Rappel de mort atroce de chefs d’État au tyran comorien
Pour que ceux qui terrorisent et humilient aux Comores sachent
Par ARM
«La viande humaine n’est pas faite pour être mangée, mais pour moi, la viande de […] est halal», avait dit ce cadre de Fomboni d’un politicien de Djoiezi, Mohéli. C’est dire…
Aux Comores, les autorités actuelles, convaincues qu’elles sont au pouvoir pour toute l’éternité, emprisonnent sans jugement, licencient, terrorisent et humilient les gens sans la moindre retenue. Ce sont des êtres humains qui surestiment leur importance. L’erreur étant humaine, il faudra leur dire de penser à demain, parce qu’il n’y a pas de jour sans lendemain. Tous les chefs d’État du monde sont persuadés que rien de fâcheux ne leur arrivera, mais le malheur brutal peut s’abattre sur eux, même quand ils se croient protégés par leurs militaires et leurs gris-gris. La manière par laquelle les dirigeants comoriens d’aujourd’hui détruisent les Comores laisse croire qu’ils se croient intouchables, invincibles et invulnérables. C’est leur droit. Pourtant, il est nécessaire de leur rappeler une réalité: un chef d’État, ses ministres et son entourage, ça peut mourir de mort violente, notamment par rejet de la population.
Il faut rappeler cela au «ventriote» Azali Assoumani et à ses hommes et femmes à travers deux exemples parmi les plus horribles: la mise à mort de Samuel Doe au Liberia (Photo) et l’assassinat de Melchior Ndadaye au Burundi.
Le Sergent-chef Samuel Doe prend le pouvoir par la force au Liberia le 12 avril 1980. Son premier souci a été d’attacher tous les dignitaires de l’ancien régime politique sur des troncs de cocotiers et de les fusiller un à un. Ces dirigeants auraient pu avoir été mauvais, mais ils ne méritaient pas une telle mise à mort, surtout sans le moindre jugement. Personne ne mérite la peine de mort. Pendant des années, le Sergent-chef Samuel Doe, autoproclamé «Général» et «Docteur», a régné dans le sang dans un pays naguère paisible. Puis, un beau jour de 1990, éclata une guerre civile dans son pays. Les rebelles conduits par Charles Taylor et Prince Johnson finissent par mettre la main sur lui le 9 septembre 1990, et voici ce qui lui arriva: «Les hommes de Johnson ont capturé Samuel Doe dans le bureau du commandant en chef de l’ECOMOG, qui n’a rien pu faire. Ils le déshabillent, lui arrachent les gris-gris qu’il porte en travers de la poitrine, l’humilient de toutes les manières. Un rebelle lui brise les deux jambes avec deux rafales de sa Kalachnikov. Le “docteur” Samuel Kanyon Doe n’est plus président. Seulement un grand blessé emporté comme un baluchon par les rebelles qui le jettent dans une voiture.
Au camp militaire de Bushrod Island, près du village de Caldwell à moins de 10 km de Monrovia, c’est la joie sadique. En cette fin d’après-midi de ce 9 septembre, les rebelles ont traversé la capitale en criant: “Nous avons capturé Doe”. Le président captif a les mains liées derrière le dos. Il n’a plus ni protecteurs ni protections: ses gardes ont été tués; ses gri-gri arrachés. Un rebelle, à la machette, lui coupe les deux oreilles. Un autre lui balafre le visage. Et on va le soumettre à l’interrogatoire. Il avoue tout: sa fortune, l’adresse de ses banques, la cachette de certains de ses proches. Ses doigts sont brisés, ses parties génitales broyées. Il avoue tout: sa fortune, l’adresse de ses banques, la cachette de certains de ses proches. Samuel Doe est à bout. Ses larmes se mélangent au sang qui dégouline de sa bouche. Il crie, il essaie de calmer ses douleurs. Par réflexe, sa tête se renverse sur son torse. Il pousse un gros soupir. Un rebelle, croyant qu’il essaie ainsi de faire appel à un dernier gri-gri pour devenir invisible, lui tire une dernière rafale en pleine tête. Samuel Kanyon Doe meure comme il a vécu. Horriblement.
