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Comoriens, indignés par les nominations de Mitsoudjé

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Comoriens, indignés par les nominations de Mitsoudjé

Peureux, Azali Assoumani appelle Houmed Msaïdié à l’aide

Par ARM

      Malheur! Au malheur! Quel malheur! C’est l’indignation totale sur les réseaux sociaux et antisociaux des Comoriens. Depuis le mardi 18 juillet 2017, c’est la panique totale. Partout où ils se trouvent dans le monde, les Comoriens s’envoient morceaux par morceaux la liste des 69 personnes de Mitsoudjé qui ont été nommées au nom du «rattrapage ethnique» au profit de la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé. Aucun des noms et des fonctions mentionnés n’est faux.

Citons quelques fonctions occupées actuellement par les membres de la famille royale de Mitsoudjé: ministre des Affaires étrangères, secrétaire général du Gouvernement, Commissaire général au Plan, Directeur général des Douanes, Directrice de l’Office du Tourisme, Directrice des Affaires judiciaires, Directeur de l’INRAP, Directeur des Examens, Directeur du Protocole, Directeur des Affaires maritimes internationales, Directeur général adjoint du Département de l’Eau, Directeur général adjoint du Pèlerinage, secrétaire général de l’Office de Géologie, Contrôleur des Finances, Intendant à la Présidence de la République, Fondé de pouvoir, Chef de la Brigade des Douanes, Directeur administratif et financier (DAF) de l’Aéroport de Hahaya, Directeur des Chambres de Commerce, DAF de la Société comorienne des Hydrocarbures, DAF du Commissariat général au Plan, Chef du personnel à la MAMWÉ, Chef du personnel à l’Office de Géologie, Chef personnel de Comores Télécom, Proviseur du Lycée de Moroni, Chargé des Relations avec les Institutions, Directrice de la Coopération au ministère des Affaires étrangères. La liste est interminable.

Trop, c’est trop!

Mais, pourquoi le joueur de cartes, dominos et guitare Azali Assoumani en fait-il autant, en indignant tous les Comoriens? La raison a été révélée ce mercredi 19 juillet 2017 par un des meilleurs fils des Comores: le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani nourrit un complexe maladif envers le village de Mitsoudjé, où il est considéré comme un étranger puisque, si son père y est rattaché, sa mère vient d’ailleurs.

Déjà, le mercredi 22 avril 2015, dans un article intitulé «Le Hambou, un des enjeux politiques majeurs pour l’élection présidentielle de 2016?» et ayant comme sous-titre «Un Général, un Colonel, un Caporal ancien Président de l’Assemblée et un ex-Président de l’île», il était signalé ce qui suit: «Que dire du Colonel Azali Assoumani, l’enfant de Mitsoudjé? Il a été Président de 1999 à 2006. Putschiste en 1999, il s’est fait élire en 2002 dans des conditions controversées. Sa gouvernance à la tête de l’État comorien n’a pas laissé des souvenirs heureux. Népotisme et affairisme ont prévalu. Au surplus, son leadership au sein de la CRC lui était âprement disputé par Houmed Msaïdié, le légitime secrétaire général du parti, qui ne cache plus ses ambitions présidentielles, et qui tenait l’appareil du parti entre ses mains. Mais, la complaisance judiciaire lui a remis un parti politique devenu bancal.

      Il se chuchote et se murmure que Beït-Salam veut instrumentaliser Azali Assoumani, en finançant sa campagne électorale pour peu qu’il accepte de prendre pour colistier à Mohéli Mohamed Saïd Fazul, le concurrent le plus dangereux de la Première Dame, qui voudrait devenir Gouverneure de Mohéli en 2016 et qui sera soutenue par tous ceux qui veulent mettre fin à la dictature de Mohamed Ali Saïd sur l’île. Acceptera-t-il de jouer le jeu? Oui. En tout cas, il est impossible de ne pas voir la main de l’inévitable […] Hamada Madi Boléro dans la préparation de cette affaire». Les magouilles maudites prédites en 2015 ont été réalisées en 2016 par les Mohéliens de Bête-Salam. Le fugitif international polygame et pédophile autoproclamé Hamada Madi Boléro est un criminel.

Par la suite, il sera signalé qu’«Azali Assoumani n’était en première position dans le Hambou que dans 2 villages: chez lui à Mitsoudjé et à Salimani-Hambou. En ce qui concerne Mitsoudjé, nous avons vu comment Azali Assoumani avait fait voter les morts, les personnes en voyage à l’étranger et celles qui n’existent même pas. En fait, Azali Assoumani n’est de Mitsoudjé que par son père. Sa mère est du village de Mboudé Yadjou, dans le Bambao, et cela a fait de lui un “étranger” dans son propre village… La sociologie comorienne est très compliquée»: ARM: Mohamed Ali Soilihi. Vérités sur une élection aux Comores, L’Harmattan, Paris, 2016, p. 434.

En plus du fait que le guitariste Azali Assoumani est complètement rongé par la maladie d’Alzheimer, il croit qu’il doit nommer, nommer, nommer et nommer encore des gens de Mitsoudjé en espérant se faire aimer là où il n’est qu’un simple étranger. D’ailleurs, chose très difficile à comprendre et à expliquer, dans son prétendu livre d’entretiens avec Charles Onana, qui n’est pas arrivé à prouver qu’il connaissait les Comores et son interlocuteur, le soliste de Mitsoudjé parle de son père et jamais de sa mère. Est-ce parce qu’elle n’est pas de Mitsoudjé? Allez savoir…

En tout état de cause, quand le musicien et joueur de cartes et de dominos de Bête-Salam a vu à quel point les Comoriens le méprisent et le haïssent pour son dédain à leur égard, du fait de ces nominations qui dépassent toutes celles effectuées sur les trois îles hors Mitsoudjé, il a pris peur. Il a appelé Houmed Msaïdié Mdahoma pour lui demander de l’aider face à la colère des Comoriens, outrés par la composition d’un «gouvernement clanique» que dénoncent Ibrahim Mohamed Soulé et tous les autres Comoriens aimant leur pays. Mais, que pourra faire Houmed Msaïdié Mdahoma, qui rumine en plus son humiliation d’avoir été «oublié» lors de la nomination du gouvernement, pendant que le nom de Saïd Larifou ne figurait même pas sur la liste des ministrables, lui le chantre, applaudisseur et laudateur de l’«émergence émergente du pays émergent» et de la suppression de la présidence tournante, à la demande de son maître ingrat, contre Anjouan et Mohéli.

Même le beau-frère Djaanfar Ahmed Saïd Hassani (Au secours!) est indigné et est en train de créer son propre parti politique, contre la CRC. Il se voit Président des Comores dans le futur.

Cette actualité brûlante fait que nombre d’ennemis d’Ahmed Sambi ne prennent plus de gants pour dire entre eux que si l’ancien Président veut assumer des responsabilités historiques, c’est aujourd’hui qu’il doit le faire.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Jeudi 20 juillet 2017.


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