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Azali Assoumani décrète la pensée unique et la répression

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Azali Assoumani décrète la pensée unique et la répression

Le roitelet de Mitsoudjé en route pour un génocide insulaire

Par ARM

      La situation politique actuelle des Comores ne suscite que deux sentiments: le dégoût et la colère. Les Comores sont tombées dans un gouffre dans lequel elles n’ont jamais été. Les plus âgés des Comoriens croient revivre les «années de mort et de deuil», celles qui laissaient dans la bouche un goût de cendres, quand les mercenaires torturaient et tuaient dans une impunité totale les Comoriens. On sait comment cette bouffonnerie féroce s’est terminée: dans le sang. En effet, Ahmed Abdallah Abderemane, «Père de l’Indépendance», Président à vie, à mort et jusqu’à ce que mort s’ensuive le 26 novembre 1989, a été torturé atrocement et assassiné par les mercenaires qui étaient censés le protéger de ses propres pacifiques et gentils compatriotes. Au moment de son ignoble assassinat, Ahmed Abdallah Abderemane était dans la posture actuelle de l’ignorant du Hambou: il s’était mis en tête la folle idée de rester chef d’État à mort. Il en est mort. Le goût immodéré pour le pouvoir l’a tué. S’il s’était retiré de la vie politique en novembre 1989 dans la sagesse, sans dévergonder la Constitution, il n’aurait pas subi la torture barbare qui l’a arraché à la vie.

Dans ses Mémoires, le Président Saïd Mohamed Djohar signale que c’est uniquement à quelques heures de son assassinat par ses propres mercenaires que le Président Ahmed Abdallah Abderemane reconnaissait et ruminait sa mortelle erreur. Mais, la reconnaissance en question, en plus d’être tardive, était partielle car elle concernait la présence des mercenaires aux Comores de 1978 à 1989, mais ignorait le projet fou de présidence à mort.

Or, aujourd’hui, tous les indicateurs politiques sont au rouge sang: le «ventriote» Azali Assoumani Boinaheri va opérer un passage de force. Il va tout ravager sur son passage, juste pour rester au pouvoir et détruire la vie des Comoriens. Ceux qui, aujourd’hui, interpellent le blogueur qui dénonce les méfaits de la dictature de la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé doivent se préparer à verser des larmes de sang demain, quand arrivera ce qui inéluctablement devra arriver.

Aujourd’hui, il va falloir dire aux Comoriens de quel droit l’ivrogne Moustadroine Abdou et Bellou Magochi (il ne sait pas différencier la chaussure droite de la gauche) veulent tuer le Gouverneur Salami Abdou Salami d’Anjouan. Or, il faut une forte dose de mauvaise foi et de noirceur dans le cœur pour ne pas reconnaître que le Docteur Salami Abdou Salami fait un excellent travail patriotique. Le patriotisme de son travail est d’autant plus réel qu’il concerne non seulement l’île d’Anjouan, mais également les Comores entières. Il est un bon dirigeant.

Pendant que Moustadroine Abdou, grand empêcheur de 11.500 électeurs anjouanais de voter en 2016, et Bellou Magochi, le plus grand fournisseur de faux témoignages dans les annales judiciaires mondiales, veulent tuer Salami Abdou Salami, à Mohéli, c’est l’hécatombe politique. En dehors de l’idiot de village Mohamed Saïd Fazul dit Babadi ou le Demi-sel et de son ivrogne de service, l’homme le plus «assoiffé» des Comores et de l’océan Indien, à Mohéli, personne ne veut entendre parler des assises de la destruction. Même le fugitif international Hamada Madi Boléro a interrogé son «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani Boinaheri sur les dangers réels de cette œuvre de destruction des Comores.

Dans cette configuration politique, le «saigneur» Azali Assoumani Boinheri, qui gagnerait à connaître la culture de contestation chez les Mohéliens, veut enterrer ces derniers dans un cimetière à ciel ouvert. La cible principale de la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé à Mohéli a un nom et un visage: Elamine Ali Mbaraka dit Aboul-Khaïr, le «Président de la “Rue publique”». Il s’agit de l’ancien Maire de Fomboni, le Comorien totalisant le plus grand nombre d’arrestations politiques, toutes arbitraires et illégales. Le samedi 18 novembre 2017, il était de nouveau arrêté, pour être relâché le lendemain, avant d’être présenté au parquet le surlendemain, toujours pour des raisons loufoques, fantaisistes et juridiquement inexistantes.

