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Assoumani Azali, très isolé, vit sur une autre planète

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Assoumani Azali, très isolé, vit sur une autre planète

Pour lui, Ambari Darouèche, son épouse, est restée vierge

Par ARM

     Un drôle de zèbre, ce «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri-là dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger». En septembre 2018, engagé dans un monologue de sourd-muet avec lui, en se servant de l’opposition comme d’un faire-valoir, il s’empressa de débarquer à la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU pour se poser en «bon démocrate». Cette fois, avant de partir à Erevan, Arménie, pour assister à la conférence de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), il voulait de nouvelles images avec l’opposition. Le Vice-président Mohamed Ali Soilihi les lui refusa: oui au dialogue, mais sans publicité, ni ramage, ni tapage. Une fois les yeux dans les yeux du dictateur fou de Mitsoudjé, Mohamed Ali Soilihi a dû se rendre à l’évidence: l’interlocuteur qu’il a en face de lui ne sait pas encore que les Comores sont en crise, et fait tout pour que la communauté internationale ne soit pas impliquée dans les tentatives de règlement de la crise en question. Kafkaïen!

En d’autres termes, le «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri, très isolé et rejeté par plus de 95% des Comoriens, sachant qu’il n’a aucune chance d’arriver au second tour d’une élection démocratique, veut s’isoler dans un coin de la rue pour organiser une énième obscénité électorale. Pour ce faire, il ne souhaite que la compagnie de Kiki, le garçon maudit qui a servi de mère maquerelle auprès d’un chef d’État comorien à la personne qu’il devait le plus chérir au monde, le renégat qui a jeté aux chiottes sa propre mère pour se réclamer d’une autre, dans l’unique but d’obtenir la nationalité française de manière frauduleuse et illégale, le seul être dans l’univers qui a «obtenu» le même jour son «Master 2» et son «Doctorat», et ce, en «Intelligence économique», le soudard qui baise une fille sur l’herbe d’un champ à Chomoni, là où un porc aurait honte de ses livrer à ses orgies.

Or, les choses s’accélèrent contre le fou maudit de Mitsoudjé. Ceci est d’autant plus vrai que l’opposition affiche à la fois fermeté et sérénité, malgré le fait que Mouigni Baraka Saïd Soilihi semble croire que ce serait la faute de l’entourage et surtout des enfants si le tyran est aussi dégueulasse. Au même moment, l’Union africaine et la SADC (organisation sous-régionale probablement plus attachée aux valeurs de l’alternance démocratique, comparativement aux dures réalités du continent) deviennent de plus en plus exigeantes. L’Union africaine est sous pression de l’Union européenne, qui lui apporte des contributions financières pour son fonctionnement, et n’entend pas attendre passivement pour subir les flux migratoires, qui font monter les extrémismes de droite à chaque élection, y compris dans les démocraties scandinaves! D’ailleurs, même si la chose n’est pas dite à haute voix, certains des migrants en divagation dans la Méditerranée sont comoriens. Récemment, on en compta 23 dans un bateau ayant fini par être admis en Espagne.

Ce que le «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri ne veut pas comprendre, c’est que, les nouvelles technologies aidant, aucune dictature n’est à l’abri de l’opinion publique nationale et internationale, de la presse et des observations acides des organisations de la société civile à l’échelle nationale et internationale. Il a beau tempêter et péter dans un verre d’eau, le bambochard Assoumani Azali Boinaheri a reçu les sobriquets infâmes et infamants de putschiste multirécidiviste et de Petit Bokassa qui lui collent à la peau. Il ne mérite que ça.

Voilà que même Idriss Mohamed Chanfi (Photo), qui lui fait la bise pour ses élucubrations pathétiques à l’ONU au sujet de Mayotte, en a tellement marre de se faire cocufier avec ses «assises» qu’il sonne le tocsin pour une mobilisation générale contre l’arrogance d’un Kiki qui n’a nulle honte de braquer les Impôts et de clamer que ce n’est pas la Loi qui l’arrêterait, lui qui est en charge des institutions. À ce jour, il n’a même pas encore reçu les équipements pour réactualiser le fichier électoral pour près de 400.000 électeurs, mais se félicite du soutien à l’organisation d’élections par les gens du gouvernement du Hedjaz, qui n’ont jamais vu ni urne, ni bulletins de vote chez eux, et qui tuent un journaliste dans leur consulat en Turquie.

