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Omar a «tuer» la Justice au Tribunal de Moroni. Hélas!

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Omar a «tuer» la Justice au Tribunal de Moroni. Hélas!

Aïcham Itibar en prononce l’oraison funèbre et en rajoute

Par ARM

       Au Tribunal de Moroni, quand on parle de «Cosa Nostra», «Notre Chose», la mafia sicilienne, il s’agit du Quatuor de la Corruption et de l’Incompétence constitué d’Ibrahim Ali Mzimba, le Bâtonnier usurpateur et illégitime, dont le mandat a pris fin en mars 2020, de son apprenti en magouilles et combines qu’est «l’avocat» Aïcham Itibar, du juge Omar Ben Ali et de Mohamed Djounaïdi, Président du Tribunal de Première Instance de Moroni.

Ce vendredi 31 juillet 2020, Aïcham Itibar a de nouveau défrayé la chronique, et cela, en déclarant son béguin à son acolyte Ibrahim Ali Mzimba par une lettre ouverte qui pue le vol. Cette lettre ouverte trop longue pour être honnête comporte de graves fautes en français qu’il vaut mieux corriger pour que les choses soient claires dans les esprits des uns et des autres.

1.- Concordance de temps: «J’ai eu la naïveté de croire que… est le silence» au lieu de «était le silence». 2.- «Peut être» au lieu de «Peutêtre». 3.- «Depuis le début de cette affaire… retentit depuis» au lieu de «retentit» sans «depuis». 4.- «Que notre serment» au lieu de «Envers qui notre serment». 5.- «Cedernier» au lieu de «Ce dernier». 6.- «D’avoir appliquer» au lieu de «D’avoir appliqué». 7.- «Je compatie» au lieu de «Je compatis». 8.- «Eux-même» au lieu de «Eux-mêmes». 9.- «Préemption d’innocence» renvoie à «Présomption d’innocence». 10.- «Ton pair avocat» au lieu de «Ton paire avocat». Dix fautes, ça suffit.

Ibrahim Ali Mzimba s’est mis à dos toute la société comorienne pour avoir décidé d’engager «une procédure disciplinaire» contre Maître Fahmi Saïd Ibrahim, qui a critiqué la Chambre d’Accusation, présidée par le Juge Omar Ben Ali, pour avoir libéré un pédophile qui a violé une fille de 12 ans contre une caution de 1,5 million de francs comoriens, caution qui n’a jamais été payée. Donc, ce n’est pas le Juge Omar Ben Ali qui est critiqué, mais une décision de la Chambre d’Accusation présidée par lui. Dès lors, l’accusation d’atteinte à l’honneur de la Justice tombe à l’eau. Mais, il y a tout ce remue-ménage médiatique d’Ibrahim Ali Mzimba et son acolyte Aïcham Itibar parce que le pédophile notoire qui vient d’être libéré est un protégé du Juge Omar Ben Ali et de Mohamed Housseine Djamalilaïli, le sulfureux ministre de la Justice, qui est aussi le protecteur du Juge Omar Ben Ali.

Ibrahim Ali Mzimba, très mal inspiré, a accepté le serment de certains «avocats» qui ne remplissent pas les conditions fixées par la loi de 2008, et dit que Maître Fahmi Saïd Ibrahim aurait dû supprimer la présomption d’innocence quand il était ministre de la Justice. Or, ce n’est pas la présomption d’innocence qui est contestée ici, mais la liberté accordée à un pédophile alors que l’instruction – à charge et à décharge – a montré de façon incontestable que «le présumé innocent» a bien violé une fille de 12 ans. Le libre arbitre est fondamental pour un magistrat, mais ici, il est neutralisé par la corruption. Aïcham Itibar refuse d’admettre que les demandes de mise en liberté du pédophile avaient été rejetées par le juge d’instruction parce que le viol du pédophile sur une fille de 12 ans est un fait notoirement avéré.

