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Au secours! Au feu! Anziza Mchangama est de retour!

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Au secours! Au feu! Anziza Mchangama est de retour!

La presse aux ordres et le livre d’Atossa Araxia Abrahamian

Par ARM

     Avant de disparaître, elle avait quand même eu le temps d’annoncer sur les ondes de Radio France Internationale (RFI) que ses copains du fameux bar de beuveries de Moroni faisaient partie du gouvernement illégitime et crapuleux nommé par l’usurpateur Azali Assoumani le 31 mai 2016. Tous les Comoriens sérieux étaient contents de ne pas entendre sa voix quand elle annonce ses insanités et insipidités sur RFI, qu’elle a transformée en instrument de propagande internationale pour son maître, employeur et protégé, le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani. Ne pas entendre la crypto-sambiste Anziza Mchangama (Photo), puisqu’il s’agit d’elle, pendant ces trois mois avait fait du bien à tous ceux savent que c’est dans le bar à beuveries de Moroni que ses maîtres lui remettent les papiers qu’elle doit lire laborieusement et besogneusement sur les ondes de RFI. Oui, un bar, et il s’agit du bar où avait été célébrée dans des flots et effluves de vin une certaine nomination ministérielle qui l’avait particulièrement réjouie. Plus crypto-sambiste qu’Ahmed Sambi, mercenaire du micro et chef de la propagande internationale de ses maîtres, elle est très susceptible, mais refuse de sortir de la légèreté qui lui enlève toute forme de crédibilité «aux yeux et aux oreilles» de ceux qui apprécient au quotidien le travail de qualité des autres correspondants de RFI en Afrique et ailleurs, pendant qu’elle se noie dans la complaisance intéressée.

     Par malheur, dans la matinée de ce dimanche 18 septembre 2016, sa voix est revenue sur RFI. Quel malheur! Quel deuil! Elle a ignoré la vengeance d’une «Justice» dévoyée qui s’acharne sur les ennemis de son copain Sa Hautesse le Grand Vizir, les licenciements de milliers de Comoriens, le rejet de toute forme d’appel d’offres pour les marchés publics, l’indécente augmentation des salaires des ministres pendant que les Comoriens meurent dans la misère chaque jour. La mercenaire du micro se livra à ses insanités habituelles, en parlant de la grandiose politique de ses employeurs l’usurpateur et son Grand Vizir «en faveur» de la communauté comorienne fixée à l’étranger. Elle a fait ça avec une forte dose de propagande et d’irresponsabilité. Incorrigible. Très susceptible, elle disait l’autre jour à Mitsamiouli qu’on l’«insulte» quand on critique ses méthodes catastrophiques et désastreuses, elle qui avait osé dire sur RFI début 2015 que son maître Ahmed Sambi allait avoir la majorité au Parlement lors des élections législatives de janvier et février 2015 et allait obliger Ikililou Dhoinine à former un gouvernement de cohabitation, alors qu’aux Comores, il n’y a aucun institut de sondage, elle qui ne parle que des crypto-sambistes et de son maître l’usurpateur Azali Assoumani, elle qui ne tend le micro qu’aux crypto-sambistes, elle qui n’a tendu le micro qu’une seule fois à un adversaire de son maître Ahmed Sambi, mais en le tendant par la suite à son maître le Grand Vizir pour le contredire entièrement et casser son argumentation.

     Naturellement, elle ne parlera jamais du livre Atossa Araxia Abrahamian: Citoyennetés à vendre. Enquête sur le marché mondial des passeports, Éditions Lux, Québec, septembre 2016 (192 p.). Pourquoi en parlerait alors que ce livre rejette toutes les prétentions mafieuses de ses maîtres sur le grave crime national et international constitué par «la citoyenneté économique»? Elle préférera parler de la «lingerie» de ses maîtres et employeurs de Moroni, mais jamais des sujets qui sont au cœur de la vie des Comoriens. Et si RFI veut conserver sa crédibilité à l’égard des Comoriens, elle doit s’interroger sur une correspondante à Moroni qui a son bulletin de salaire et des amitiés douteuses chez un usurpateur et son Grand Vizir, qui lui sert d’intermédiaire avec son maître Ahmed Sambi.

     Et, ce n’est pas fini. Oui, ce n’est pas fini parce qu’il reste aux Comoriens à poser une question au journal gouvernemental Al-Watwan dit Al-Wawa et à l’ORTC: les champions de la liberté de la pensée, d’expression et de la presse qui ont servi aux Comoriens leur grandiose «indépendance d’esprit» à toutes les sauces sous Ikililou Dhoinine, en l’occurrence Ahmed Ali Amir (Directeur d’Al-Wawa) et Msa Ali Djamal (Directeur de l’ORTC), vont-ils évoquer la sortie et le contenu du livre d’Atossa Araxia Abrahamian? Vont-ils oser solliciter un démenti de leurs amis et employeurs? Vont-ils réclamer de leur ami le Grand Vizir en charge de Dieu, du Prophète, du Paradis, des Gènes, de la Généalogie et de la Génétique qu’une instruction soit ouverte sur le dossier explosif de la «citoyenneté économique»? Ou, au contraire, vont-ils tout simplement botter en touche, après cette leçon de journalisme d’investigation sur ce qui s’est passé dans leur propre pays, impliquant un ministre en exercice? Ailleurs, en France, un ministre s’est retrouvé mis à nu et traîné devant les tribunaux, risquant trois ans de prison, pour avoir caché son propre argent de médecin dans des paradis fiscaux. Plus récemment, Dilma Roussef, la Présidente brésilienne a subi une destitution qui cache un coup d’État pseudo-légal pour avoir masqué la réalité des comptes publics. Alors, nous en sommes où aux Comores?

     Le grand patriote Ahmed Youssouf dit Alley rentre à peine des Comores, où il s’était retrouvé nez à nez avec Msa Ali Djamal dans un guichet de transferts internationaux de fonds. Comme Ahmed Youssouf a l’esprit très aiguisé, il constata que les guichetiers ne remettaient pas aux bénéficiaires les sommes inférieures à 500 francs, et qu’en fin de journée, quand on additionne toutes ces sommes non remises, ça fait beaucoup. Ahmed Youssouf demanda donc au même Msa Ali Djamal d’organiser un débat sur l’ORTC au sujet de ce vol. À ce jour, nous attendons. Msa Ali Djamal, qui a failli en venir aux mains avec Ahmed Ali Amir pour le contrôle de l’ORTC, ne s’était-il pas présenté lui-même comme «l’homme qui devait révolutionner l’ORTC»? Il ne fera révolutionner que le cul dans «sa» boîte à images.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Dimanche 18 septembre 2016.


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