Mais, il y a plus rocambolesque et pittoresque: le «saigneur saignant» Assoumani Azali Boinaheri, en fou qu’il est, a cru bon de partir à Erevan pour éviter autant que possible les missions qui se rendent à Moroni pour lui demander des comptes sur les violations massives des droits de l’Homme, espérant un soutien de l’OIF. Or, le Rwandais Paul Kagamé, qui va devoir y montrer pattes blanches et espère aussi organiser en novembre 2018 une conférence extraordinaire de chefs d’État et de gouvernement sur les reformes budgétaires de l’Union africaine, n’a que faire d’un nano-dictateur ignorant qu’il a besoin de lui, mais invite à l’ONU un Charles Onana qui, livre après livre, l’accuse de tous les crimes contre l’humanité!

S’agissant justement de cet immense naufrage diplomatique, il est un individu qui ne décolère pas: l’odieux et abject cancrelat Saïd Ahmed Saïd Ali, le beau gosse de Ntsoudjini, surnommé le poète de Ntsoudjini, descendant direct et héritier unique de l’écrivain anglais William Shakespeare, qui a rédigé Othello et Roméo et Juliette sous l’arbre à pain et le cocotier jouxtant la case de ses ancêtres à Ntsoudjini. Saïd Ahmed Saïd Ali est très en colère contre son chef. Il l’accuse d’ingratitude envers le Mufti-Cardinal, de Ntsoudjini comme lui, un fidèle complice de la dictature. Le beau gosse shakespearien accuse son chef de n’avoir pas aidé le fils aîné du Mufti-Cardinal, vivant en France, à s’installer aux Comores. Le fils de son père était même aux Comores aux fins de profiter de la proximité plusieurs fois séculaire entre Papa et le dictateur, mais, face au flou de la situation, a préféré rentrer en France, pendant que son frère n’est que «stagiaire» à la Banque centrale des Comores (BCC).

Là où les récriminations du poète de Ntsoudjni deviennent intéressantes, c’est quand elles concernent Charles Onana: «Nous méritons les injures et les leçons acides de l’ennemi ARM dans cette imprudence ayant conduit à inclure Charles Onana dans notre délégation. Il n’avait aucune utilité à l’ONU. En plus, il n’a fait que m’énerver, en voulant m’apprendre mon travail. À New York, ce n’était pas beau. Aujourd’hui, Paul Kagamé et sa ministre des Affaires étrangères, pressentie pour diriger l’OIF, vont nous prendre de haut car ils savent que leur ennemi Charles Onana était avec nous à l’ONU. Paul Kagamé sait que Charles Onana était avec nous. Le Président a commis une faute très grave dans cette affaire. Ce Camerounais dessert nos intérêts. Mais, comment l’expliquer au chef sans prendre un savon?». Maintenant, il saura que tu n’es pas content, mon petit. En attendant, prends le sein, le biberon, les sorbets, les sucettes et les bonbons Pecto. Tiens! Ah! Le pauvre chéri!

Enfin, il est à noter que, malgré les brimades de toutes sortes, les personnels de Radio Ngazidja et des Finances du Gouvernorat de la Grande-Comore sont restés activement fidèles à l’autorité légitime de leur Île autonome, refusant de prendre en compte les desiderata et les Fatwas issus de la mascarade obscène du 30 juillet 2018. Même si, ne sachant à quel diablotin des champs de Chomoni se vouer, Bête-Salam se refuse à respecter l’avis de sa Cour suprême aux ordres, qu’elle a élevée elle-même en arbitre constitutionnel, tout en faisant appel aux élus insulaires pour espérer un quorum à l’Assemblée de l’Union des Comores, alors que son obscénité référendaire de la honte a supprimé les Conseils des Îles autonomes.

Ce merdier juridique donne tellement le tournis que pour la première fois aux Comores, des avocats ont exigé de leur Bâtonnier, Ibrahim Ali Mzimba, de ravaler sa mendicité obséquieuse pour exiger un minimum de décence envers une Justice aux ordres qui contribue à scier la branche sur laquelle est assis son dictateur abject, qui va bientôt annoncer une grande nouvelle: Ambari Darouèche, sa première épouse, est toujours vierge.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Jeudi 11 octobre 2018.


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