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Aéroport de Hahaya: de Saïd Ibrahim à «Aïd» Ibrahim

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Aéroport de Hahaya: de Saïd Ibrahim à «Aïd» Ibrahim

Le tyran Azali Assoumani ne peut pas payer une lettre «S»

Par ARM

      Y a-t-il «S» dans «Émergence à l’horizon 2030». Curieusement, non! Y a-t-il «S» dans «Assises»? Curieusement, en faisant les calculs, on constate qu’il y en a 4. Oui, Mesdames et Messieurs, il y a 4 «S» dans «Assises», le mot qui sème le deuil, la ruine, la désolation et tous les malheurs aux Comores actuellement. En d’autres termes, le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani Boinaheri voyage chaque jour dans le funeste but de voler et voler encore et davantage les Comoriens. Chaque semaine, il passe par l’Aéroport de Hahaya, baptisé Aéroport international Moroni Prince Saïd Ibrahim, du nom de son constructeur. Mais, comme le dictateur ubuesque de Mitsoudjé est un illettré à la braguette ouverte qui se faufile en chemise blanche dans les boîtes de nuit à l’étranger pour mettre en branle ses muscles du bas-ventre (le fameux «Mchipa» ou muscle), il ne se rend même pas du tout compte de l’horreur et du scandale que tout voyageur peut constater à l’Aéroport de Hahaya. Quand on est du côté du tarmac, on voit bien que le nom Saïd Ibrahim a perdu son «S» et on lit «Aïd» Ibrahim. Quelle horreur! Quel scandale! C’est une honte nationale!

«Aïd» signifie en arabe «Fête religieuse». Donc, le Prince Saïd Ibrahim, ancien Député, ancien Président du Conseil du Gouvernement et édificateur de l’Aéroport de Hahaya, est devenu «Aïd» Ibrahim. Une fête religieuse. La première chose que tout esprit curieux note en arrivant sur les lieux est que la lettre «S» de Saïd a disparu. Est-ce que la Sultane Ambari a volé cette lettre «S» pour la faire fondre afin de faire confectionner des bijoux en cuivre dans la perspective du grand mariage entre son chaud lapin et Marie Mayobe dite Marie Madeleine, la maîtresse «légendaire et historique» de son chéri, la préférée de la République? Qu’on le dise aux Comoriens pour que la chose soit claire dans les esprits!

J’étais en escale à l’aéroport de Hahaya le dimanche 19 novembre 2017. Je ne suis même pas descendu de l’avion pour les raisons que chacun connaît. Il ne fallait pas provoquer des rustres haineux et sauvages. Mais, je n’ai pas tardé à me rendre compte de la chose. Comment faire alors? Il est interdit de photographier l’intérieur des aéroports. Je n’ai donc pas fait les photos qui auraient permis de voir à quel point le soudard de Bête-Salam est un j’en-foutre qui ne respecte même pas la mémoire des morts. Le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani Boinaheri ne cessera jamais de se comporter en bête sauvage.

Parlons vrai. Quel est le premier contact du voyageur qui arrive en Grande-Comore par avion? L’Aéroport de Hahaya. Et quelle impression a-t-il d’un pays dont les autorités ne se soucient même pas de l’orthographe du nom officiel de l’Aéroport? Une impression d’un pays qui est à vau-l’eau, celle qui caractérise le mieux les Comores actuelles. Or, chaque mois, le fugitif international polygame Hamada Madi Boléro passe par cet aéroport. Mais, pourquoi ne dit-il pas à sa créature-victime (victime en référence à une certaine trahison qui a eu lieu dans une certaine suite d’hôtel à Dubaï) que la négligence bien visible à l’Aéroport de Hahaya est une honte abjecte?

Pourtant, il ne faut pas s’étonner. Le «ventriote» Azali Assoumani Boinaheri a été intronisé frauduleusement et anticonstitutionnellement en 2016 par Ikililou Dhoinine et ses Mohéliens de Bête-Salam. Et, «qui se ressemble s’assemble». Ikililou Dhoinine et le «saigneur» Azali Assoumani Boinaheri sont des siamois en traîtrise et en destruction. Ce sont deux traîtres et deux destructeurs. Ikililou Dhoinine est le pire des traîtres, lui qui avait reçu des fonds de l’étranger pour construire un aéroport à Mohéli et qui a remis des milliards de francs comoriens à «l’entrepreneur» Akmal Lahadji Maka pour cette infrastructure moribonde. Mais, où l’ancien Président à la sauce tomate devenu vendeur de conserves de tomates à Djoiezi a-t-il vu une «entreprise» sans ingénieur, ni matériel, construire un aéroport? Où? Qu’il le dise aux Mohéliens et aux autres Comoriens! Si on pouvait le pendre haut et court…

Résultats des courses, le fameux chantier de l’aéroport de Mohéli a été gelé par le dragueur de boîtes de nuits de Mitsoudjé, et les Mohéliens devront attendre mon élection à la Présidence de la République en 2026 pour disposer des trois infrastructures qui leur tiennent vraiment à cœur: un aéroport, un port en eaux profondes et un dépôt pour hydrocarbures. Oui, les Mohéliens devront avoir la patience d’attendre l’élection présidentielle de 2026. Même si la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé détruit l’architecture institutionnelle du pays, dont la présidence tournante, les choses se feront en 2026. Le dictateur de Mitsoudjé n’est pas éternel.

Il ne reste qu’à demander aux héritiers du Prince Saïd Ibrahim d’aller voir les autorités pour leur dire de mettre à sa place le «S» manquant ou d’enlever du fronton de l’Aéroport de Hahaya le nom profané de leur glorieux ascendant, qui, déjà de son vivant, a subi toutes les vilénies et médiocrités d’une classe politique vile au sujet de cette infrastructure, qui est l’une de ses œuvres. Pour rappel, quand il en avait suggéré la construction, les haineux et les jaloux avaient tout fait pour l’en empêcher. Le jour de l’inauguration de l’Aéroport, les autorités du moment n’avaient même pas eu la décence de l’inviter. Il avait suivi la cérémonie de loin, à la jumelle, versant une larme. C’était un homme d’une dignité exemplaire, qui avait tout fait pour panser les plaies intimes des Comoriens, qu’il voulait voir unis et réconciliés. Paix à son âme.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Jeudi 23 novembre 2017.


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