Le Bâtonnier usurpateur et illégitime Ibrahim Ali Mzimba se répand sur les médias en interprétations fallacieuses du Droit, mais refuse à son ennemi Fahmi Saïd Ibrahim le droit constitutionnel de s’exprimer sur les mêmes médias. Il est scandaleux de constater que 2 jours après la saisine, Ibrahim Ali Mzimba s’est même fait le porte-parole du ministre de la Justice. Il porte des accusations et répète qu’un avocat parle au Tribunal et non devant les médias.

Aujourd’hui, Aïcham Itibar a fière allure quand il adresse à son acolyte Ibrahim Ali Mzimba des œillades sous forme de lettre ouverte d’un béguin devenu un grand amour. Cela s’explique par le fait qu’il se retrouve dans les spécialités de son maître à penser: incurie, incompétence, concussion, collusion d’intérêts, combines, conflits d’intérêts et achat de magistrats. L’élève chéri, Aïcham Itibar, égale le maître. Leur plus grosse magouille a eu lieu en 2018. Alors que, pendant longtemps, Ibrahim Ali Mzimba a été le porte-valises et avocat de Bashar Kiwan, il représentait les intérêts de la société CGH du même Bashar Kiwan. Il a liquidé les biens appartenant à son client, la société CGH, avant de se retourner contre ce client. Quelle est la raison? La CGH s’était retrouvée en conflit avec les associés dans la Banque fédérale des Comores (BFC). Les associés sont, entre autres, Bashar Kiwan et un Cheikh du Koweït. Dans ce conflit, Ibrahim Ali Mzimba n’a pas hésité à tourner le dos à son client Bashar Kiwan et à sa société pour défendre les intérêts des Koweïtiens, les adversaires. Il y a eu l’une des pires fautes déontologiques pour un avocat: le conflit d’intérêts. L’affaire est portée devant le Tribunal arbitral de Moroni siégeant à la Chambre du Commerce. Comme par hasard, un ancien juge arbitral qui avait exercé à la Chambre est ressorti de nulle part. Ce juge n’est autre que le gendre idéal national et international, Aïcham Itibar, le complice mondialement connu d’Ibrahim Ali Mzimba. Cherchez l’erreur…

Complice inconditionnel d’Ibrahim Ali Mzimba, il n’a pas hésité à siéger comme juge arbitral alors qu’il est avocat et notoirement proche de ce dernier. Gravissime: un avocat peut-il être juge arbitral et de surcroît avocat au Barreau du ressort de la Cour d’Appel dont dépend aussi la Chambre de Commerce? Pis, la sentence rendue par Aïcham Itibar n’a surpris personne: Ibrahim Ali Mzimba et son nouveau client ont gagné le procès grâce à Aïcham Itibar. Ce dernier a empoché au passage 24 millions de francs comoriens (48.000 euros) de la part d’Ibrahim Ali Mzimba. Cela s’appelle des échanges de bons procédés.

Le lundi 6 juillet 2020, le «pouvoiriste» Assoumani Azali Boinaheri disait dans son discours que la complaisance envers les délinquants sexuels était terminée. Or, il vient de nommer à la présidence de la Cour d’Appel de Moroni le Juge Omar Ben Ali, qui a libéré un pervers sexuel ayant violé notoirement une fille de 12 ans. Aïcham Itibar a sorti sa lettre ouverte en réalité pour célébrer cette nomination parce qu’il n’a jamais perdu un procès présidé par Omar Ben Ali. Ces deux-là font «fifty-fifty». Le Juge Omar Ben Ali laisse toujours gagner son associé Aïcham Itibar. Ce dernier défend son clan, la Cosa Nostra. Les superlatifs laudateurs qu’il a jetés sur son complice Ibrahim Ali Mzimba le sont pour renvoi d’ascenseur. C’est très touchant.

Par ARM

Le copier-coller a définitivement tué la blogosphère comorienne. Cela étant, il est demandé amicalement aux administrateurs des sites Internet et blogs de ne pas reproduire sur leurs médias l’intégralité des articles du site www.lemohelien.com – Il s’agit d’une propriété intellectuelle.

© www.lemohelien.com – Samedi 1er août 2020.


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