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Dembeni reste un heureux présage pour l’opposition

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Dembeni reste un heureux présage pour l’opposition

Désormais, l’opposition a le vent en poupe et s’oppose

Par ARM

      On ne le dira jamais assez: l’heure de la confrontation entre l’opposition nationale comorienne et la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé est arrivée. L’heure a sonné. Le temps n’est plus au perlimpinpin, aux calculs d’épiciers, aux comptes d’apothicaire et à l’hermaphrodisme politique, dont le chantre national n’est autre que Houmed Msaïdié Mdahoma, grand spécialiste de l’ubiquité politique. Comme pour donner tort à l’enfant de Maoueni, dans le Mboudé, sans lui, l’opposition nationale vient de marquer des points très importants, surtout au regard du climat politique lourd et pourri qui prévaut sur le pays.

Sur ce chapitre crucial, il faudra noter que le meeting que l’opposition avait organisé à Dembeni constitue le plus heureux des présages politiques. Ceci est d’autant plus vrai que Dembeni est une ville frondeuse, un ville qui ne baisse jamais la culotte devant le détenteur du pouvoir. C’est la raison pour laquelle la notabilité de Dembeni s’était mobilisée pour recevoir en grande pompe l’opposition nationale, en assumant son rôle de chef-lieu du Ngwengwé, au Sud de la Grande-Comore, où la population n’a jamais faibli face au pouvoir. Ce statut de ville frondeuse, Dembeni l’assume depuis le XIXème siècle, notamment face aux voisins de la région que sont Foumbouni et Ouzioini.

Au lendemain de sa belle victoire à Dembeni, l’opposition nationale comorienne est partie se réunir à Anjouan. Pour tout dire, le rassemblement de Dar Nadjah, Anjouan, est, lui aussi, un très bon présage. Après avoir écouté tous les discours prononcés à Anjouan, on constate avec joie qu’il fut de bon ton qu’Ahmed Hassan El Barwane se dégage totalement de l’hermaphrodisme politique de Houmed Msaïdié Mdahoma et affiche ses choix républicains. Mais, il est clair que le meilleur discours a été celui du Député Mohamed Elface, qui a su, d’emblée, placer la barre à sa vraie hauteur, celle du défi à relever. Le mercredi 24 janvier 2018, Moroni va être le centre névralgique du champ de bataille politique, après les feux de brousse de la périphérie.

Pourtant, à l’évidence, le coup de massue ne saurait venir que de Mohéli, malgré la médiocrité crasse et l’incompétence criminelle du Gouverneur Mohamed Saïd Fazul dit Babadi, un Gouverneur qui fait honte à tout le monde, y compris aux poux.

Pendant ce temps, au Comité de Pilotage des «Asseyez-vous et taisez-vous», les gens habitués à dépouiller même les poules se retrouvent confrontés à leurs manies, en étant assiégés par des medias qui réclament leur dû, avant toute couverture de leur chose sans intérêt. Au même moment, le danseur du ventre qu’est Saïd Larifou est vu matin, midi et soir, en compagnie de sa nouvelle copine, en train de manger des ailes de poulets grillées dans les gargotes et bouibouis de Moroni. Sa gourmandise fait honte dès qu’il est en face d’une aile de poulet grillée qu’il a achetée avec l’argent des «Asseyez-vous et taisez-vous!».

Pendant que le danseur du ventre Saïd Larifou se déshonore sur son discours débile au sujet de «l’émergence verbale et dansante», un bébé est mort à l’Hôpital El-Maarouf, en grande partie détruit par la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé. Ce bébé est mort suite à une misérable coupure d’électricité, alors que le pouvoir en place chante doctement partout, y compris à l’ONU, qu’il n’y a plus de coupures d’électricité aux Comores. Allons bon…

Toujours est-il que, pris de panique, Kiki, l’ancien docker de Dunkerque, a mis la soldatesque en patrouille, et 29 jeunes en sortie du samedi soir se firent embarquer pour se faire tabasser au camp de Mdé (dirigé par Loukman, le fils du dictateur de Mitsoudjé), faute d’avoir une pièce d’identité sur eux.

Et voilà que le «pouvoiriste» polygame Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger», subit encore et encore les moqueries pour son «français manioc» sur Africa 24 et pour sa pitoyable sortie médiatique sur la vente des esclaves en Libye, un sujet sensible sur lequel, au lieu d’une condamnation ferme et sans blablas, il se met sur des calculs scabreux au sujet du prix qui serait au moins valable pour un esclave. On devait envoyer en esclavage ses femmes, ses maîtresses et ses enfants et lui demander de se livrer à ses calculs de derrière le fagot.

Tout cela arrive alors que la flambée des prix au marché de Volo-Volo et dans les magasins atteint des proportions inégalées, au point qu’il va falloir recourir aussi aux forces de l’ordre contre l’inflation!

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Dimanche 21 janvier 2018.


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