Le lendemain lundi 10 septembre, son corps mutilé, est promené dans une brouette à travers Monrovia. On expose le monstre monstrueusement tué. Doe est mort. Ça ne suffit pas. Il faut le démontrer. Donc montrer son corps. Cet homme avait sauvagement tué et fait tuer ceux qu’il avait renversé en 1980; cet homme avait fait mutiler ses adversaires et exposer leur cadavre. Ses tueurs feront de même. Ce lundi 10 septembre, dans l’après-midi, le pantin sanguinolent qu’est devenu le chairman est exposé dans la cour d’un petit hôpital, Island Clinic. Sans oreilles, sans sexe, sans doigts, les jambes brisées. Il y restera plusieurs jours. Les hommes de Prince Johnson ont pris le soin de faire appel à des médecins et à des infirmiers pour faire retarder la décomposition du cadavre: on lui a injecté du formol». Mariam C. Diallo: Liberia. L’horrible mort de Samuel Doe, Jeune Afrique, Paris, 26 septembre 2013. Horrible! Mais, Samuel Doe a-t-il volé sa mort horrible et atroce? Il aurait fallu le juger, mais quand on ne fait que le mal, on suscite le mal envers soi. N’est-ce pas, «saigneur» Azali Assoumani, larbins et consorts?
Maintenant, évoquons un autre cas, toujours horrible, atroce et tragique, celui de Melchior Ndadaye au Burundi. À la différence de Samuel Doe et du «ventriote» Azali Assoumani, Melchior Ndadaye est arrivé au pouvoir par les urnes, de manière tout à fait démocratique. Il est le premier hutu élu démocratiquement Président au Burundi. Il n’a tué personne, mais un Hutu ne devait pas devenir Président au Burundi en 1993. Et voici ce qui arriva: «Lorsque dans la matinée du 21 octobre 1993 des commandos du 11ème bataillon blindé ont assassiné le président Melchior Ndadaye d’une manière atroce – pendu par les bras, percé de coups de baïonnette, le crâne fracassé à coups de crosse, – ils n’ont pas seulement éliminé le premier chef d’État hutu élu démocratiquement au Burundi, moins de cinq mois après le scrutin. Ils n’ont pas seulement renoué avec la longue histoire de violences et de meurtres qui caractérise le Burundi depuis son indépendance. Ils n’ont pas seulement interrompu sauvagement une expérience démocratique qui était présentée en exemple à toute l’Afrique. Ils ont fait bien pis: ils ont déclenché au Burundi une vague d’atrocités qui risque de briser à l’avenir toute possibilité de cohabitation entre deux ethnies, entre les Hutus majoritaires et la minorité tutsie. Deux peuples étroitement imbriqués vivant ensemble depuis des siècles et partageant la même langue, la même culture, les mêmes terres vont peut-être devenir irréconciliables. […].
Des familles tutsies ont été décimées par leurs voisins hutus, brûlées vives dans leurs maisons, et les survivants terrifiés se sont regroupés dans des bâtiments administratifs pour attendre la protection de l’armée»: Colette Braeckman: Tentative de putsch et massacres interethniques. Écroulement de l’espérance démocratique au Burundi, Le Monde diplomatique, Paris, décembre 1993. Vingt-trois ans plus tard, le Burundi est toujours dans un climat politique infernal.
Que le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani et ses hommes continuent donc comme ils font, en écrasant les Comoriens. Qu’ils sachent au moins que «seul Dieu est immortel», comme on dit en Islam. Qu’ils sachent aussi qu’un homme au pouvoir, ça peut mourir de manière très violente, atroce et horrible.
Par ARM
Le copier-coller tue la blogosphère comorienne. Cela étant, il est demandé amicalement aux administrateurs des sites Internet et blogs de ne pas reproduire sur leurs médias l’intégralité des articles du site www.lemohelien.com – Il s’agit d’une propriété intellectuelle.
© www.lemohelien.com – Vendredi 16 décembre 2016.
One Comment
Alley
décembre 18, 2016 at 11:04On mettera tous les voleurs voyoux de la république au poteau le même qu’on a mis soule boinamroimgu