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Assoumani Azali interdit la célébration du 17-Février

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Assoumani Azali interdit la célébration du 17-Février

Il renie sa propre signature sur l’Accord-cadre de Fomboni

Par ARM

     Oui, le mercredi 30 décembre 2015, à la Salle multifonctionnelle de Fomboni, en ma présence et devant ma petite caméra, qui a tout enregistré, le «pouvoiriste» polygame Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «le Père qui ne prépare jamais à manger», avait promis aux Mohéliens que s’il retournait au pouvoir en 2016, il allait faire du 17-Février la deuxième fête nationale des Comores, qu’il allait célébrer à Mohéli: «Je vais vous dire ce qui m’attriste, et le moment venu, nous en reparlerons. C’est que, il paraît que le 17 février 2001, quand nous avons conclu l’accord pour nous réconcilier, et cette date n’est pas considérée comme une fête nationale devant nous inciter à louer Dieu, alors que le 26 décembre, il y a eu des gens qui sont allés faire une fausse libération.

     Je croyais que si l’État dans son ensemble a établi qu’après le 6 juillet 1975, date d’accession des Comores à l’indépendance, la deuxième fête nationale devait être le 17 février 2001 parce que c’est la date de la réconciliation des Comoriens. Je croyais que vous autres Mohéliens, comme vous avez la responsabilité du pays, vous alliez penser à ces choses-là. Malheureusement, cela n’est pas arrivé. Alors, je vous donne ma parole d’honneur que si nous sommes élus, nous viendrons à Mohéli pour vous remercier, chers Mohéliens et chères Mohéliennes, pour avoir accepté que notre réconciliation se fasse à Mohéli».

Or, non seulement, le «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri n’a jamais voulu célébrer le 17-Février, mais en plus, interdit sa commémoration. Cet individu sans honneur renie sa parole du 30 décembre 2015, mais également sa signature, dans la mesure où il est un des signataires de l’Accord-cadre de Fomboni du 17-février 2001 pour la réconciliation nationale des Comores.

Pour ce samedi 17 février 2018, tout le mouvement patriotique des Comores s’était fixé rendez-vous à Mohéli. On vit alors le «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri empêcher des acteurs politiques grands-comoriens prendre l’avion pour Mohéli. Ces patriotes sincères se dirigèrent à Chindini, au Sud de la Grande-Comore, pour prendre des embarcations de fortune pour Mohéli. Le «saigneur» Assoumani Azali Boinaheri interdit de nouveau leur départ. Le Docteur Salami Abdou Salami d’Anjouan a dû regagner Mohéli par boutre.

Et ce qui devait arriver arriva. Moussa Mahoma, ministre de l’Injustice et de la Violation massive et génocidaire des Droits de l’Homme, se rendit au Palais de Justice de Fomboni et signala que la commémoration du 17-Février était interdite par le pouvoir fédéral, supprimant d’un trait de bouche l’autonomie des îles, pourtant inscrite sur la Constitution. Mouhaïmine Abdallah, Maire de Fomboni, avait autorisé l’événement, à la Salle multifonctionnelle de la ville. Mais, dans un document officiel truffé de fautes («Septe» au lieu de «Sept», etc.), le Préfet de la région de Fomboni interdit la célébration, sur ordre personnel du dictateur de Mitsoudjé.

Les Mohéliens descendirent dans la rue pour protester. On y vit toutes les grandes figures patriotiques de l’île, dont Soifiat Youssouf Bacar, qui avait fait spécialement le déplacement de Mayotte, son amie Sounday, et bien d’autres personnalités respectables et respectées. Finalement, les patriotes se retrouvèrent chez Irchad Mohamed, ancien Gouverneur de Mohéli, pour les discours, et par la suite, chez Mohamed Larif Oucacha, ancien ministre, ancien Député, ancien Directeur du Cabinet présidentiel et ancien Conseiller présidentiel.

Et, toute honte bue, Place de l’Indépendance, à Fomboni, le «Colonel» Mohamed Anrifi Moustoifa Bacar Madi (Au secours! Au secours!) dit José ou Obama tint le plus incongru des discours, et ce, pour dire qu’il était interdit de célébrer le 17-Février, que le Maire de Fomboni était destitué, qu’il ne pouvait plus signer de documents administratifs, que les marchands de Fomboni ne devaient plus jamais payer d’impôts et taxes à la Mairie, etc. Ses nombreux ennemis n’ont pas tardé à dauber sur sa santé physique et mentale.

Par ailleurs, les Mohéliens sont très en colère en ce moment quand ils ont compris que le Gouverneur Mohamed Saïd Fazul dit Babadi faisait le con, en mobilisant la population pour accueillir sur commande le chef de la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé ce lundi 19 février 2018. Le jeudi 15 février 2018, les Mohéliens avaient accueilli dans une véritable liesse populaire leur sorte de Gouverneur pour son opposition aux conclusions des «Asseyez-vous et taisez-vous!» et donc au «pouvoiriste» polygame Assoumani Azali Boinahari. Il est sous l’influence alcoolisée de Bianrifi Tarmindhi, «ami» et ancien Premier ministre du putschiste Assoumani Azali Boinaheri. Le sort de toute une île et même de la communauté nationale est entre les mains d’un ivrogne notoire et d’un idiot de village.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Dimanche 18 février 2018.


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