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Soldats grands-comoriens d’Azali Assoumani à Anjouan

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Soldats grands-comoriens d’Azali Assoumani à Anjouan

Du narcissisme pour provoquer un bain de sang entre les îles

Par ARM

      Le fait est avéré. Le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani Boinaheri veut un bain de sang aux Comores. Il a dépêché à Anjouan un contingent composé uniquement de Grands-Comoriens. Méprisé, le Gouverneur d’Anjouan n’a même pas été consulté. Cela réveille de douloureux souvenirs à Anjouan, où l’on reparle du remake de l’expédition punitive de 1975 et de 1997. Cet individu veut faire renaître la haine entre Comoriens. Le «saigneur» Azali Assoumani Boinaheri va franchir toutes les frontières pour assouvir ses bas instincts de pouvoir et d’argent. Il s’imagine Président ad vitam æternam, à mort et jusqu’à ce que mort s’ensuive. Il est devenu fou, fou à lier et fou furieux. Il n’a pas sa toute tête, et il serait temps de constituer un pool de médecins pour déterminer le degré d’affectation de sa santé mentale et évaluer son incapacité à diriger l’État comorien.

Nous retrouvons en lui tous les symptômes des dirigeants étudiés dans le fameux ouvrage coécrit par Pierre Accoce et le Docteur Pierre Rentchnick: Ces malades qui nous gouvernent. Nous ne nous invitons pas en Médecine, mais tirons des leçons des travaux des autres. Oui, le «concubinocrate» n’a pas toute sa tête. Il dépêche une Armée grande-comorienne à Anjouan, croyant empêcher les Anjouanais de s’opposer à ses funestes desseins. Il se trompe. C’est Sir Winston Churchill qui avait eu ce mot face aux États européens complaisants envers Adolf Hitler peu avant la Seconde Guerre mondiale: «Vous avez voulu éviter la guerre au prix du déshonneur. Vous avez le déshonneur et vous aurez la guerre». Eh bien, le «saigneur» Azali Assoumani a le déshonneur et aura bientôt la guerre qu’il recherche avec tant d’acharnement.

Cet individu a choisi son Mufti défroqué et mendiant, en se détournant de Dieu de la façon la plus ostensible et la plus narcissique. Il rappelle un certain nombre de versets du Coran:

«Allah a scellé leurs cœurs et leurs oreilles; et un voile épais leur couvre la vue; et pour eux il y aura un grand châtiment» (II, La Vache, 7).

«Sourds, muets, aveugles, ils ne peuvent donc pas revenir (de leur égarement). (On peut encore les comparer à ces gens qui,) au moment où les nuées éclatent en pluies, chargées de ténèbres, de tonnerre et éclairs, se mettent les doigts dans les oreilles, terrorisés par le fracas de la foudre et craignant la mort; et Allah encercle de tous côtés les infidèles» (II, La Vache, 18-19).

      En réalité, le narcissisme arrogant du «ventriote» Azali Assoumani Boinaheri n’existe que chez son frère le ventru diarrhéique Mohamed Elamine Soeuf, l’homme le plus haineux du Hambou jusqu’à Chindini. Cette arrogance est dictée par trois choses: la médiocrité intellectuelle et socioprofessionnelle, un complexe d’infériorité qu’on tente de faire passer pour un sentiment de supériorité, et l’ignorance, mère de toutes les malédictions, comme dit la chanson de l’orchestre Asmine Band de Domoni.

Il aurait été criminel de laisser cet homme qui ne sait pas dans l’inculture et l’ignorance, sans lui donner le moindre conseil. Nous avons parlé du Coran, même si nous savons que s’il l’avait reconnu, il n’en serait pas à insulter Dieu, matin, midi et soir. Comme du Coran il n’apprendra rien, tentons de le traîner dans la spiritualité et la sagesse du Dalaï-Lama.

