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L’opposition défie la «Ripoux-blique» à Dembeni

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L’opposition défie la «Ripoux-blique» à Dembeni

Msaïdié: perlimpinpin et hermaphrodisme politique

Par ARM

      En lançant la célèbre Marche Verte le 6 novembre 1975 en vue de la récupération du Sahara marocain, alors sous colonisation espagnole, le Roi Hassan II, redoutable stratège et admirable tacticien, avait choisi le moment où, en Espagne, le Général Francisco Franco Bahamonde (4 décembre 1892-20 novembre 1975), le dictateur local, était mourant. Il allait mourir effectivement 14 jours après la Marche Verte. Apparemment, l’opposition nationale des Comores a choisi la même stratégie, celle consistant à se jeter avec un couteau sur la vache uniquement quand celle-ci est à terre.

En effet, l’opposition comorienne a sonné la fin de la récréation à un moment où il est de plus en plus visible que le «pouvoiriste» polygame Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger», est gravement malade, voire mourant. En ce moment même, une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux le montre disant: «Les jeunes Comoriens qui vont à Mayotte France pour chercher du travAUX». «Du travAUX», il fallait le dire, et le dictateur de Mitsoudjé l’a dit. Quelle classe! Quelle maîtrise de l’«intelligence» débordante et de la langue française!

En tout état de cause, ce vendredi 19 janvier 2018, a été une journée décisive pour l’opposition nationale des Comores et les opposants aux «Asseyez-vous et taisez-vous!». C’est une journée extrêmement importante et un virage décisif pour l’opposition, qui vient de relever un important défi. Que s’est-il passé? Mohamed Ali Soilihi pour l’UPDC, Mouigni Baraka Saïd Soilihi, épaulé par le candidat de son parti, le RDC, à l’élection au Gouvernorat de la Grande-Comore en 2016, à savoir: Youssouf Mohamed Boina de Mkazi, le Député Mmadi Hassani Oumouri, le Député Tocha Djohar Abdallah et le Député Mohamed Msaïdié de Moroni ont fait la grande prière collective de midi, ce vendredi 19 janvier 2018, à Dembeni, au Sud de la Grande-Comore.

Après la prière, une foule nombreuse s’est rassemblée pour un grand meeting républicain. Au cours dudit meeting, les personnalités précitées ont pris la parole et ont dénoncé d’un ton mesuré mais franc et excédé le «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri, son régime politique honni et les membres du Comité de Pilotage des «Asseyez-vous et taisez-vous!!» de la haine et du mépris. Où est Saïd Larifou, le danseur du ventre? Les acteurs politiques précités ont dénoncé avec virulence mais avec raison la politique économique catastrophique du «saigneur» Assoumani Azali Boinaheri, et les orientations qu’il a choisies, des orientations qui appauvrissent encore, davantage, toujours et chaque jour les Comoriens.

Il ne serait pas superfétatoire de rappeler que ce meeting avait été interdit par les pouvoirs publics, mais les acteurs politiques en présence ont défié les autorités et bravé l’interdiction de Kiki, l’ancien docker de Dunkerque. Ils ont annoncé des grands meetings pour les semaines à venir, dont le premier programmé est prévu pour le mercredi 24 janvier 2018 à Moroni. Gravement débordé et profondément humilié par une opposition revigorée et soutenue par le peuple, le pouvoir politique en place a annoncé qu’il allait interdire ce rassemblement. Mais, nullement impressionnée par les cris d’hyène et de chacal poussés par Kiki, l’ancien docker de Dunkerque, l’opposition a décidé de maintenir ce meeting, quel qu’en sera le prix à payer.

Par ailleurs, ce samedi 20 janvier 2018, l’opposition nationale comorienne se rend à Anjouan pour des rassemblements publics prévus contre le pouvoir politique en place et ses «asseyez-vous et taisez-vous!» de la haine et du mépris. Dès lors, tout laisse à penser que la confrontation entre l’opposition et le pouvoir politique en place est inévitable, et la situation risque de dégénérer très rapidement dans les jours à venir.

Enfin, l’opposition se réveille, il était temps. Les Comoriens aimant sincèrement leur pays s’en réjouissent.

Pendant ce temps, Houmed Msaïdié Mdahoma se noie dans son perlimpinpin et dans ce qu’il sait faire le mieux: l’hermaphrodisme politique. On dirait qu’il suivait des cours à distance auprès du Marocain Abbas El-Fassi. Quand ce dernier était secrétaire général du Parti de l’Istiqlal, il passait son temps à dénigrer le gouvernement. Or, des cadres de son parti étaient ministres dans ce gouvernement sur lequel il essuyait ses pieds. Il finira par être nommé ministre puis Premier ministre, mais l’expérience a été très amère, voire horriblement désastreuse.

Aux Comores, aujourd’hui, Houmed Msaïdié Mdahoma soutient en sous-main la politique calamiteuse de son ami, le «saigneur» Assoumani Azali Boinaheri, mais se souviendra un moment des persécutions que subit le journaliste Abdallah Agwa, pour rappeler les idéaux de la Révolution française de 1789, sans y croire d’ailleurs. Pour un service minimal en faveur de l’État de Droit et de la démocratie, on ne pourrait faire pire. Et puis, à un moment où toute l’opposition comorienne devait se retrouver autour d’un projet commun, en se débarrassant des vieilles haines stériles, Houmed Msaïdié Mdahoma est resté dans le perlimpinpin de la détestation. Avec le «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri, il a jeté la rancune à la rivière. Avec d’autres, il est resté au stade des petites choses inutiles et mesquines. On n’hésite plus à voir en lui le sous-marin du «pouvoiriste» polygame Assoumani Azali Boinaheri.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Samedi 20 janvier 2017.


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