Il a fallu qu’Elamine Ali Mbaraka publie sur Internet un texte parlant de la persécution et de l’acharnement qu’il subit de la part du dictateur de Mitsoudjé. Il a raison. La persécution est en train de s’étendre à tous les Mohéliens. En témoignent les affectations qui s’opèrent à Mohéli au sein de l’Armée, de la Gendarmerie et de la Police, mais aussi au sein d’un appareil judiciaire aux ordres. Les tortionnaires sont de retour. Djaanfar Ousseine et Madi Issoufa ont été remplacés par un tortionnaire venu spécialement de la Grande-Comore. Madi Hamada et Daniel ont fait un retour remarqué à la Gendarmerie. Chaharou trône déjà à la Force comorienne de Défense (FCD). Ces hommes sont estampillés «Enfants du Colonel Anrifi». Ah! Le Colonel Mohamed Anrifi Moustoifa Bacar Madi dit José, dit Obama. José est le destructeur de Mohéli, l’homme qui réprime tous les mouvements démocratiques à Mohéli. Il vient de trouver un nouveau dada: qualifier le «concubinocrate» Azali Assoumani Boinaheri de «frère de sang». Le Tout-Mohéli ricane car il connaît la haine et le mépris du roitelet du Hambou envers le simplet de Mohéli. On ne s’ennuie jamais à Mohéli.

Maintenant, c’est le retour du Procureur Soilihi Mahmoud Mansour au Tribunal de Fomboni qui est attendu pour parachever la mise en place de l’appareil répressif sur l’île qui avait défié Ali Soilihi en octobre 1977, en ne lui accordant que 3% de votes favorables même après des bourrages d’urnes entrés dans les annales mondiales de la fraude électorale. Il va sans dire qu’Elamine Ali Mbaraka est la cible de tout ce déploiement. La dictature ne peut rien contre lui sur le plan du Droit et va passer à la vitesse supérieure, en usant de brutalité et d’humiliation, surtout à un moment où le trublion de Fomboni gagne chaque jour en popularité. Cette fois-ci, son kidnapping par les pouvoirs publics va lui coûter plusieurs semaines de privatisation illégale de sa liberté. Le Colonel Mohamed Anrifi Moustoifa Bacar Madi dit «le vieux militaire» l’affirme ouvertement sur les places publiques. Les Mohéliens le maudissent ouvertement depuis qu’il a exprimé son impatience de voir la guerre éclater pour tuer de sang-froid.

«Le vieux militaire» a reçu des instructions strictes de son ancien camarade de classe, quand ils apprenaient la pâtisserie à Meknès, au Maroc: casser du Mohélien. Cet individu sait y faire. Sur Radio Kadio Kaz, Elamine Ali Mbaraka avait eu ce mot sur le «Colonel»: «Il ne partira jamais à la retraite car chaque fois qu’un dictateur comorien veut spolier Mohéli, il s’appuie sur lui pour mater les Mohéliens». Le «Colonel» a proféré des menaces de mort sur son célèbre ennemi, recrute des escadrons de la mort pour le tuer. Il veut l’assassiner. Signe qui n’a échappé à personne à Fomboni, le jeudi 24 novembre 2017, des armes et munitions ont été acheminées vers la FCD de la capitale mohélienne, au vu et au su de tous les animateurs des débats Place Mférédjini, haut-lieu des intrigues sociopolitiques de Fomboni.

En d’autres termes, le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani Boinaheri et son «Colonel» en carton-pâte s’apprêtent à causer un génocide à Anjouan et à Mohéli. Déjà, le vendredi 24 novembre 2017, le roitelet de Mitsoudjé a eu peur d’aller blablater à Ouani (Anjouan), et est parti se répandre en fausses traductions et interprétations de versets du Coran à la mosquée de Barakani, le village de son pote le Colonel Mohamed Bacar, dont il agite et exploite le retour aux Comores, alors qu’il s’agit du droit de chaque citoyen de n’importe quel pays de regagner sa patrie, selon les Conventions internationales relatives à la protection des droits de l’Homme.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Samedi 25 novembre 2017.


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One Comment

  • momo

    novembre 30, 2017 at 7:20

    azali veut detruire les comores . son objecrtif c’est d’etablir une monarchie . étant dictateur redoutable , il veut s’eterniser au pouvoir avec son clan des bandits .mais je pense que les comoriens ont les yeux ouverts de ce que le putchiste est entrain de tramer et ne le laisseront pas atteindre ses objectifs .les comores d’aujourdhui ne sont pas les comores de 1999 lors de son putch avec son operation ndrimu . les moheliens et les anjouanais sont bien avertis des manigances de cet homme sans la moindre scrupule .

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