Il est important pour le «saigneur» Azali Assoumani Boinaheri de prendre en compte l’observation faite par le Dalaï-Lama pour signaler que quand l’oiseau est vivant, il dévore les fourmis, mais dès qu’il meurt, ce sont les fourmis qui le dévorent. Autrement dit, celui qui croit être une incarnation de la force et de la puissance peut tomber sous les pieds de ceux qu’ils croient être des petits. Méfions-nous donc de la roue tournante de la vie. Toujours selon le Dalaï-Lama, un seul arbre peut fournir du bois pour la fabrication de millions de tiges d’allumettes. Or, il suffit d’une seule tige d’allumettes pour brûler des millions d’arbres. Cela a son sens: demain n’appartient qu’à Dieu. Demain n’appartiendra jamais à un homme, fût-il le «ventriote» Azali Assoumani Boinaheri. Personne ne s’attend à ce que le bambochard Azali Assoumani Boinaheri comprenne ce message, mais il fallait lui expliquer certaines choses pour qu’il ne dise pas le jour de sa chute: «Je ne savais pas».

Au moment où nous nous livrons à cette réflexion, ce frère vivant à Sidney, en Australie, nous signale les nouveaux sarcasmes nés sous les doigts de l’ancien ministre Dini Nassur:

«De Beït Salama à Beit Mashaka, le sens d’un changement fortuit.

      Osons le dire, notre cher pays est sur une tangente dangereusement glissante. De l’homme qu’on croyait être expérimenté pour édifier une gouvernance normale, on se rend compte, de jour en jour, qu’on a affaire à un revanchard invétéré, à un apprenti dictateur insatiable et pire, nous avons un président prématurément sénile, voué aux forces de l’obscurantisme anachronique et au bon vouloir de l’aventurisme mal digéré. Rien de ce qu’il promet pour l’intérêt du pays n’est en vue si ce ne sont les vieux groupes électrogènes servant de poudre aux yeux des masses. Le Chef de l’État s’investit dans une démarche de repli de l’histoire qui le situe, iniquement, dans le cirque des vieux manitous qui ont fait de leurs pays des havres de doléances, de trafic du progrès et de desseins burlesques. Il a choisi la facilité de gouverner par la lame de la dictature, par le hâble du populisme et par l’orgueil de faire à sa tête.

      Non content de reconduire sa politique de l’immergent de ses premières années de bouillabaisse, le chef de la CRC réussit, avec le concours de ses laudateurs, à instaurer une dynamique de tournée-pelouse et il en fait une gloire. Mettre des milliers des jeunes au chômage parce qu’ils n’ont pas voté pour lui. Placer tous les siens dans les postes clefs du pays, parce que c’est son pouvoir. Fermer des radios et enfermer des journalistes, parce qu’ils ne sont pas à sa dévotion. Détruire des mosquées, parce la prière qu’on y fait n’est pas à son contrôle. Réprimer et emprisonner des croyants, parce qu’ils n’ont pas respecté son appel de muezzin. Mettre à mort la Cour constitutionnelle, parce qu’elle a annulé un décret anticonstitutionnel. Dissoudre la Commission anticorruption, parce qu’elle risque de l’accuser. Remettre un repris de justice à la tête de la CÉNI, parce qu’il a besoin de lui pour de basses besognes à venir. Écraser les gouverneurs, parce qu’ils ne sont pas à ses ordres. Hypothéquer notre diplomatie, pour faire allégeance à une puissance étrangère en mal d’hégémonie. Abaisser notre armée à une milice de mœurs, parce qu’il veut en faire sa chasse gardée. Humilier notre Justice républicaine en la réduisant à un peloton d’inquisition. Jouer avec l’unité nationale, parce qu’il veut réitérer son propre fonds de commerce.

]     C’est ainsi que notre Beit SalamaMaison de la Paix»] est devenue, en peu de temps, son Beït Mashaka no ridje riwone [«La maison des problèmes, venons voir»], et toujours dans son orgueil extraordinaire. À ce déferlement de folies, celui qui s’est autoproclamé Imam nous conduit tout droit au mur, à moins que ce sursaut national attendu lui rappelle, à temps, qu’il n’a pas été réélu pour instaurer une République bananière à basse couture».

Pendant, ce temps, le haineux Idriss Mohamed Chanfi sombre dans la sinistrose. Hier, il criait comme un forcené: «Tous sauf Mamadou!». Aujourd’hui, ce qui lui reste de conscience fait du yoyo. La remise en scelle des voleurs de la Commission électorale nationale «indépendante» (CÉNI) fait chanceler les consciences chancelantes. Le haineux a soulevé une pierre qui lui retombe sur les pieds parce qu’il y découvre des serpents venimeux. Le bougre national voit beaucoup de pyromanes, mais aucun pompier.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mercredi 13 septembre 2017.


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