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Assoumani Azali est hué, insulté et chassé de Ntsoudjini

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Assoumani Azali est hué, insulté et chassé de Ntsoudjini

Une humiliation grandissime, mais pas pour le satrape fou

Par ARM

       Depuis 2016, votre site préféré répète que le comportement observé chez le dictateur Assoumani Azali Boinaheri n’est pas celui d’un homme en bonne santé mentale, mais celui d’un fou. Le «saigneur saignant» Assoumani Azali Boinaheri est fou. Le jour de son renversement et de son exécution, soit par balles, soit par décapitation, tout le monde ira de sa petite chansonnette: «Oui, je voyais en Assoumani Azali les actes d’un fou et entendais de lui les paroles d’un fou, mais le climat de terreur qui régnait sous sa dictature empêchait de parler et de dire la vérité sur lui». Ceux qui se taisent aujourd’hui et qui laissent un fou détruire leur pays parleront demain, quand le dictateur sera tombé. Comme on dit au Maroc, «quand la vache est à terre, beaucoup de couteaux apparaissent».

Dans la Grande Tradition comorienne, le jour de la fête marquant la fin du Ramadan ou celle du pèlerinage aux Lieux Saints de l’Islam, on fait tout pour prier dans son village. Il y a des autorités originaires de Mohéli et d’Anjouan qui travaillent en Grande-Comore, et qui font la prière de chaque vendredi à midi dans leurs villages et villes d’origine, voyageant par avion et retournant le dimanche ou le lundi à Moroni, et ceci non pas parce qu’ils sont riches, mais parce qu’ils honorent leurs origines. Certains Marocains vivant dans des pays d’Europe ou d’Amérique du Nord rentrent systématiquement dans leur pays d’origine par avion à l’occasion de la fête marquant la fin du pèlerinage dans les Lieux Saints de l’Islam, faisant multiplier le prix du billet d’avion par trois. J’en ai fait l’expérience une fois, ayant payé mon billet d’avion 3 fois plus cher, en partant de Paris.

Or, le dictateur Assoumani Azali Boinaheri, parce qu’il est fou, au lieu d’aller prier dans son village de Mitsoudjé, ce vendredi 31 juillet 2020, jour de fête marquant la fin du pèlerinage musulman, s’est invité à la Mosquée Al-Qasm de Moroni. La notabilité de Moroni étant informée de la goujaterie, a préféré prier à domicile, laissant la mosquée à quelques personnes soutenant le dictateur prier avec lui.

Ce fut la première humiliation du jour.

La deuxième, très bruyante, a eu lieu à Ntsoudjini. Là, on a la meilleure preuve de la folie qui mine ce satrape. En effet, le «pouvoiriste» Assoumani Azali Boinaheri a osé se rendre à Ntsoudjini, où la population voit encore flotter la fumée puant le plomb et produite depuis le 6 juillet 2020 par les armes, où la population a encore aux oreilles le bruit insupportable des armes à feu, où la population sent encore la fumée insupportable des bombes lacrymogènes, où la population recherche encore ses enfants, dont Mouigni Baraka Saïd Soilihi, ancien Gouverneur de la Grande-Comore, où la population panse encore ses plaies.

Un homme en bonne santé mentale n’aurait jamais fait une provocation aussi inutile et aussi stupide. Les habitants de Ntsoudjini l’ont hué, injurié, maudit et gravement humilié. Depuis 2018, la présence du dictateur dans les cérémonies de mariage, dans les mosquées, notamment le vendredi à midi, donne lieu à des scènes de protestation et d’humiliation du fou. Qu’est-ce que le tyran Assoumani Azali Boinaheri gagne à réclamer le micro pour remercier les personnes présentes à une cérémonie de mariage, à quémander la direction de la prière normale et celle des morts, à aller dans les mosquées des villages et villes des autres au lieu d’aller prier dans la mosquée de Mitsoudjé, chez lui?

Il doit avoir fière allure son larbin obséquieux, le shakespearien Saïd Ali Saïd Ahmed, originaire de Ntsoudjini, qui méprise sa ville au point de prendre à la légère la colère qui y gronde depuis la guerre civile qui y a éclaté, parce que, le 6 juillet 2020, pour la célébration du 45ème anniversaire de la prétendue indépendance des Comores, des personnalités de l’opposition y avaient entonné l’hymne national de leur pays. Mais, Saïd Ali Saïd Ahmed est un simplet, qu’il faut juste plaindre et prendre en pitié. Il ne vaut rien…

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Vendredi 31 juillet 2020.


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