Assoumani Azali, Elamine Soeuf et le vol de passeports
Leur trabendo a commencé avant l’avènement d’Ahmed Sambi
Par ARM
Aux abois, la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé perd le sens des réalités. Emportée par une haine mortelle et morbide envers ses adversaires, elle n’arrive pas à se contrôler elle-même. Depuis quelques jours, elle a littéralement viré à l’hystérie collective et aux élucubrations pathétiques. Du jour au lendemain, la «Ripoux-bliquette» de poche sombra dans la folie pure, déclarant tout et n’importe quoi: les États-Unis ont livré au «pouvoiriste» polygame Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger», des preuves matérielles accablantes et irréfragables sur l’implication d’autorités comoriennes dans le trabendo des passeports comoriens au Moyen-Orient, l’ancien Président Ahmed Sambi serait impliqué dans l’affaire, blablas, re-blablas, blablas de nouveau, etc.
Oui, toute personne coupable de vols sur ce dossier et sur d’autres doit être présentée à un juge, dans l’attente d’un procès juste et équitable. Seulement, les Comoriens rejettent toute Justice des vainqueurs, toute Justice aux ordres, toute Justice constipée et de vengeance politique. Or, gravement déstabilisé par sa tumeur sur la tête et par d’autres maladies également très dangereuses, le «saigneur» Assoumani Azali Boinaheri n’est plus en mesure de tenir un discours cohérent et de faire des choses cohérentes. Il a fait des «révélations» des États-Unis sur le trabendo des passeports comoriens au Moyen-Orient une arme contre l’ancien Président Ahmed Sambi et ses proches et fidèles.
Le jour où la «Ripoux-bliquette» de Mitsoudjé va tenter d’instrumentaliser ce dossier à des fins de vengeance politicienne, le sang va couler aux Comores sans parcimonie parce que les Comoriens ne vont pas observer cet individu et sa famille faire ce que bon leur semble sans riposter.
Parlons vrai. Il y a eu des dérapages sur le dossier du trabendo des passeports comoriens au Moyen-Orient. Cela, tout le monde le sait. Seulement, vouloir, nolens volens ramener ce dossier à Ahmed Sambi et à ses proches n’est pas acceptable, même pour les adversaires de l’ancien Président. Qu’on se le dise!
En réalité, c’est sous le régime politique d’Ahmed Abdallah Abderemane (1978-1989) que ce dernier et Robert «Bob» Denard avaient fait des passeports comoriens une vulgaire marchandise vendue essentiellement à des habitants de Hong-Kong qui ne voulaient pas tomber dans l’escarcelle politique et juridique de la République populaire de Chine après la rétrocession de Hong-Kong en 1997. Ahmed Sambi n’était pas Président à cette époque.
Pour sa part, l’éphémère régime politique du regretté Mohamed Taki Abdoulkarim avait livré des passeports comoriens aux terroristes qui, le 7 août 1997, avaient commis les attentats contre les Ambassades des États-Unis au Kenya et en Tanzanie, faisant tomber une pluie de dollars aux Comores, mais juste pour quelques minutes. Ahmed Sambi n’était pas Président à cette époque.
Sous la première kleptocratie du kleptocrate Assoumani Azali Boinaheri (1999-2006), le dictateur de Mitsoudjé et son cousin gros, gras, adipeux, lippu, joufflu et fessu Mohamed Elamine Soeuf avaient récolté des sacs d’argent à titre personnel pour leur trabendo de passeports comoriens. Ahmed Sambi avait fait mieux que les deux brigands de Mitsoudjé: même dans des conditions controversées et polémiques, il avait fait voter une loi sur «la citoyenneté économique», donnant pour la première fois à l’opération un semblant de base légale, même contestable et contestée.
D’ailleurs, revenu au pouvoir le 26 mai 2016 dans les conditions anticonstitutionnelles et ignominieuses que le monde entier connaît, le «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri s’était empressé de reprendre le trabendo des passeports comoriens au Moyen-Orient. Il a confié cette besogne à Kiki, l’ancien docker de Dunkerque.
Et, il y a pire. Médusé, en septembre 2016, le monde entier avait vu arriver à New York, lors de la session annuelle de l’Assemblée générale de l’ONU, l’inégalable et inimitable Abou Achirafi Ali Bacar, l’ancien Directeur de la Surveillance du Territoire, surnommé «Le Pablo Escobar des Comores». À lui seul, ce voyou notoire a tété de 18 millions d’euros, soit 9 milliards de francs comoriens. Pour tenter de persécuter Ahmed Sambi, la dictature clanique de Mitsoudjé a fait rentrer Abou Achirafi Ali Bacar dans les rangs de la Confrérie des Renégats et des Criminels (CRC) et fait voyager aux quatre coins du monde le Député Dhoihir Dhoulkamal, Président de la Commission parlementaire chargée d’enquêter sur le trabendo des passeports comoriens au Moyen-Orient.
Confier le dossier des passeports à une société étrangère, juste parce qu’elle dispose d’une imprimante, voilà qui n’est pas une idée brillante: toute la base des données des Comores se trouve en de mains étrangères, y compris les données sur les plus hautes autorités du pays. Ce n’est pas intelligent. En même temps, pendant que la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé fait tout pour retirer le dossier à la SEMLEX (installée à Bruxelles), le fugitif international Hamada Madi Boléro veut faire remplacer la SEMLEX par une société allemande qui lui a fait de très belles promesses d’argent. Et comme Monsieur a velléités électoralistes pour 2021 et 2026 (il veut devenir Président de la République et se venger d’un destin électoral définitivement tragique), il est facile d’imaginer la suite. Cet individu est prêt à tout…
Par ailleurs, il faudra rappeler que quand la fameuse Commission parlementaire a été formée prétendument pour enquêter sur le dossier des passeports, Ahmed Sambi avait réclamé des séances publiques et transparentes, et c’est la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé qui avait refusé toute publicité sur les auditions. Qu’elle dise pourquoi aux Comoriens et à la communauté internationale, et les vaches seront mieux gardées.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Lundi 22 janvier 2018.