sans personnalité, ni dignité a écrit sur son chiffon appelé «loi des finances» qu’il a la divine capacité de ramener les recettes de l’État comorien à 91 milliards de francs comoriens, alors que les dépenses actuelles se chiffrent à 29 milliards de francs par an, que le pays ne peut financer. Un imbécile heureux.

Les Comoriens ne veulent absolument rien savoir sur les raisons qui ont conduit ces Députés à cracher et à vomir sur leurs deux chefs; ce qu’ils voient est simple: les Députés supposés obéir au doigt et à l’œil à Ahmed Sambi et à l’usurpateur Azali Assoumani ont dit: «Non! Basta». La chose est grave. Il faut aller aux États-Unis pour voir des parlementaires désavouer le gouvernement constitué par leur majorité. Les Députés comoriens ne sont pas des intellectuels, et pourtant, ils ont crié leur désaveu, en humiliant publiquement et de la plus cinglante des façons un dictateur imbu de sa personne et qui croit que tout lui est dû. Que le «ventriote» Azali Assoumani aille se livrer à des mouvements de reptile pour ramener de l’ordre dans son propre clan est une chose qui n’intéresse pas les Comoriens. Par contre, ce que le peuple comorien a vu est très parlant: une nouvelle preuve de l’extrême impopularité du «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani réside dans le fait que même les siens le méprisent en public et le traitent de rigolo. Et il faut avoir la lucidité de reconnaître qu’Ahmed Sambi boit du petit-lait en constatant tout cela, puisqu’il a préparé ses Députés à aller au charbon pour casser du «ventriote». Il a toujours en tête le manque de parole de son acolyte qui, au lieu de faire revenir l’Iran aux Comores, y a fermé toutes ses institutions.

Il y a donc une grave crise de légitimité au sommet de l’État comorien. Normalement, ce désaveu aurait dû être suivi d’une insurrection populaire afin de faire partir de force de Beït-Salam l’homme qui y vit anticonstitutionnellement actuellement. Mais, c’est un début, à un moment où la révolte populaire gronde déjà à Mohéli, en attendant que le mouvement soit suivi sur les autres îles. Les Comoriens se réveillent. Un réveil peut se faire de plusieurs façons, mais l’essentiel réside dans le fait que celui qui se trouve sur un lit ne soit pas mort pendant son sommeil. C’est pour cela qu’aujourd’hui, à Djoiezi, plus personne ne dit «je vais au lit», mais «je vais tenter», sous-entendu, «parce que je pourrais mourir pendant mon sommeil».

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Lundi 19 décembre 2016.


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